UNIVERSITÉ PARIS 7 - DENIS DIDEROT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ECOLE DOCTORALE

2002-2003

 

 

RECHERCHES EN PSYCHANALYSE

 

Direction : Sophie de Mijolla-Mellor

 

 

 

 

U.F.R. Sciences Humaines Cliniques

107 rue du Faubourg Saint-Denis

75010 Paris

Tél./fax : 01 53 34 90 58     Mél : edoc.psycha@paris7.jussieu.fr

 s.mijolla-mellor@paris7.jussieu.fr

Site : scienceshc.free.fr

 

 

L'Ecole Doctorale de Recherches en Psychanalyse est dirigée par Sophie de Mijolla-Mellor.

Elle accueille les étudiants de D.E.A. et des équipes doctorales de l'U.F.R. de Sciences Humaines Cliniques [UFR SHC Paris7-Denis Diderot], Hôpital Saint Lazare, B.P. 120.  75463 PARIS CEDEX 10.

L'objectif de l'Ecole Doctorale est d'assurer une formation théorique clinique et méthodologique dans le domaine des recherches en psychanalyse, conçues en interactions avec les Sciences de l'Homme et de la Société et les Sciences de la Vie. Cette problématique transdisciplinaire s'étaye sur la participation au sein de l'École de l'U.M.R. C.N.R.S. "Psychanalyse et pratiques sociales" (dir. Markos Zafiropoulos), sur la liaison avec le « Centre d'Études du Vivant », Université Paris 7 et avec les équipes de l’U.F.R. Sciences des Textes et des Documents (dir. Julia Kristeva – E.D. « Langues, Littérature, image »).

 

Direction collégiale :

Sophie de Mijolla-Mellor

Jacques André, Paul-Laurent Assoun, Danièle Brun, François Richard, Michel Tort, Alain Vanier, Markos Zafiropoulos.

 

Accueil et secrétariat

 

Accueil administratif [ inscriptions, constitution et gestion des dossiers des étudiants ]

Salle 106 :                  Sophie Ben Moussa,    Secrétariat des DEA : Ouverture mardi, mercredi, vendredi de 9h30 - 12h et 14h - 17h

Tél./fax : 01 53 34 90 44         E-mail : deamast@paris7.jussieu.fr

 

Salle 308 :                  Yolène Martin, Secrétariat de l’Ecole doctorale  (accueil et gestion des dossiers des doctorants, mise à jour des différentes brochures relatives à l’Ecole Doctorale, documentation, rendez-vous avec la directrice de l’Ecole Doctorale et les responsables des équipes) : Ouverture mardi de 13 à 16h, mercredi, jeudi, vendredi de 10h - 12h

Tél./Fax : 01 53 34 90 58        E-mail : edoc.psycha@paris7.jussieu.fr

 

Les brochures relatives aux D.E.A. et aux équipes de recherche sont disponibles en salle 106

 

 

SOMMAIRE

 

I           - Politique scientifique de l'École Doctorale                                         p. 2

II         - Structure et organisation de l’école Doctorale                                   p. 4

III        - DEA : Cours et Séminaires                                                               p. 8

IV        - Équipes d'accueil et équipes internes                                     p. 14

V         - Équipes et centres de recherche en rattachement secondaire  p. 27

VI        - Programmes de recherche                                                                p. 28

VII       - Calendrier des colloques et journées d'études                                   p. 37

VIII     - Publications (2002-2003)                                                                p. 39

IX        - Thèses et H.D.R.(2002-2003)                                                         p. 42

X         - Carnet de route                                                                                p. 45

XI        - Liste et annuaire des directeurs de recherche                         p. 46

 

 

I        - POLITIQUE SCIENTIFIQUE DE L’ÉCOLE DOCTORALE

 

L’École Doctorale de Recherches en psychanalyse est une création originale, unique en France et qui a vocation à constituer un lieu de formation pluridisciplinaire et d'échanges scientifiques en référence à la psychanalyse.

 

Elle assure à l’étudiant tout au long de ses études doctorales dans le champ défini par son choix initial en première année [D.E.A.] et précisé lors de l’inscription en thèse avec son directeur de recherches, un encadrement qui lui permet de faire aboutir son travail dans les meilleures conditions.

 

                L’Ecole Doctorale de Recherches en Psychanalyse entend poursuivre et élargir l’axe de recherche en psychanalyse présent dans l’U.F.R. de Sciences Humaines Cliniques depuis sa fondation en 1970 [DEA de psychanalyse, Centre de Recherches en Psychanalyse et Psychopathologie dirigés par Jean Laplanche puis DEA de Psychopathologie Fondamentale et Psychanalyse et Formation Doctorale associée dirigés par Pierre Fédida.].

 

                La psychanalyse y est entendue à la fois comme une théorie des processus psychiques, une clinique spécifique des symptômes psychopathologiques, une théorie de la cure et une méthode applicable aux divers champs des Sciences de l’Homme et des faits de Culture. (Centre d'Etudes en psychopathologie et psychanalyse, dirigé par Jacques André avec participation de Sophie de Mijolla-Mellor, François Richard, Michel Tort). De nombreuses thèses, travaux, colloques et missions ont confirmé la nécessité de la présence à l’Université de la psychanalyse et des psychanalystes et donné à cette dimension universitaire de la recherche en psychanalyse une notoriété nationale et internationale.

 

                La fonction de cette Ecole est d’encadrer et de promouvoir des recherches dans le domaine de la psychanalyse, elle ne décerne en revanche aucun titre permettant l’exercice professionnel de la psychanalyse.

 

                Cette Formation Doctorale s'est toujours fondée sur les Sciences de l’Homme et sur les Sciences de la vie. Maintenir la spécificité de sa démarche, en la confrontant dans des interactions transdisciplinaires constitue en effet pour la recherche en psychanalyse une voie privilégiée, particulièrement à l’Université.

 

                L’Ecole Doctorale entend soutenir et approfondir à la fois la spécificité de la recherche en psychanalyse et en psychopathologie et ses interactions transdisciplinaires. Ces deux démarches sont complémentaires car c’est la confrontation de la méthode psychanalytique avec les problématiques spécifiques issues de divers champs de la science et de la culture, qui contraint cette méthode à se reconnaître dans ses limites et à s’approfondir. Il ne s’agit pas d’une simple application de la psychanalyse, mais d’une approche nouvelle qui prend en compte la découverte de l’inconscient vis-à-vis des sciences auxquelles elle se confronte, qu’elles concernent l’Homme, la société ou le Vivant.

 

                Concernant les liens avec les Sciences de l’Homme et de la société et le domaine de la Culture, ils sont inhérents à la psychanalyse elle-même comme méthode d’investigation qui ne se limite pas à la psychopathologie, mais concerne l’humain dans ses différentes productions. La psychanalyse a vocation à mener un approfondissement de ses propres questions par des confrontations avec ses champs connexes dans les disciplines des Sciences humaines  et sociales.

 

                Dans une perspective à la fois épistémologique et historique, on peut ainsi confronter les discours que tiennent les diverses disciplines sur leurs objets et leurs méthodes afin de mettre en lumière les interactions entre la psychanalyse et les Sciences de l’Homme. On travaille ainsi aussi bien l’emprunt des modèles, la pénétration réciproque des concepts que la spécificité des champs du savoir, leur imperméabilité éventuelle et donc les limites de ces interactions. [Équipe Interactions de la psychanalyse dirigée par Sophie de Mijolla-Mellor ]. La dimension historique d’une telle réflexion est toujours présente, interrogeant ces disciplines à partir de leurs lieux de naissance et des conditions socioculturelles de l’exercice de leurs pratiques. Les champs concernés sont tout aussi bien la Sociologie, le Droit, la Littérature, la Philosophie, la Linguistique ou l’Ethnologie.

 

                Une place particulière est donnée dans cette Ecole Doctorale à la dimension anthropologique sous la forme d’une anthropologie psychanalytique représentée notamment par le DEA « Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps » (P.L. Assoun) et par la participation de l’U.M.R. Psychanalyse et pratiques sociales [dirigée par Markos Zafiropoulos]. Cette équipe de recherche s’inscrit dans l’horizon d’un questionnement commun avec les disciplines connexes. Elle rejoint la préoccupation d’un pôle d’« anthropologie sociale » qui s’est manifestée ces dernières années au sein de l’Unité de Formation et de Recherche. L’axe central de l’UMR passe par la problématisation du statut du sujet dans les formations sociales et de ses conséquences sur le lien social, ce qui en lui fait symptôme comme ce qui en retour tend à le remanier. Cette anthropologie psychanalytique se donne pour enjeu une « épistémologie du symbolique » notamment en élaborant l’histoire et l’«archéologie critique » du domaine « Psychanalyse et pratiques sociales » en même temps qu’un savoir renouvelé sur nos formations sociales et la dialectique fraction/reconstruction du lien social qui caractérise leurs évolutions.

 

                Concernant les liens avec les Sciences du Vivant, rappelons que pour Freud la psychanalyse n’a jamais développé une conception purement psychologique des troubles psychiques, mais en a toujours recherché la cause dans l’influence sur la vie psychique de facteurs organiques.

 

                À l’heure actuelle, le rapprochement opéré entre Sciences de la Vie et Sciences Humaines constitue une issue à la traditionnelle dichotomie « sciences exactes/sciences humaines ». Cette perspective permet d’inclure une multiplicité de travaux qui intéressent au premier plan la psychopathologie, que l’on traite des processus mentaux (le jugement, la prise de décision, l’énonciation, la mémoire), des processus somatiques, des productions de l'Inconscient (le rêve, les hallucinations, les symptômes) et de la modulation de la pensée par les affects.

 

                Le Centre d’Études du Vivant [créé par Pierre Fédida] est lié à l’École Doctorale. Ses intérêts de réflexion et de recherche concernant la théorie du vivant, les références philosophiques et épistémologiques de la biologie, les transformations du droit et du discours juridique, les apports de l’anthropologie et des sciences de l’homme aux champs d’interrogations ouverts par les avancées biologiques et biomédicales.

 

De plus, le D.E.A. « Médecine scientifique, psychopathologie et psychanalyse » [dirigé par Alain Vanier] et l’équipe d’accueil « Médecine, sciences du Vivant et psychanalyse », désormais Centre de Recherche Psychanalyse et Médecine (CRPM, dirigé par Danièle Brun), proposent à l’intérieur de l’École Doctorale une ouverture vers les sciences du vivant notamment avec la médecine.

 

L'Ecole Doctorale Recherches en Psychanalyse s'étaye sur les disciplines qui y sont représentées : elle a vocation à transmettre aux étudiants une approche réflexive et critique des modèles théoriques existants.

 

 

Professeur Sophie de Mijolla-Mellor

                                                                                                              Directrice de L’École Doctorale

II     STRUCTURE ET ORGANISATION DE L’ECOLE DOCTORALE

 

L'Ecole Doctorale regroupe actuellement 16 Professeurs, 13 directeurs de recherche (C.N.R.S., I.N.S.E.R.M. ou M.C. H.D.R.) et 24 Maîtres de Conférences.

203 étudiants sont inscrits en Doctorat et 141 en DEA.

Elle se compose de trois équipes d’accueil habilitées, incluant cinq équipes de recherches internes et de quatre D.E.A..

L’inscription en première année se fait dans l’un des quatre D.E.A. et se poursuit les années suivantes dans le cadre des équipes de recherche qui prolongent ces D.E.A. ou éventuellement dans les autres équipes de recherche de l’École Doctorale.

Le diplôme terminal obtenu porte le titre de l’Ecole Doctorale avec une précision de l'option.

La répartition des équipes et des D.E.A. répond aux trois axes thématiques de l’École Doctorale :

 

-1- Psychopathologie et psychanalyse :

 

Équipe d’accueil habilitée : Centre d’Études en Psychopathologie et Psychanalyse (CEPP) (dir. : Professeur Jacques André). Ce centre regroupe une fédération d’équipes internes :

-Clinique et théorie des processus psychiques [dir. Professeur M. Tort]

-Interactions de la psychanalyse [dir. Professeur S. de Mijolla-Mellor]

-Le traitement psychique [dir. Professeur J. André].

-Recherches sur l’adolescence [dir. Professeur F. Richard]

 

D.E.A.  Psychoses et états limites, [dir. :Professeur François Richard]

D.E.A.  Les sexualités :  procréation, périnatalité, parentalités [dir. : Professeur Michel Tort.]

 

-2- Psychanalyse, Médecine et Sciences du Vivant :

 

Equipe d'accueil habilitée: Centre de Recherche Psychanalyse et Médecine (CRPM) (dir. Professeur Danièle Brun). Ce centre fédère deux équipes internes :

-« Les effets de l’inconscient depuis l’enfance » [dir. Professeur D. Brun].

-« Actualité de la méthode psychanalytique » [dir. Professeur A. Vanier]

 

D.E.A. « Médecine scientifique, psychopathologie et psychanalyse », [dir. : Professeur Alain Vanier], cohabilitation avec l’UFR Necker-Enfants malades, Université Paris V, [dir. Professeur. Bernard Golse.]

 

-3- Psychanalyse et Sciences de l’Homme / sociales:

 

Équipe d’accueil habilitée : Psychanalyse et pratiques sociales , (dir. Markos Zafiropoulos, DR CNRS), U.M.R. 60 53 C.N.R.S. – Université Paris 7 et Université d’Amiens.

D.E.A.  « Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps » [dir. : Professeur Paul Laurent Assoun].            

Direction de l’École Doctorale de Recherches en Psychanalyse

 

 

La directrice de l’École Doctorale, Professeur Sophie de Mijolla-Mellor, est assistée par un Conseil constitué en conformité avec la décision du Président de l’Université n° 2000/13 du 9 Octobre 2000, suivant l’arrêté du 25 avril 2002 paru ou Journal Officiel du 27 avril 2002, modifiant l’arrêté du 30 mars 1992 relatif aux études de troisième cycle.

 

-Directeur : Professeur Sophie de Mijolla-Mellor

 

-Représentants des directeurs des unités de recherche : Professeur Jacques André, Professeur Danièle Brun, Mr Markos Zafiropoulos.

 

-Représentants des responsables de D.E.A. : Professeur Paul-Laurent Assoun, Professeur François Richard, Professeur Michel Tort, Professeur Alain Vanier.

 

-Représentant des étudiants du D.E.A. : Ursula Hommel Renard

 

-Représentants des étudiants du Doctorat : Mr. E. Ghozlan, Mr. Jean-Charles Koziolek

 

-Représentant des personnels IATOS : Mme Yolène Martin.

 

-Personnalités scientifiques, membres extérieurs : Mme Monique Bydlowski,

Professeur Georges Lantéri-Laura, Professeur Jacques Maître, Professeur Daniel Widlöcher, Professeur Édouard Zarifian.

 

À ce Conseil de l’École Doctorale a été adjoint un Comité consultatif enseignant :

Mr. Denis Duclos (DR CNRS), Catherine Cyssau (MC HDR), Mr. Max Kohn, (MC HDR), Professeur Sylvie Le Poulichet, Mr. Michel Plon (DR CNRS), Professeur François Sauvagnat, Mme Maryse Siksou (MC HDR), Professeur Mareike Wolf.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Organisation des enseignements

 

La première année de l’Ecole Doctorale prépare au diplôme de D.E.A. (Diplôme d’Etudes Approfondies) autrement nommé Master de recherche depuis le décret n° 99-747 du 30 août 1999.

Le Master (Nouveau grade à BAC+5) est un diplôme professionnel homologué sur le plan européen et qui correspond aussi au Master américain. Il permet de créer des passerelles entre les différentes universités ou entre les Grandes Ecoles et les Universités.

Les critères de l’obtention du Master de Recherche dans l’Ecole Doctorale « Recherches en Psychanalyse » sont identiques à ceux de l’obtention du D.E.A.

 

 

1ère ANNÉE D.E.A. : 182 HEURES

 

A- ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE : 126 HEURES par an

Enseignements fondamentaux : 56 heures par an.

Les thèmes abordés dans ces enseignements fondamentaux (4 cours semestriels d’une heure) feront appel aux approches théoriques énoncées dans les objectifs scientifiques propres à chacun des D.E.A. proposés par l’U.F.R. de Sciences Humaines Cliniques.

Enseignements méthodologiques : 28 heures par an.

Les cours de méthodologie (2 cours semestriels d’une heure) concernent aussi bien des thèmes généraux (ex : place et spécificité de la recherche en Psychanalyse et en Psychopathologie fondamentale), qu’une approche spécialisée (ex. l’écriture du cas clinique : méthode d’approche et d’exposé).

            Séminaire du Directeur de Recherches : 42 heures

Le Directeur de Recherches est choisi par l’étudiant dans la liste des Directeurs propres à chacun des trois D.E.A..

Le séminaire du Directeur (1h30) est consacré au suivi des mémoires. Il peut être commun avec le séminaire des recherches accueillant les doctorants.

L’étudiant devra présenter au séminaire le sujet de son mémoire de D.E.A. en début d’année et, lorsqu’il sera suffisamment avancé, faire une seconde présentation du contenu du mémoire ou d’une partie de celui-ci.

L’assiduité au séminaire est obligatoire (contrôle des présences).

 

B- ENSEIGNEMENTS OPTIONNELS : 56 HEURES

Il s’agit de participation à des séminaires ou à des groupes de travail organisés soit dans le D.E.A. où l’étudiant est inscrit, soit dans l’un des autres D.E.A. proposés par l’U.F.R. Sciences Humaines Cliniques, soit dans l’équipe d’accueil « Psychanalyse et pratiques sociales » qui organise un enseignement dès la première année.

 

C- VALIDATION

Seuls les enseignements obligatoires donneront lieu à validation, les enseignements optionnels faisant l’objet d’une attestation de présence.

            Enseignements théoriques :

Les quatre cours théoriques donneront lieu chacun à un sujet. Selon les cas, deux de ces sujets seront tirés au sort ou bien seront choisis par l’étudiant, chacun des deux sujets sera traité en deux temps, sous forme d’une dissertation écrite. L’épreuve (4 heures) sera validée par l’addition des deux notes obtenues.

 

Enseignements méthodologiques :

Il s’agira de l’analyse d’un document clinique.

Mémoire :

Le mémoire aura entre 50 et 100 pages dactylographiées selon les formes usuelles. Il sera soutenu en juin ou en septembre devant un jury composé par deux directeurs de recherche dont l’un sera obligatoirement le Directeur de mémoire. En cas de note inférieure à la moyenne pour les épreuves théoriques et méthodologiques de juin, une session de rattrapage sera prévue en septembre. Il n’y aura pas de session de rattrapage pour le mémoire.

Les étudiants qui souhaitent postuler pour une allocation de recherche ou de moniteur doivent avoir validé le DEA en juin.

 

2ème, 3ème et 4ème année

 

·        ENSEIGNEMENTS OBLIGATOIRES : 90 HEURES par an

 

Séminaire du Directeur de Recherches : 42 heures

 

Ce séminaire (1h30 hebdomadaire) est consacré au suivi des thèses. Chaque doctorant doit présenter l’état de son travail sous forme d’un exposé oral suivi de discussion et communiquer à chaque membre du séminaire un résumé ou un plan détaillé correspondant au travail déjà réalisé.

Cette présentation qui a lieu une fois par an n’est pas notée, mais elle tient lieu de validation du séminaire.

L’accent sera mis essentiellement sur la méthodologie (plan, progressivité de l’argumentation, etc…), mais aussi sur l’extension du champ traité dans la thèse.

 

Séminaire de spécialité : 42 heures

 

L’orientation pluridisciplinaire de l’Ecole Doctorale permet au doctorant de participer à un second séminaire de son choix. La liste de ces séminaires figure dans la quatrième partie de ce document (p. 15). Il s’agit des séminaires proposés par des équipes de l’École Doctorale et des équipes externes : Centre d’Études du Vivant, et l’École Doctorale « Langues, Littérature, image ».

Le doctorant sollicite son admission dans ce séminaire en fonction de la spécificité de son sujet de thèse. Une fois son inscription effectuée, sa présence est obligatoire et il est, de même que dans le séminaire de son directeur, invité à présenter son travail en cours en relation avec la thématique du séminaire.

 

Séminaire de langues : 6 heures

 

Cet enseignement est actuellement limité à des conférences sur la terminologie psychanalytique en langue originale (allemand) et sur les étymologies ou références grecques et latines. Il ne s’agit pas d’un enseignement de langues étrangères.

 

·        ENSEIGNEMENTS OPTIONNELS :

 

Il s’agit de la participation aux colloques, journées scientifiques organisées par l’École Doctorale ou en relation avec elle (voir liste de ces manifestations scientifiques p.37).

III           D.E.A. : COURS ET SÉMINAIRES

 

Pour le détail de ces enseignements, se reporter aux brochures des DEA.

 

A- Médecine scientifique, psychopathologie et  psychanalyse (responsables : Professeur Alain VANIER (Univ. Paris 7), Professeur Bernard GOLSE (Univ. Paris5) )

 

                Ce D.E.A. inaugure l’entrée à l’Université de recherches impliquant conjointement médecine et psychanalyse, non seulement sur le plan thématique, mais aussi sur le plan institutionnel, puisqu’il associe des enseignants-chercheurs de psychopathologie et des enseignants-chercheurs de médecine. Les pratiques développées sur le terrain depuis une quarantaine d’années trouvent désormais la possibilité d’une homogénéisation des critères de recherches tels que l’Université tente de les promouvoir.

Au cours de ces dernières années la rapide évolution des techniques médicales a considérablement transformé les pratiques en médecine. La maîtrise des techniques permet aujourd’hui aux praticiens de répondre à des demandes de conception, de maintien en vie et de réparation de plus en plus hardies. Si l’offre technologique contribue pour une large part à créer l’attente, à susciter la demande et à fournir des soins de plus en plus sophistiqués, elle rend aussi les patients et leurs familles plus exigeants, et plus difficiles à satisfaire. Il ne suffit pas de dire qu’il s’agit d’une prise de parole au nom du droit de savoir et du droit à la santé. Du fait des avancées scientifiques et de l’engagement de la société, tant au niveau de la Bioéthique qu’au niveau de la Justice, la profession médicale connaît de profondes modifications dans sa pratique soignante comme dans sa pratique relationnelle, en institution et en privé.

            Ce DEA repose sur les nouveaux enjeux de la médecine. Renouvelés par les progrès techniques, les problématiques psychiques qui viennent au jour n’entrent pas dans les catégories définies par la psychosomatique ou par la psychologie médicale. Ainsi, on voit surgir des symptomatologies inattendues aux différentes phases de l’intervention médicale, nommément à l’occasion du diagnostic, dans la phase active des traitements et dans ses suites, souvent plus complexes que prévu. D’autre part, dans le contexte de la médecine et de ses approches thérapeutiques, la biologie moderne modifie les représentations des mécanismes de fonctionnement du corps liée à la connaissance de nouvelles stratégies cellulaires.

Sur le plan institutionnel, de nombreux médecins, hospitaliers ou libéraux s’adjoignent les services d’un psychologue, d'un psychiatre ou d’un psychanalyste. Ainsi des consultations en binôme se constituent parallèlement à la mise en place de collaborations sur le terrain ou en ville. On découvre que les productions fantasmatiques, prenant la réparation et la perspective de guérison pour objet et pour support, sont susceptibles d’accompagner ou de mettre en échec telle ou telle étape d’une médecine à succès techniques. Ces productions dont les incidences sur le devenir du corps sont notables ne prennent sens et ne deviennent accessibles qu’à être référées à la psychanalyse. Cependant, les initiatives de collaboration, aujourd’hui de plus en plus nombreuses, doivent être examinées sous l’angle de la recherche, telle qu’elle se pratique dans un DEA universitaire.

La psychiatrie de liaison représente un outil précieux pour une trans-disciplinarité authentique entre soignants du corps et soignants de la psyché. L'analyse approfondie de son fonctionnement et de ses dysfonctionnements éventuels a valeur de moyen de compréhension de ce qui se passe au niveau du patient lui-même quant aux processus d'intégration psychiques et somatiques.

 

Plus largement, l’évolution des techniques et de la pratique médicales est l’une des expressions les plus manifestes de l’avancée du discours de la science dans notre monde et de ses effets sur la subjectivité moderne. Une clinique inédite s’y produit qui interroge les modèles métapsychologiques et les catégories qui orientent la pratique analytique au-delà de ces circonstances particulières.

 

                COURS MAGISTRAUX

1- Méthodologie de la recherche (cycle d’enseignements –2h annuelles)

2- Théorie et articulation clinique de la recherche « Médecine et psychanalyse » (cycle d’enseignements – 2h annuelles)

 

SÉMINAIRES DE RECHERCHE

1- Professeur Danièle Brun : « Habiter son corps »

2- Professeur Bernard Golse : « Filiations et transmissions » (corps, psychisme et biologie)

3- Mme Gisèle Harrus-Revidi : « La psychopathologie de la vie quotidienne et ses incidences sur le psychique et le somatique »

4- Professeur Christian Hoffmann : « Le corps et la question de l’affect dans la schizophrénie »

5-  Professeur Alain Vanier : « Le symptôme et l’infantile »

 

B-      Psychoses et états limites  (Responsable : Professeur François Richard)

 

Les psychoses et les états limites sont des affections psychopathologiques étudiées dans plusieurs champs de recherche : psychanalyse, psychiatrie, psychopharmacologie, génétique notamment. L’évolution récente des connaissances à cet égard rend nécessaire une approche interdisciplinaire qui permette une confrontation des modèles, des objets et des méthodes. Une telle approche permettrait de poser les bases d’un pluralisme psychopathologique écarté par le pragmatisme psychiatrique et de restituer la place de la psychanalyse à cet égard.

                        De même, la mise en perspective historique du devenir des notions de la nosographie et des modifications, tant de l’approche clinique que des prises en charge psychothérapiques, peut permettre une réflexion féconde sur le débat actuel entre psychanalyse et psychiatrie, concerné dans une large dimension par les processus de soin relatifs aux psychoses et aux états- limites.

                        L’étude théorico-clinique de ces notions doit ouvrir sur une réflexion plus générale (statut du symptôme, transformations des affections psychopathologiques, fonction de la parole, guérison, etc…) et sur un questionnement auquel l’évolution actuelle nous confronte (action du médicament, imagerie médicale, prises en charge multifocales, génétique clinique/ champ psychothérapique, etc…).

                        Enfin, les recherches sur les psychoses et les états-limites sont susceptibles d’éclairer les perturbations actuelles du lien social : de nombreux sujets en situation de déshérence et de crise sociale (adolescents violents, adultes menacés par l’exclusion sociale, sujets traumatisés par des désorganisations familiales, des migrations et des conflits socio-politiques) traduisent en effet, par une symptomatologie cas-limite et psychotique (délinquance, psychopathie, toxicomanie, alcoolisme, états dépressifs graves, recours à l’agir et au délire) leur propre déliaison psychique. Une meilleure connaissance de ces phénomènes et mécanismes peut contribuer aux nécessaires pris en charge, bien sûr, médico-psychologiques, mais aussi sociétales.

                        Nous nous proposons de reproblématiser l’ensemble de la réflexion psychanalytique sur le diagnostic en psychopathologie à partir d’une prise en considération de la spécificité des processus d’adolescence ainsi qu’à partir d’une mise en perspective de la complexité des relations entre enfance, adolescence et âge adulte. A partir de l’apport des théories classiques sur la psychose et les états-limites (S. Freud, S. Ferenczi, M. Klein, D. W. Winnicott, J. Lacan, P. Aulagnier, A. Green), il  s’agit d’envisager des problématiques plus précises : autisme et dysharmonies d’évolution de l’enfance, pathologies de l’agir et perversions, distinction entre fonctionnements limites et cas limites comme organisations stabilisées, distinction entre structure psychotique et mouvements ou moments psychotiques.

Les étudiants seront invités, notamment au niveau du choix de leur sujet de mémoire, à inclure dans leur réflexion les apports de la littérature, de l’art et de l’anthropologie, comme support d’analyse à côté des cas cliniques. Ils auront à faire la preuve de leur capacité à établir un dialogue entre théorie et clinique, à définir la problématique d’une présentation, à maîtriser l’écriture du cas et à débattre sur le plan théorique en incluant la dimension historique.

 

                COURS MAGISTRAUX

1- Théorie psychanalytique des psychoses et des états limites (Professeur Sophie de Mijolla-Mellor)

2- Processus psychiques et affections neurologiques/génétiques (cycle de conférences)

3- Psychopathologie des psychoses et des états limites (enfance et adolescence) (Professeur François Richard)

4- Phénoménologie des processus psychiques dans la psychothérapie analytique

 (Professeur Mareike Wolf)

5- Psychose et neuroscience (Maryse Siksou)

6- Méthodologies des cas cliniques (cycle de conférences)

7- Psychoses de l’enfant et dysharmonies évolutives (cycle de conférences : Madame Monique Avant, Monsieur Jean-Bertrand Chapelier, Professeur François Marty, Professeur Colette Rigaud)

 

SÉMINAIRES DE RECHERCHE

1- Professeur Sophie de Mijolla-Mellor : Séminaire à Ste Anne : « Penser la  psychose », Séminaire à St Lazare : « Les interactions de la psychanalyse »

2- Professeur François Richard : « Psychopathologie de l’adolescence, psychoses et états-limites »

3- Professeur Mareike Wolf : « Maturations des processus psychiques : temporalité des symptômes et historicité du discours »

4- Mme Maryse Siksou (H.D.R.) : « Approche neuro-sensorielle des dysfonctionnements (neuropsychopathologie).

5- Professeur François Marty : «  Le sexuel pubertaire »

CONFERENCES

(Le mardi de 10h30 à 12h30, salle 001, Hôpital Saint Lazare)

 

G. LANTERI-LAURA ( Du traitement à la prise en charge ) ;  J. COURNUT ( Pourquoi les hommes ont peur des femmes ) ; G. BAYLE [ Séparations et pertes (à propos de l’économie et de la dynamique des clivages dans ces situations)] ; T. BOKANOWSKI  (Traumatisme et clivage) ; D. WIDLÖCHER  ( De l’empathie à l’identification projective ) ; G. HAAG ( La pratique psychanalytique avec les enfants autistes : contexte général, aménagements techniques, processus possibles, développements métapsychologiques) ; Ph. JEAMMET ( La dépendance à l’adolescence : incidences thérapeutiques ) ; D. ARNOUX ( La prise en charge psychanalytique d’adolescents présentant des conduites addictives) ; L. DANON-BOILEAU ( Les troubles de la communication précoce) ; Ch. JEAN-STROCHLIC ( Masculin / Féminin : un travail psychosomatique à l’adolescence) ; M. AISENSTEIN ( Psychose, état-limite et le lien état-limite - état psychosomatique ) ; L. E. PRADO DE OLIVEIRA (L’hallucination, le transfert, le médicament)

 

 

C-    Les sexualités : procréation, périnatalité, parentalités ( responsable : Professeur   Michel Tort)

 

Si le sexuel est au fondement de l'expérience psychanalytique, en raison du rôle qu'il donne à l'étiologie sexuelle dans la genèse des affections psychiques, il n'en constitue pas moins un champ d'investigation clinique et théorique inédit, lié aux profondes transformations des sexualités, en fonction des bouleversements contemporains des rapports de sexe et des avancées  de la biologie de la reproduction.

La question qui est à l'horizon de ce DEA est de savoir comment se maintient, mais aussi se transforme l'apport freudien initial confronté à de nouvelles données. Il s'agit de mettre à l'épreuve les hypothèses constitutives de la théorie et de la psychopathologie psychanalytique au contact de ces évolutions ou de ces révolutions, en même temps que de poursuivre, de façon dynamique, la construction psychanalytique dans des zones nouvelles offertes par la nouveauté de l'histoire et les inventions de la science.

 

1 - Nouvelles recherches  sur la vie sexuelle

 

Le champ d'investigation recouvre toutes les questions théoriques et cliniques générées par les nouvelles problématiques de la sexualité, qui intègrent les aspects historiques, politiques, et culturels (c'est-à-dire multiculturels) dans leur incidence sur les paradigmes psychanalytiques de la différence des sexes, des catégories, du masculin et du féminin, de la "féminité".

a) il s'agit d'abord de faire systématiquement le point sur les constructions psychanalytiques des rapports entre hystérie et sexualité, entre homosexualités et hétérosexualités, pour dégager la gangue psychanalytique  des stéréotypes communs. Un effort particulier sera apporté à établir des liens entre la théorie et la clinique psychanalytiques classiques, et les problématiques des "gender studies", qui sont le ferment de recherches foisonnantes et fécondes depuis des années. Dans la même optique, les fortes spécificités culturelles des sexualités seront envisagées à partir de la clinique interculturelle.

b) le projet peut se faire jour d'explorer sur cette base critique les processus psychiques des sexualités : sexualités infantiles, adolescentes, homosexuelles et hétérosexuelles ; néo-sexualités ; transexualités ; etc. On ré-envisagera  les formes psychopathologiques de la vie sexuelle, y compris dans leur saisie actuelle par le droit et leur « traitement » : fonctionnements addictifs  du sexuel liés aux destins narcissiques et borderline, violences sexuelles. Le projet serait de contribuer à produire des recherches de psychopathologie psychanalytique qui soient à la hauteur de l'enjeu social manifeste qui s'impose dans l'invocation rituelle de la violence sexuelle : abus sexuels, maltraitance, crimes sexuels et autres. Là aussi, l'optique est de partir de l'expérience menée sur le terrain pour ré-interroger et, quelquefois, dégager de nouveaux paradigmes psychanalytiques sur des sujets sensibles.

 

2 - Procréation et périnatalité

 

Le champ d'investigation concerne d'abord la problématique psychanalytique de la procréation, liée aux conséquences psychologiques et psychopathologiques des nouveaux modes de  procréation.

Le nouveau champ d’investigation de la périnatalité et de recherche, qui concerne directement un problème de santé publique, se situe autour du moment crucial de la naissance et des difficultés interactives précoces. Les recherches sur la périnatalité examinent l’influence des dispositions affectives des parents sur l’établissement des premières relations avec l’enfant et, par voie de conséquence, sur la construction du psychisme de ce dernier. La connaissance moderne des compétences précoces de l’enfant au cours du premier semestre montre ainsi sa vulnérabilité aux mouvements psychiques (affects, remémoration du passé, représentations inconscientes, comportements) de son premier environnement humain.

Les principales questions portent respectivement sur :

·                   les troubles psychopathologiques maternels et paternels dans la période périnatale (troubles de l’humeur et de la personnalité, troubles des conduites, addictions parentales, maltraitances et négligences) ;

·                   les dysfonctionnements de l’enfant pendant le premier semestre (dysfonctionnements psychosomatiques, développement psycho-affectif précoce, problématique de l’autisme précoce et des évolutions déficitaires) ;

·                   les avancées récentes dans la technologie de la reproduction humaine et dans les connaissances génétiques ouvrent des questions inédites telles que celle des conséquences psychopathologiques et psychologiques des nouveaux modes de reproduction et des diagnostics ante-natals des handicaps génétiques.

 

3 - Les nouvelles configurations de la parentalité

 

Transformations sociales et conséquences des avancées scientifiques ont profondément modifié l'organisation familiale au fil des dernières décennies. La contractualisation de l'union de deux personnes du même sexe n'avait jusqu'à présent jamais été envisagée par aucune société, ce qui donne la mesure des déplacements en cours, sans que l'on puisse pour autant considérer les formes  de parentalité qui ont prévalu jusqu'ici comme l'incarnation d'une norme "anthropologique".

Une interrogation  est nécessaire sur les "invariants anthropologiques" et leur mise en cause dans les sociétés contemporaines. Il s'agit là d'un champ de recherche pratiquement neuf et d'une richesse potentielle évidente, où toute une dimension interdisciplinaire (histoire, anthropologie, droit…) s'impose, qui correspond parfaitement aux perspectives épistémologiques de ce DEA.

 

 

COURS MAGISTRAUX

 

1- Cours théorique 4 intervenants :                 

 

-                     Drina Candilis- Huisman : Procréation, parentalité                   

-                     Sylvie Le Poulichet : Addictions et processus d’auto-engendrement   

-                     Monique David-Ménard : Masculin féminin dans la pratique de la psychanalyse

-                     Catherine Cyssau : « Phylogénèse et psychopathologie des troubles transgénérationnels : le rôle de la sexualité dans l’évolution psychique »

 

2- Cours méthodologiques  4 intervenants :                      

 

-                     Ouriel Rosenblum et Gisèle Apter-Danon : « L’infantile à l’œuvre dans l’approche psychopathologique du parent en devenir »

-                     Houriya Abdelouaed : « Problématique de l’exclusion ou la précarité de l’inscription »

-                     Simone Sausse Korff : « La clinique du handicap »                                                                

-                     Régine Waintrater : « Du récit de vie à la psychothérapie : quelques positions du clinicien chercheur »

 

                        SÉMINAIRES DE RECHERCHE

 

1- Professeur Jacques André : « L’indifférence des sexes ».

2- Mme Catherine Cyssau (H.D.R.) : « Variations psychopathologiques et actualité de l’originaire »

3-Mme Monique David-Ménard (H.D.R.) : « La pratique de la psychanalyse et la pensée de Gilles Deleuze »

4- M. Patrick Guyomard (H.D.R.) : « Sujet, sexualité, identification »

5- Professeur Sylvie Le Poulichet : « La clinique de l’informe ».

6-Professeur Michel Tort : « Actualité sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et de la filiation »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D- Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps                (responsable : Professeur Paul-Laurent Assoun)

 

Comme l’intitulé l’indique, il s’agit de développer une articulation concrète entre l’anthropologie et les cliniques du corps, car la consistance des questions concernant les « usages du corps », la variété des troubles somatiques (ou somato-formes), la diversité des représentations du corps requièrent une démarche de recherche pluridisciplinaire unissant la psychanalyse aux diverses disciplines qui rendent compte des différences culturelles (sociologie, ethnologie, histoire, etc.) en un lieu (celui du soma) où se conjuguent des déterminations diverses (inconscientes, physiologiques, culturelles).

La lecture clinique des symptômes du corps exige un savoir pluridimensionnel permettant de prendre en compte la complexité des formes d’expression de la souffrance des corps, configurées aussi bien par le registre organique que par la position subjective du patient (par exemple : plainte dépressive) et la logique culturelle de son univers socio-historique de référence.

                On désigne sous la rubrique « pratiques cliniques du corps » l’ensemble des pratiques où la prise en charge du symptôme somatique requiert l’intervention du spécialiste, dans le cadre des sociétés modernes comme dans celui des sociétés traditionnelles. Les figures cliniques où la prise en compte du corps est impliquée pourront dès lors être aussi diverses que celles que rencontrent le psychologue clinicien ou le chercheur dans les pratiques médicales (cancérologie, traitement du sida, de l’épilepsie, approche des troubles somatoformes…), dans les pratiques psychiatriques (anorexies, boulimies, conduites de dépendance, troubles hystériques, psychoses, troubles du sommeil, dépressions…) ou dans les traitements magiques ou chamaniques des souffrances du corps dans les sociétés traditionnelles. Les patients rencontrés dans les services médicaux et qui ont eu recours à une approche thérapeutique traditionnelle nous amènent à confronter les formes d’expression de la souffrance des corps et les dispositifs de soins dans le double contexte médecine scientifique-médecine traditionnelle. Il faudra donc promouvoir les recherches sur les souffrances du corps dans les sociétés traditionnelles.

L’analyse de la souffrance du corps n’est pas séparable de celle du corps « sain », normé, voire idéal, qui varie selon les cultures. D’où une interrogation beaucoup plus générale sur ce qu’est un corps pour un sujet symboliquement déterminé à la fois eu égard à la causalité inconsciente et dans ses rapports avec les normes médico-sociales en vigueur. D’où notre problématique consistant à aborder spécifiquement la souffrance du corps par la conjugaison de la psychanalyse qui prend en compte les modalités subjectives de cette souffrance et des sciences sociales qui rendent compte des modes culturels sous lesquels elle s’exprime.

Les enjeux scientifiques de cet enseignement de DEA visent donc à contribuer à l’élaboration d’une « science du corps » interdisciplinaire, œuvrant sur le terrain privilégié de la formation clinique. Ce DEA trouve sa particularité d’être enraciné et contextualisé dans le débat actuel sur les divers modes de déchiffrement des symptômes corporels (des neurosciences à la psychanalyse et à la psychosomatique). L’accent distinctif de cet enseignement, portant sur l’articulation spécifique entre l’anthropologie culturelle d’orientation psychanalytique et le savoir de la psychopathologie clinique, suppose également un approfondissement des catégories d’une psychopathologie fondamentale des figures du corps.

                Ce DEA s’inscrit dans l’effort de restructuration de la recherche en psychopathologie et psychanalyse initié à l’Université Paris VII par la création en 2000-2001 de l’École doctorale de Recherches en psychanalyse. L’assise scientifique du DEA est constituée par l’Unité Mixte de Recherche « Psychanalyse et pratiques sociales » (UMR 6053 du CNRS, Directeur Markos Zafiropoulos) dont la mission scientifique est de fournir à cette Ecole l’ouverture des « sciences cliniques » vers les « sciences sociales », assurant le désenclavement dont les recherches psychanalytiques ont besoin. Cette UMR représente le noyau CNRS du potentiel de recherche et d’enseignement de l’École doctorale, en même temps qu’il lui confère sa dimension transdisciplinaire, l’UMR réunissant à côté des spécialistes des recherches cliniques des chercheurs en Sociologie, Ethnologie, Science politique, Philosophie, etc. L’UMR 6053, soutenue dans sa démarche par l’Université, le CNRS et le ministère de tutelle, a donc été un élément constitutif essentiel de fondation de l’École doctorale de Recherches en psychanalyse. Son apport pédagogique est indispensable à la transdisciplinarité de la formation des étudiants de l’École et trouve son expression particulière dans ce DEA.L’enseignement du DEA et la réflexion épistémologique qui en forme le socle, ont pour but de fixer la méthodologie et les attendus de la formation des étudiants qui seront confrontés activement avec la réalité de la recherche clinique de terrain (cf. réseau de lieux de stage).

 

 

COURS MAGISTRAUX


1- Cours théoriques

a) L’anthropologie psychanalytique : fondements et genèse (Professeur Paul-Laurent Assoun) –1heure, 1er semestre.

b) Psychanalyse et sciences sociales (Mr Markos Zafiropoulos DR CNRS)- 1heure, 2ème semestre.

 

2- Cours méthodologiques

Ethnologie transculturelle et représentations du corps (M. Boccara et A. Tauzin)-2heures, 2e semestre.

Anthropologie clinique du corps (C. Masson)-1h30, 2e semestre.

 

3- Cours thématiques

Psychanalyse, Loi, Droits. Pathologies du corps et régulation des violences collectives et intercommunautaires. (R. Drai)- 1h30, 1er semestre.

Anthropologie clinique, anthropologie politique : la voix (M. Poizat)- 1heure1/2, 2e semestre.

 

4- Enseignement optionnel

Le corps sexué, le féminin (R. Cevasco)- 1h30, 2e semestre

Entre esprit et corps (D. Duclos)- 3h, 1er semestre

Les approches psychanalytiques de la chose politique (M. Plon)- 2h, 1er semestre


 

 

SÉMINAIRES DE RECHERCHE

 

1- Professeur Paul-Laurent Assoun : « Corps symptôme et culture »

2- Markos Zafiropoulos : « Psychanalyse, techniques du corps et sciences sociales »

3- Max Kohn : « Anthropologie, corps et culture : tradition et modernité »

4-Professeur François Sauvagnat : « Corps et symptôme dans l’histoire de la psychopathologie et de la psychanalyse »

5- Professeur Françoise Labridy : « Corps et inconscient dans les pratiques sportives »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IV     EQUIPES D'ACCUEIL ET EQUIPES INTERNES

 

Ces équipes de recherche sont animées autour de séminaires de recherche. Les étudiants en thèse suivent le séminaire de leur directeur de recherche et s'inscrivent de manière optionnelle à un autre séminaire de leur choix qui peut ou non être dans la même équipe d'accueil.

 

A- Centre d'étude en psychopathologie et psychanalyse (C.E.P.P.) (dir. Professeur J. André)

            Ce centre fédère quatre équipes internes de recherche  qui fonctionnent et sont gérées de manière autonome :

 

 

1. Clinique et théorie des processus psychiques

(Responsable : Professeur M. Tort)

 

[Autres membres : Pr. S. Le Poulichet, Pr émérite M. Dayan, J. Gortais (M.C.), Sausse Korff (M.C.) Pr. M. David-Ménard (H.D.R.), P. Guyomard (M.C. H.D.R. Univers. Paris 8)]

 

Séminaire de S. Le Poulichet : La clinique de l’informe

Le mardi de 14h à 17h (tous les 15 jours)

 

L’informe en psychanalyse désigne à la fois des processus inconscients sous-jacents à des vacillements identificatoires, et les formations symptomatiques qui en résultent : depuis la perte temporaire et partielle de la perception du corps, jusqu’à des passages à l’acte et différentes formations addictives. Dans la clinique de l’informe, c’est bien souvent à travers des identifications inconscientes  une partie « morte » ou « informe » d’un objet, ou à un objet-substance de l’autre, mettant parfois en œuvre d’insolites pénétrations sexuelles inconscientes, que des patients inventent une manière de recomposer un tenant-lieu du moi qui canalise les pulsions sexuelles, quitte à ce que ces dernières miment finalement le mouvement d’une pulsion de mort.

                Dans tous les cas, ce qui rend si caractéristique l’angoisse démesurée que peuvent exprimer les patients confrontés à l’informe, serait qu’un « Je » est pourtant bien là pour éprouver et dire qu’il n’est plus. De plus, ni l’image du moi, ni le lien à l’objet ne peuvent tenir dans une continuité, car sans cesse une chose se renverse en son contraire et une affirmation devient égale à son propre rejet, par un imperceptible et incontrôlable passage de limite.

                Ainsi se manifeste un informe inconscient relevant d’une absence fondamentale de délimitation, sous-jacent à des vacillements identificatoires, à des franchissements de limites ou à des passages d’une forme à une autre. A travers la clinique, cet informe nous confronte finalement à différents modes de processus limites qui conpromettent la stabilité des formes constitutives de l’identité. De tels processus apparaissent quant il existe chez un patient « un espace où le Je peut advenir », mais non se tenir.

 

Séminaire de M. Tort : "Actualité sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et de la filiation  "

Le mercredi de 14h à 16h l’Ecole Normale Supérieure, 48 bd Jourdan, 75014 Paris, salle 8 (secrétariat : 01-43-13-62-20) près du Métro Porte d’Orléans, non loin du RER Cité Universitaire). En collaboration avec le DEA : « Les sexualités : procréation, périnatalité, parentalités », Ecole Doctorale « Recherches en Psychanalyse », Paris VII.

(Responsables : Eric Fassin, Sociologue (ENS, Paris) Eric.Fassin@ens.fr, Michel Feher, Philosophe (Zone, New York) mifeher@aol.com, Michel Tort, Psychanalyste (Paris VII) Michel.Tort@wanadoo.fr)

 

Aujourd’hui en France, les questions sexuelles sont devenues des enjeux politiques explicites. Aux controverses qui ont précédé l’institution du PACS, l’inscription de la parité dans la Constitution et l’adoption de la loi modifiant les conditions de transmission du nom de famille, se sont ajoutés des différends à propos de la bioéthique, du harcèlement et plus généralement des violences sexuelles, ou encore de la pornographie.

Cette actualité sexuelle est l’effet d’une double politisation. D’une part en effet, les questions sexuelles sont traversées par le politique. D’autre part, à l’inverse, les questions politiques sont traversées par le sexe. Le séminaire fera l’hypothèse que ce double mouvement correspond à deux moments, qui se sont succédés à intervalles rapprochés. A la fin des années 1990, ce qui était débattu, c’était avant tout l’opportunité - ou le danger- de modifier les normes régissant les relations entre les sexes et les sexualités, à l’articulation de la vie publique et de la vie privée. En revanche, aujourd’hui, les polémiques émergentes portent plutôt sur le lien présumé entre les bouleversements de l’intimité qui, au cours des dernières décennies, ont affecté le genre, la sexualité, l’amour et la vie familiale, et les évolutions les plus inquiétantes de nos sociétés –montée des populismes ou sentiment d’insécurité.

A une phase d’interrogations sur la « normalité » de certaines disparités (prépondérance des hommes dans les assemblées élues, statut juridique réservé aux couples hétérosexuels, primat du patronyme dans la transmission du nom…), en succéderait donc une autre, où les désaccords concernent avant tout l’impact de l’évolution des rôles sexuels et parentaux sur la détérioration supposée du lien social. Bref, après avoir politisé la sexualité, le genre et la filiation, notre actualité tendrait, de plus en plus, à aborder les enjeux politiques à partir des questions sexuelles.

Le séminaire sera l’occasion de tester l’hypothèse en étudiant au présent l’enchaînement de ces deux moments. Pour ce faire, on s’attachera à retracer les débats eux-mêmes, à souligner leur entrelacement, mais aussi à décrire l’usage des disciplines qu’ils ont convoquées, en particulier la psychanalyse et l’anthropologie, ainsi qu’à analyser un ensemble de représentations littéraires ou cinématographiques qui tout à la fois alimentent et illustrent les discours contemporains sur la sexualité, le genre et la filiation. En outre, on utilisera la comparaison avec d’autres pays, et notamment les Etats-Unis, pour mieux faire ressortir la singularité des débats français et la spécificité de leur chronologie.

La discussion collective se nourrira des exposés proposés par les responsables du séminaire, complétés par des interventions extérieures et des présentations de travaux en cours d’étudiants. Il convient de noter que le séminaire s’adresse non seulement à ceux qui l’aborderaient depuis la psychanalyse ou les sciences sociales, mais aussi, plus largement, à tous ceux qui voient dans cette actualité sexuelle une des clés de notre actualité sociale. On espère ainsi ouvrir la réflexion savante sur une critique politique.

 

 

Séminaire de M. David-Ménard : « Psychanalyse et philosophie en France et en Allemagne »

Le mercredi de 14h à 16h (2e et 4e mercredi du mois)

 

Les emprunts mutuels de la psychanalyse et de la philosophie ont connu depuis cinquante années en France et en Allemagne des développements souvents différents, voire divergents : là où l’Ecole de Francfort privilégiait les questions liées à la socialisation de la vie pulsionnelle et à la sublimation, l’apport de Lacan insistait sur la spécificité du champ de l’inconscient et de la sexualité, tout en redéfinissant  les concepts-clefs de la psychanalyse – le transfert, l’identification, l’altérité, l’automatisme de répétition – en les confrontant  non seulement à Descartes ou à Platon et Aristote, mais aussi à Kant,  Hegel et Frege.

Or,  ces divergences laissent place actuellement à de nouveaux partages : des enseignants-chercheurs travaillant au Brésil (Université de San Paulo), et au Mexique (Université Nationale Autonome de Mexico) proposent de rapprocher les deux moments forts que représentent les noms d’Adorno et de Lacan, pour saisir en quoi la psychanalyse apporte une conception neuve de l’objet, dans le champ de la sexualité mais aussi des sciences. Et dans les croisements des problèmes sociopolitiques et psychanalytiques, certains philosophes issus de l’Ecole de Francfort ( Université Goethe et Institut Sigmund Freud de Francfort) réfléchissent de façon neuve sur les rapports de la violence et de la reconnaissance, empruntant par exemple des concepts à D.Winnicott pour confronter les enjeux identificatoires du transfert avec ce que la philosophie nommait, de façon trop classiquement rationaliste, la “ reconnaissance ”.

L’Ecole doctorale “ Recherches en psychanalyse ” de l’Université Paris VII-Denis Diderot fera, dans des réunions scientifiques, un état des lieux de ces recherches autour du thème “ Méconnaissance et reconnaissance dans le champ de la sexualité ”, dans la perspective d’organiser un colloque international en 2004.

 

 

Séminaire de P. Guyomard : "L’enfant, l’infantile, le sexuel"

Le samedi de 14h à 16h30 (Université de Paris 8)

 

Avant qu’elle ne soit pratiquée avec les enfants, la psychanalyse a découvert l’existence et l’importance da la vie sexuelle des enfants à partir de l’analyse des adultes. Elle a abordé l’enfant à partir de l’infantile : l’enfant dans l’adulte.

La disposition perverse polymorphe de l’enfant modifie en retour le regard sur l’adulte. Elle problématise le recouvrement du sexuel par le génital comme ses prolongements normatifs. La norme est plus œudipienne que génitale. Le terme de psycho-sexualité problématise les impasses de la satisfaction.

Comment penser les relations entre l’enfant, l’infantile et le sexuel ?

 

2. Interactions de la psychanalyse

(Responsable : Professeur S. de Mijolla-Mellor)

 

[Autres membres : M. Cadoret (HDR),  Ph. Chanson (M.C., Paris VII), J.P. Chartier (HDR, Université Catholique de Paris), A. Kiss (M.C., HDR Université de Toulouse), M. Kohn (M. C., HDR Paris VII), M. Moreau-Ricaud (M.C. Université de Tours), P. Pacaud (Paris VII), Pr  M. Porte (Université de Brest), L.E. Prado de Oliveira (HDR), Pr. M. Richir (Directeur de Recherche au FNRS), M. Siksou (M.C., HDR Paris VII), E. Toubiana (M.C. Paris VII), Pr. M. Wolf (Paris VII)]

 

 

Séminaire de S. de Mijolla-Mellor : «Les interactions de la psychanalyse»

Le mardi de 12h30 à 14h (hebdomadaire à l’Hôpital Saint Lazare sauf la semaine où a lieu le seminaire à Ste Anne)

 

Plus que sur un ou des thèmes de recherche, ce séminaire est articulé autour d’une problématique commune, celle des «Interactions de la psychanalyse». On entend par là, une confrontation des discours que tiennent les diverses disciplines sur leurs objets et leurs méthodes avec la psychanalyse. On travaille ainsi aussi bien l’emprunt des modèles, la pénétration réciproque des concepts, que la spécificité des champs du savoir, leur imperméabilité éventuelle et donc les limites de ces interactions.

La dimension historique d’une telle réflexion est toujours présente, interrogeant ces disciplines à partir de leurs lieux de naissance et des conditions socioculturelles de l’exercice de leurs pratiques. Il ne s’agit pas de «psychanalyse appliquée», mais d’une approche nouvelle qui prend en compte non seulement l’impact et les retentissements de la découverte freudienne de l’inconscient dans les Sciences de l’Homme, mais aussi les effets des modèles propres à ces domaines sur la psychanalyse elle-même, comme méthode et théorie de la cure.

Les thèmes de travail sont directement en liaison avec les sujets des thèses et mémoires de D.E.A. des étudiants qui participent. Ces sujets se regroupent autour d’axes thématiques qui sont les suivants :
A - Interactions Sciences, Philosophie/Psychanalyse,
B - Interactions Champ Culturel/Psychanalyse
C - Interactions Histoire - Politique - Droit - Anthropologie/Psychanalyse.

Les étudiants sont tenus de présenter l’état de leur recherche au moins une fois dans l’année, sous la forme d’un exposé accompagné d’un texte présentant le plan détaillé et une bibliographie précise. Cet exposé est suivi d’une discussion, dont la visée porte à la fois sur la méthodologie (rééquilibrage des parties du plan, progressivité de l’argumentation, etc.) et sur le contenu (discussion des hypothèses, éclairages et controverses...).

L’approche pluridisciplinaire est soutenue par la diversité des spécialités des enseignants-chercheurs qui interviennent (A. Kiss/Politique, B. Galtier/Littérature, P. Pacaud/Anthropologie, P. Cotti/Histoire).

Le nouveau D.E.A. «Psychoses et états-limites» va permettre une accentuation sur la perspective psychopathologique, mais aussi conduire à rattacher les réflexions menées à partir d’autres thèmes sur la problématique de l’archaïque à partir de la psychanalyse, mais aussi de l’étude des mythes. La question de la «clinique des textes», soit la pertinence de l’utilisation de la littérature pour ce qu’elle offre de l’expression du «pathein» et de sa mise en mots, travaillée depuis Freud, est ici simultanément réinterrogée à partir des recherches des étudiants.

 

Séminaire de S. de Mijolla-Mellor : «Penser la psychose»

Un lundi par  mois de 19h30 à 21h (à l’Hôpital Sainte Anne)

 

Ce séminaire qui se tiendra dans l’amphithéâtre du S-13 cette année 2002-2003 correspond à une première collaboration entre l’Ecole Doctorale de Psychanalyse de Paris 7 et le S-13 du Centre Hospitalier Sainte-Anne. Les étudiants qui y participent sont des doctorants en psychologie clinique et des étudiants de maîtrise sélectionnés en fonction de leurs thèmes de recherche. La formule retenue est celle d’un exposé suivi d’une première discussion par un membre du S-13 ou de l’Ecole Doctorale, ou encore par un participant extérieur choisi d’un commun accord. Ce séminaire, ouvert au personnel du Centre Hospitalier, se tiendra un lundi par mois de 19h30 à 21h. Les dates prévues, ainsi que les interventions déjà programmées sont les suivantes :

Le 4 novembre - ouverture du cycle par le Dr. François Caroli, médecin-chef du S-13.

Le 2 décembre - Pr Sophie de Mijolla-Mellor : introduction au thème : « Penser la psychose »

Le 6 janvier - M. Prado de Oliveira : «Penser avec la psychose » 

Le 3 février – Mme Sophie Gayard : « Penser avec la psychose »

Le 3 mars – Mme Tess Ditte, Mme Virginie Feuilloy, M. Alain Rotge (équipe infirmière du 5ème secteur de psychiatrie du Val de Marne, service du Dr Bernard Martin) : « Autant en emporte la vie : l’expérience de soins à domicile »

Le 5 mai – Mme Roselyne Jolbert (cadre infirmier, S-13, Centre Hospitalier Sainte-Anne) : « Vivre avec la psychose : l’équipe infirmière dans la prise en charge du patient psychotique en milieu ambulatoire »

Le 2 juin – Dr Laurent Masclet (psychiatre, assistant, Centre Hospitalier Sainte-Anne) : « Vivre avec la psychose : les représentations qu’ont les psychotiques de la santé mentale ».

 

Séminaire de M. Wolf : « Maturation des processus psychiques : temporalités du symptôme et historicité du discours »

Le mardi de 12h30 à 14h (tous les 15 jours)

 

Les états psychotiques ainsi que les phénomènes critiques survenant dans le cours " normal " de la vie sollicitent la référence à un paradigme freudien ­notamment celui des processus primaires, du détournement de la réalité et du clivage du moi. On sait que Freud accordant à la clinique psychopathologique la valeur d’un grossissement des phénomènes discrets entrant dans la normalité (cf. narcissisme et schizophrénie ou deuil et mélancolie). Mais une des dimensions majeures est la prise en considération métapsychologique de la régression (cf. modèle du rêve) On sait que la psychothérapie analytique accorde ­ sous certaines conditions d’écoute ­ une capacité thérapeutique à l’expérience régressive. D.W. Winnicott (et d’autres à sa suite) a précisé les modalités selon lesquelles la régression ouvre à un progrès vers la guérison, ce qui n’est pas sans poser des questions importantes telles que : la place de l’autre, la réalité interne et la réalité extérieure, la scène intra-psychique et les transformations d’une communication intersubjective.

Certes, peut-on objecter, la théorie et la technique freudiennes se sont surtout réglées sur le modèle de la névrose. Il s’agira donc ici de différencier dans le modèle de la névrose ce qui peut concerner ou non l’approche psychopathologique des phénomènes psychotiques.

Mais il convient de revenir ici à une théorie du symptôme et du sens, car c’est en fonction des présupposés théoriques que l’on peut avoir accès aux temporalités du symptôme et aux conditions de constitution d’une historicité du discours.

En donnant certains appuis sur la phénoménologie du temps et de l’intersubjectivité, le séminaire sera largement consacré à la notion de "maturation des processus psychiques ". Cette maturation à l’œuvre, tout au long de la vie et mise en échec par des effets traumatiques, demande à être reconsidérée non seulement au titre de remaniements économiques, mais en fonction d’une dynamique psychopathologique des âges de la vie.

 

Séminaire de M. Siksou :« L'approche neuro-sensorielle des dysfonctionnements (neuropsychopathologie) »

Le mardi 12h30 à 14h (tous les 15 jours)

 

L'objectif de recherche est de renouveler l'observation clinique en psychopathologie en utilisant les concepts et les méthodes d'investigation inspirés des concepts de la neuropsychologie, de façon à mettre en place un cadre théorique adéquat:

-        à l'observation clinique: les champs d'application incluent des pathologies neurologiques et psychiatriques (psychoses, autisme) mais aussi des domaines plus généraux (difficultés d'apprentissage, déficits liés aux handicaps sensoriels et moteurs).

-        à la prise en charge des dysfonctionnements.

Cette perspective permet d'inclure des travaux qui intéressent au premier plan de la psychopathologie, que l'on traite des processus mentaux (le jugement, la prise de décision, l'énonciation, l'oubli) des productions (le rêve, les hallucinations, l'image mentale) ou encore la modulation de la pensée par les affects  et la sensorialité.

Il ne s'agit pas d'importer un modèle ou un concept d'un champ disciplinaire à l'autre, mais d'intégrer les avancées théoriques.

Des membres extérieurs sont cooptés, en fonction de leur compétence dans des champs spécifiques, psychiatrie, neuropsychologie du développement, handicap sensori-moteur, neurophysiologie des réseaux sensori-moteurs, imagerie cérébrale, approches du langage.

 

 

 

 

 

Séminaire de M. Kohn : Yiddishkeit et  psychanalyse

Le Vendredi 11h-13h

Membres : Jean Baumgarten, David Fuchs, Henri Lewi, André Michels, Gilles Rozier, Robert Samacher, Rosette Tama

 

Lectures de Louis Wolfson

 

Il s’agit d’explorer le fonctionnement de l’inconscient dans la yiddisheyt, dans le monde yiddish, une manière d’être, dont on peut difficilement isoler un élément appelé « culture »,  et de voir comment cela peut interroger la psychanalyse, et réciproquement de questionner  ce monde,  avec les outils de la psychanalyse. Freud est traversé par un effet de yiddish avec le Witz, mais pas seulement. Le travail de réflexion sur la spécificité de la langue yiddish doit être approfondi, dans son rapport à l’écoute d’ autres langues, dans son passage par l’écriture hébraïque, sans qu’il y ait de langue fondamentale, puisqu’il y a plusieurs déterminants linguistiques dans le yiddish. Une approche pluridisciplinaire, anthropologique, linguistique, psychanalytique est donc nécessaire, pour dégager loin des stéréotypes, de l’ignorance, et bien sûr de l’indifférence, toute la richesse d’une culture.

Cette année, nous travaillerons à partir de lectures à plusieurs, sur les livres de  Louis Wolfson, Le schizo et les langues, (Paris, Gallimard, 1970), Ma mère, musicienne, est morte… », (Paris, Navarin, 1984).

Wolfson est meshugge, fou, à moins que ce ne soit nous. Il passe son temps à convertir les mots anglais, que sa mère lui dit, dans d’autres langues qu’il apprend. Et à la fin, il finit par fabriquer du yiddish. Il ne veut pas sentir la langue comme  les autres. Qu’en est- il du noyau psychotique d’une langue ? Qu’en est- il de la langue des écrivains juifs américains?

 

Vendredi 18 octobre 2002, Max Kohn, psychanalyste, Maître de conférences à l’Université Paris 7

Vendredi 14 novembre 2002, Rosette Tama, psychanalyste, Centre Medem pour le yiddish

Vendredi 13 décembre 2002, Robert Samacher, psychanalyste, Maître de conférences à l’Université Paris 7, membre de l’Ecole freudienne.

Vendredi 10 janvier 2003, André Michels, psychiatre, psychanalyste, membre d’espace analytique.

Vendredi 7 mars 2003, Henri Lewi, professeur agrége de lettres classiques

Vendredi 16 mai 2003, Jean Baumgarten, linguiste, Directeur de recherches au CNRS, UMR 7597

 

Séminaire de A. Kiss : « Psychopathologie et déterminants situationnels » :

Le 1er et le 3ème mardi du mois entre décémbre et juin, de 15h à 16h30

 

Quelques chercheurs confirmés en sciences humaines se sont groupés pour mettre en commun leurs études en cours sur l’autonomie. Ce travail se poursuit en 2001/2002. En contrepoint, certains événements récents (actes de terrorisme, déclaration de guerre), appellent une reprise réflexive « à chaud ». Ainsi s ébauche un autre ensemble de travaux autour de la problématique violence et soumission.

Mais, ces changements de régime ne constituent-ils pas justement un constant rappel aux taches fondamentales ? Seul notre contact entretenu au « savoir lent » permet le développement d’un « savoir rapide » à la mesure du présent et qui prépare l’avenir. Le psychologue clinicien doit intervenir dans bien des cas sans la demande de celui qu’il rencontre. De plus, il doit prendre en compte d’autres données que les déterminants subjectifs. Comment ces différences agissent-elles sur le contre-transfert ? Quels développements appellent-elles ? Quelles modifications en résulte-t-il ? En intégrant le travail d’un groupe de recherche interdisciplinaire, ce séminaire se propose de mieux définir et de développer une « psychologie publique » en partant de situations inédites que les psychologues rencontrent et tentent d’assimiler, avec ou sans l’aide d’autres disciplines, au champ de recherche clinique.

 

Séminaire de M. Richir :« Phantasie et Spaltung dans le Moi et dans la conscience. » [séminaire associé au DEA de philosophie, Université de Paris XII]

1er et 4e mercredis du mois, de 16h30 à 19h30 (sauf en janvier)

 

On tentera par une analyse phénoménologique systématique de la Phantasie (fantasme, imagination, phantasia) dans sa relation au Moi, à la conscience et au corps, de mettre en place une configuration architectonique de la Spaltung (du Moi, de la conscience, du corps) dans ses différents cas de figure possibles, en balayant le spectre qui va des états normaux aux états psychotiques. Une bonne lecture des Idéenes ou des Méditations cartésiennes de Husserl est supposée.

 

 

 

Séminaire de J. P. Chartier : « Etude des écrits techniques de Freud »

Un jeudi soir par mois, à 21h – 23 rue du Montparnasse 75006.

Sont commentés et rapprochés des écrits du successeur de Freud dans une approche heuristique les textes suivants :

-        La méthode psychanalytique de Freud

-        La psychothérapie

-        Perspectives d'avenir de la thérapeutique analytique

-        La psychanalyse dite « sauvage »

-        Le maniement de l'interprétation des rêves

-        La dynamique du transfert

-        Le traitement analytique

-        De la fausse reconnaissance au cours du traitement psychanalytique

-        Le début du traitement

-        Remémoration, répétition et élaboration

-        L'amour de transfert

Les voies nouvelles de la thérapeutique psychanalytique

 

 

 

 

3. Le traitement psychique

(Professeur J. André)

 

[Autres membres : H. Abdelouahed (M.C.), M. Baudin (M.C.),  D. Candilis-Huysmans (M.C.), C. Cyssau (M.C. HDR), V. Estellon (M.C. Université de Poitiers), O. Rosemblum (M. C. Université de Lilles), F. Villa (M.C.), R. Waintrater (M.C. Université de Poitiers), M-K. Yi (M.C.)]

 

Séminaire de J. André :« L’indifférence des  sexes »

Le mardi de 10h30 à 12h (à Saint-Lazare) 1er séminaire le 5 novembre 2002.

 

La confrontation de la psychanalyse à ses obstacles, ses impasses, ses limites, tant d’un point de vue pratique que théorique, constitue la toile de fond de ce séminaire depuis plusieurs années. La référence à la problématique borderline y occupe une position privilégiée, celle d’un analysant de ces questions.

L’entrée dans cette réflexion se fera, pour l’année 2002/2003, à partir de l’ « indifférence des sexes ». Qu’il s’agisse de la bisexualité ou de la théorie du choix d’objet homosexuel, ces points de vue classiques ont bien du mal à rendre compte de figures cliniques où le passage d’(une position psychosexuelle à une autre ne se laisse pas définir par les limites habituelles de la différence des sexes, et pas davantage par la figure du déni.

Le séminaire hebdomadaire est couplé avec un séminaire mensuel (ouvert à l’ensemble de l’Ecole Doctorale) de débat avec des intervenants extérieurs (Monique Schneider, Paul Denis, Alain Vanier, Michelle Perrot, Laurence Kahn et Christophe Dejours).

Amphithéâtre du service du Professeur Guelfi, CHU Sainte Anne, 100 rue de la Santé, 75014, Paris. De 20h30 à 22h30, les 21 novembre et 19 décembre 2002, les 23 janvier, 20 mars, 24 avril et 22 mai 2003.

 

Séminaire de C. Cyssau :« Variations psychopathologiques et actualité de l’originaire »

Le lundi de 15h30 à 17h (tous les 15 jours)

 

Quelle est l’incidence d’expériences originaires de soulèvement ou d’effondrement et leur corrélation avec le fonctionnement psychique des névroses, des états-limites, des psychoses ? Cette perspective engage une réévaluation du traumatique et de la dépression, ainsi que de leurs fonctions du point du vue de l’évolution, de la sexualité et de la mémoire. La mélancolie représente une formation psychopathologique d’une mémoire de l’évolution. Comment le phylogénétique intervient et éclaire l’approche des troubles transgénérationnels ? Et d’une façon plus générale, comment une psychopathologie de l’originaire se trouve si fréquemment cohabitée avec une psychopathologie psychiquement organisée sans que l’on puisse ni les séparer ni les confondre ?

Il s’agit encore de concevoir le mode d’investissement attaché aux traces mnésiques. Quelle est la sexualité de l’originaire et comment participe-t-elle à la sexualité infantile et à la sexualité génitale ?

Dans cette perspective, la psychopathologie des limites interroge la notion d’état-limite comme un événement actuel de la culture. Il s’agit de mettre en perspective l’évolution psychopathologique et sexuelle des pathologies limites avec un certain nombre de mutations de la culture que l’art, mais aussi la science et la technique traduisent, dont la psychanalyse ne saurait se tenir à l’écart.

 

Séminaire de Drina  Candilis-Huisman : « Pathologies limites à l’épreuve de la parentalité »

Le mardi de 18h30 à 20h. (1er mardi du mois)

Ce nouveau champ de recherche et d’investigation, qui concerne directement un problème de santé publique, se situe autour du moment crucial de la naissance et des difficultés interactives précoces (troubles psychopathologiques paternels et maternels, dysfonctionnements de l’enfant pendant le premier semestre de vie,…). L’équipe « traitement psychique » a collaboré dans son ensemble au séminaire « Entre mère et fille » (J. André, 2001-2002). La question de la psychothérapie et de ses modalités particulières (parents-enfants, mère-nourrisson) est au centre de cette problématique.

La recherche en psychopathologie est ici indissociable d’une recherche proprement psychologique concernant la connaissance des compétences précoces de l’enfant.

Ce séminaire est co-animé par Gisèle Danon et Annick le Nestour. A  l’Aubier ( Centre de soins mère-enfant de 0 à 2 ans) 121 Av du Gal de Gaulle, Bourg-la-Reine : 1er mardi du mois : 3 décembre, 7 janvier, 4 février, 11 mars, 6 mai, 3 juin.

 

 

4.  Recherches sur l'adolescence

(Responsable : Professeur F. Richard)

 

[Autres membres : Pr. F. Marty (Université de Rouen), M. Cadoret (HDR), J.-B. Chapelier (M.C., HDR,  Université de Poitiers), P. Givre (M.C. Université Paris 7), L.E. Prado de Oliveira (HDR), A. Tassel (M.C. Université Paris 7)

 

 

Séminaire de J.B. Chapelier : « Fantasme d’auto-engendrement à l’adolescence »

Premier mardi du mois à 16h30

             Le fantasme d’auto-engendrement serait aujourd’hui un organisateur central des identifications ainsi que du lien social à l’adolescence. On peut parler à cet égard d’une « loi des pairs ». On étudiera plus particulièrement la dimension archaïque à l’œuvre dans les psychothérapies psychanalytiques de groupes d’enfants et d’adolescents.

 

Séminaire de F. Marty : "Le sexuel pubertaire"

Deuxième et dernier mardi du mois de 12h30 à 14h

 

L’adolescence, dans ses rapports avec la psychanalyse, peut-elle laisser entière la question du statut du génital, voire d’une théorie sexuelle pubertaire ? Il semble nécessaire d’engager la réflexion sur ce thème pour qu’une théorisation de l’adolescence comme processus puisse s’inscrire dans le champ de la psychanalyse, à distance d’un simple constat d’une symptomatologie spécifique et d’une perspective purement développementale. Le séminaire portera cette année sur la question du franchissement du seuil pubertaire et de ses aléas, notamment en ce qui concerne les résistances narcissiques survenant dans l’investissement de l’objet génital (le corps pubère) et celui de la génitalité (l’autre, l’objet d’amour). L’étude de cette clinique incite à questionner les conditions nécessaires à ce franchissement, aussi bien pour ce qui s’ouvre en matière de nouveauté pour l’adolescent lorsque ce franchissement a lieu (rencontre du féminin en soi, identification à la fonction parentale, etc.) que pour ce qui l’entrave lorsqu’il rencontre une impasse dans le processus d’adolescence (fixations narcissique et phallique, problématiques psychotiques, notamment). Il s’agira de mettre au travail la fonction de la latence dans ses rapports avec l’intériorisation de la fonction maternelle, mais aussi de commencer à proposer une théorie du génital comme clé de voûte du sexuel, clé sans laquelle la sexualité humaine serait insensée. Peut-on alors penser une différenciation entre sexuel infantile et sexuel pubertaire ?

Ce séminaire est organisé en commun avec les enseignants chercheurs rattachés à l’équipe de recherches sur l’adolescence et pouvant assurer un co-tutorat des recherches des étudiants du DEA :

-          Mme M. Cadoret

-          Mr JB. Chapelier

-          Mr P. Givre

-          Mr F. Houssier

-          Mme A. Tassel

Si l’année dernière nous avons insisté sur les liens étroits qui unissent génitalité et processus d’adolescence, cette année 2002-2003 nous orienterons notre réflexion à propos de la notion de sexualité génitale dans une double perspective :

-          En définissant sa spécificité et son articulation au sexuel infantile pour préciser la distinction pré-génital/génital,

-          En abordant les problématiques psychopathologiques qui, au moment de l’entrée en adolescence, retardent ou empêchent l’accès à la sexualité génitale.

Dans l’un et l’autre cas, il s’agira d’approfondir la spécificité de la notion de génitalité dans ses rapports au féminin, de préciser en quoi le génital s’inscrit dans un conflit d’investissement narcissico-objectal, en en montrant l’intérêt d’un point de vue clinique, psychopathologique et métapsychologique.

 

 

 

 

 

 

 

Séminaire de F. Richard : « Psychopathologie de l'adolescence, psychoses et états-limites »

Le mardi de 15h à 16h30

 

Ce séminaire est organisé en commun avec les enseignants chercheurs rattachés à l’équipe de recherches sur l’adolescence et pouvant assurer un co-tutorat des recherches des étudiants du DEA :

-          Mme M. Cadoret

-          Mr JB. Chapelier

-          Mr P. Givre

-          Mr F. Houssier

-          M. L.E. Prado de Oliveira.

-          Mme A. Tassel

L'augmentation ces dernières décennies, d'une symptomatologie spécifique de l'adolescence, a suscité des élaborations nouvelles en psychopathologie et un approfondissement des modalités de l'intervention clinique. On peut, à partir de là, se demander si l'adolescence constitue un modèle pour reproblématiser l'ensemble de la psychopathologie. En effet, dans les troubles psychiques à l'adolescence se croisent la névrose, la psychose et les pathologies ni névrotiques ni psychotiques qui peuvent ainsi être reconsidérées dans leur évolutivité et leur complexité.

La destructivité et la propension à l'agir de la psychopathologie adolescente questionne les mutations actuelles du lien  social. L'équipe de recherches sur l'adolescence se propose d'explorer les phénomènes de violence adolescente antisociale et leur dimension de passage initiatique, de conduites à risque ordaliques ou sacrificielles, mais aussi d'expérience créatives. Ce projet répond à des exigences  d'actualité et introduit à une démarche d'interdisciplinarité, avec les sciences sociales et juridiques en particulier.

Processus d'adolescence, états-limites et psychoses de l'adulte:

Etudes des pathologies propres à l'adolescence (folie pubertaire, breakdown, dépressivité, failles narcissiques) ainsi que les pathologies de l'agir et de la dépendance (anorexie/boulimie, toxicomanies) comme prémisses des états-limites plus stables de l'adulte. Questionnement du diagnostic différentiel psychose/état limite et à partir de là reproblématisation du champ de la psychose.

Modalités des prises en charge thérapeutiques:

La situation des pathologies adolescentes  comme crise du développement entre l'enfance et devenir adulte ainsi qu'à l'intersection structurale de la névrose, de la psychose et des pathologies ni névrotiques ni psychotiques, amène la psychanalyse mais aussi la psychiatrie à envisager des modalités de prise en charge thérapeutique adaptées, en particulier la dimension de travail psychanalytique présente au sein des psychothérapies, ce qui introduit à un questionnement concernant la spécificité du processus analytique.

Processus de subjectivation à l'adolescence et "nouveau malaise dans la civilisation":

L'adolescence, caractérisée par une quête d'identité et d'autonomie passant par une négativité, introduit à un processus de subjectivation fragile dont le style pourra être considéré comme exemplaire des troubles contemporains de la subjectivation dans un contexte de "nouveau malaise dans la civilisation" (les contre-cultures adolescentes ainsi que les relations entre littérature et états limites peuvent servir de modèles). On cherchera à mieux cerner et définir la notion de subjectivation par rapport à la topique freudienne (ça moi surmoi) et par rapport à la théorie lacanienne du sujet. La dimension de création dans la cure est ici exemplaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B- Equipe d'accueil : « Médecine, sciences du vivant et psychanalyse (dir. Pr D. Brun)

[Membres rattachés à l’U.F.R. S.H.C et/ou à l’E.A. et au D.E.A : Pr.Pierre Fédida, Gisèle Harrus-Revidi (MC HDR), Pr. Christian Hoffmann, Pr. Alain Vanier, Fethi Benslama (M. C.F. Paris7), Catherine Desprats-Péquignot (M.C.F. Paris7), Catherine Dupuis (M.C.F. Lille), Olivier Douville (M.C.F. Paris X), Dolorès Manzi (M.C.F. Poitiers), Céline Masson (M.C.F. Paris 7), Luc Ridel (M.C.F. Paris 7), Robert Samacher (M.C.F. Paris 7), Karl-Léo Schwering (M.C.F. Paris 7),  Régine Waintrater (MC Paris7). Membres rattachés à d’autres U.F.R. de l’Université Paris 7 : Pr. Jean-Claude Ameisen (DR INSERM), Pr. Antoine Bourillon (Hôpital R. Debré), Pr. Éliane Gluckman (Hôpital St-Louis-Lariboisière), Dr. Marc Espié (Hôpital St-Louis-Lariboisière). Membres rattachés à l’Université Paris 5 – U.F.R. Necker et pour certains à l’E.A. : Pr. Bernard Golse (Hôpital Necker, Université Paris V), Pr. Olivier Dulac (Hôpital St Vincent de Paul), Pr. Pierre Jouannet (Hôpital Cochin), Dr. Anne-Marie Mairesse (Hôpital Necker), Pr. Arnold Munnich (Hôpital Necker), Pr. Patrice Pinell (Université Paris V), Pr. Marie-Sylvie Richard (Maison médicale Jeanne Garnier), Pr. Jean-Christophe Thalabard (INSERM, Hôpital Necker). Membres rattachés à d’autres équipes d’accueil : Pr. Dominique Cupa (Université Paris X), Dr. Marie-José Del Volgo (MCU-PH, HDR, Université Aix-Marseille I), Pr. Giovani Guerra (Université de Florence – Italie), Pr. Roland Gori (Université Aix-Marseille I), Dr. Françoise Gorog (C.H.S. Sainte Anne, Paris), Pr. Philippe Lévy (Université Paris 13), Dr. Frédéric Peillon (C.H.S. Sainte Anne, Paris), Pr. André Sirota (Université Paris X), Dr. Jean-Michel Zucker (Institut Curie)].

 

Le Centre fédère deux équipes internes :

 

1)                Psychique et somatique : les effets de l’inconscient depuis l’enfance (Pr. Danièle Brun)

 

Séminaire de D. Brun : « Habiter son corps »

Le mardi de 14h à 16 h

 

            Dans le cadre des recherches méthodologiques et conceptuelles portant sur ‘Psychanalyse et Médecine’, la place laissée à la créativité psychique ou maintenue pour elle, se présente comme une condition nécessaire, sinon suffisante à la vie du corps. Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement des travaux menés au sein de l’équipe interne du CRPM  ‘Psychique et somatique : les effets de l’inconscient depuis l’enfance’. Il accueille les étudiants de DEA, les thésards, les correspondants du Centre d’études du vivant (CEV).

Le séminaire a lieu le mardi de 14h à 16 h, en salle 104, 1er étage - 107 rue du Fbg St Denis, 75010  aux dates suivantes : 29 octobre 2002, 12 et 26 novembre, 10 décembre, 14 et 28 janvier 2003, 26 février, 4 et 18 mars, 2, 22 et 29 avril, 13 mai.

 

Séminaire de B. Golse : "Filiations et transmissions (corps, psychisme et biologie)"

Un  vendredi par mois de 12h30 à 14 h30

 

            La problématique de la transmission psychique (inter et trans-générationnelle) qui sous-tend les processus de filiation et d'affiliation ainsi que leurs liens dialectiques, n'et qu'un sous-ensemble des phénomènes de transmission d'individu à individu qui se jouent également sur le plan de la biologie et de la génétique.

Corps, psychisme et biologie se trouvent donc impliqués dans ce champ dont l'exploration est aujourd'hui en plein essor.

La transmission génétique et biologique sert-elle de socle et de préforme à la transmission psychique ?

La transmission psychique sert-elle de nouvelle métaphore stimulante pour les recherches sur la transmission biologique et génétique ?

Quels sont aujourd'hui les enjeux psychanalytiques, anthropologiques, philosophiques, juridiques et éthiques de ces nouvelles données, qui, à l'interface de la biologie et de la psychopathologie, s'emblématisent de manière particulière dans le registre des nouveaux modes de procréation.

Ce séminaire a lieu un vendredi par mois de 12h30 à 14 h30 (à partir du mois d’octobre) - Amphithéâtre Maurice Lamy - Pavillon Maurice Lamy - Hôpital Necker-Enfants Malades - 149, rue de Sèvres – 75015 Paris

Renseignements : Secrétariat du service du Professeur B. GOLSE – Madame Danielle BARDOT - Tél : 01 44 49 46 74

 

 

 

 

Séminaire de G. Harrus : «La psychopathologie de la vie quotidienne et ses incidences sur le psychique et le somatique »

Le lundi de 16h à 17h30

 

                Dans le cadre de ce séminaire seront travaillés jusqu'aux marges des concepts tels que:

   - le trauma et ses différentes acceptions: trauma chronique, trauma vide, trauma en creux, trauma "mineur", "primitive agony"; ce qui dans la temporalité traumatique peut être à l'origine de troubles somatiques.

   - Comme les années précédentes l'oralité comme modélisation ou paradigme de la vie psychique.

   - le sensoriel et son ancrage corporel, ses modes d'inscription dans l'inconscient où certaines traces " se construisent" avec le temps comme traces traumatiques.

Ce séminaire aura lieu le lundi de 16 heures à 17.30 salle105

Renseignements: harrus-revidi@wanadoo.fr

 

 

Séminaire de C. Hoffmann : « Le corps et la question de l'affect dans la schizophrénie »

Le mercredi 12h  à 14h 

 

            A partir des pathologies "as if" décrites par H. Deutsch et développées par M. Katan, nous examinerons la particularité clinique de l'absence d'affect dans des situations subjectives à signification oedipienne comme par exemple la rivalité (cf Joyce), notamment à l'adolescence, et souvent accompagnée par l'expérience de séparation avec l'enveloppe corporelle (l'image du corps). Ces pathologies semblent permettre l'étude de phénomènes compensatoires dans les psychoses et d'en appréhender les limites lors du déclenchement d'une psychose (M. Katan donne un exemple princeps d'un adolescent que Lacan reprend dans son séminaire sur "Les psychoses"). Restera à en tenter une élaboration métapsychologique qui pourra s'appuyer en partie sur l'approche phénoménologique de K. Conrad ("Die Beginnende Schizophrénie").

Mercredi 12h  à 14h  à Saint Lazare salle 105

 

 

2)                Actualité de la méthode psychanalytique (Pr. Alain Vanier)

 

Séminaire de A. Vanier : "Le symptôme et l'infantile"

Le mercredi  de 9 h à 12 h

 

Le symptôme analytique suppose sa mise en forme par la psychanalyse, c'est-à-dire une articulation à l'infantile construit par la métapsychologie. Une organisation temporelle particulière est ainsi supposée dont témoigne l'amnésie. Mais le modèle de la théorie des névroses semble moins adéquat pour d'autres organisations psychiques. À partir de situations qui explorent la limite même du champ analytique, un certain nombre de questions peuvent être posées à la métapsychologie et à l'enfance comme modèle ou fiction théorique. Le séminaire s'ouvre ainsi sur l'étude historique du champ des psychoses, sur son approche clinique, aussi bien celle des modes de déclenchement, que celle des solutions et des issues de la crise psychotique. À partir d'une étude sur la conduite des traitements individuels et institutionnels, il sera possible d'interroger les présupposés temporels de nos modèles théoriques. La cure de l'enfant, qu'il s'agisse de la psychopathologie du nourrisson, ou des formes graves comme l'autisme ou les psychoses, conduit à resituer les fictions psychogénétiques qui paraissent nécessaires à l'analyste pour la menée du traitement. D'autre part, dans le champ de la pédiatrie, et, plus généralement de la médecine, les progrès techno-scientifiques - réanimation néonatale, affection congénitale ou héréditaire, maladies chroniques, usage des psychotropes, etc.- ont des effets subjectifs inédits et bouleversent nos repérages cliniques, tout comme les changements historiques et les remaniements culturels : ils nous obligent à reconsidérer les figurations, voire la structure de nos modèles métapsychologiques.

Ce séminaire s’inscrit dans les travaux de l’équipe interne « Actualité de la méthode psychanalytique » du CRPM. Il a lieu le mercredi, de 9 h à 12 h : les 23 Octobre ; 6, 13, 20, 27 Nov. ; 11, 18 Déc. 2002 ; 8, 15, 22, 29 Janv. ; 5 Fév. 2003 ;  puis le mardi 12h-14h : les 14, 21, 28 Mai 2003 - Hôpital Saint Lazare-107 rue du Fbg Saint Denis, 75010 Paris.


C/ Equipe d'accueil : UMR 6053-CNRS / Université : « Psychanalyse et pratiques sociales » (dir. M. Zafiropoulos)

 

[Autres membres : Pr. P. L. Assoun, D. Duclos (D.R. CNRS), M. Plon (D.R. CNRS), M. Boccara (C.R. CNRS, HDR), M.Poizat (C.R. CNRS), A. Tauzin (C.R. CNRS), Pr. R. Drai (Université Aix-Marseilles III), PR. F. Labridy (Université Nancy I), Pr F. Sauvagnat (Université Rennes II), C. Condamin (M.C. Université d’Amiens), A. Escobar (M.C. université d’Amiens), M. Kohn (M.C HDR.), C. Masson (M.C.), O. Nicolle (M.C., Université d’Amiens), M. Santiago (M.C. C N A M), R. Cevasco (Ingénieur d’études CNRS), N Debureaux (Adjoint administratif, Université d’Amines), A. Delrieu (Ingénieur d’études CNRS), J. Diot (Ingénieur d’études CNRS), C. Guitton (Technicien classe normale CNRS), B. Koeppel (Ingénieur d’études CNRS), B. Meheust (Professeur de philosophie), G. Mordant (Assistante ingénieur CNRS), P. Naveau (Ingénieur d’études CNRS), E. Pradoura (Ingénieur d’études CNRS), R. Sarfati (Ingénieur de recherche CNRS)]

 

Séminaire de P. L. Assoun : "Corps, symptôme et culture"

Le mardi de 18h à 19h30

Il s’agit d’accueillir et d’encadrer les travaux qui ont pour objet une question — clinique et culturelle — touchant au somatique, appréhendé à la lueur de la clinique du corps proprement freudienne*. Ce séminaire concerne donc le noyau d’articulation de l’anthropologie psychanalytique avec l’ensemble des pratiques cliniques du corps. Le moment du symptôme a un effet révélatoire d’un conflit — ce qui suppose de saisir l’articulation au réel, au fantasme, à la désintrication pulsionnelle, solidairement avec les représentations culturelles. Situation-limite de « désymbolisation » où le sujet ne peut témoigner d’un conflit que par une « conversion » ou une « incorporation ». Le déchiffrement freudien — métapsychologique — en ses prolongements dans la théorie de Lacan sera mobilisé et actualisé sur les objets cliniques correspondant aux mémoires de recherche, ce qui suppose une (dé)construction de l’ensemble des objets dits « psychosomatiques ». Il s’agira de saisir simultanément comment le choix du symptôme s’opère selon les référents sociaux et symboliques — la référence à la culture n’étant pas simplement un contexte, mais ce qui articule concrètement jouissance sociale et jouissance corporelle, via le symptôme.

 

Séminaire de M. Zafiropoulos : « Psychanalyse, techniques du corps et sciences sociales »

Le mardi de 16h30 à 18h

L’organisation des jouissances du corps (morcellement hystérique, compulsion obsessionnelle, délocalisation psychotique, fétichisme pervers…) relèvent d’une clinique différentielle des structures freudiennes (névrose, psychose, perversion), de même que l’organisation de la pluralité des syndromes médicaux (toxicomanie, anorexie, dépression, pathologie de l’acte, etc.) dont l’unité médicale doit être déconstruite dans le champ freudien pour être reconstruite selon une logique de recherche proprement psychanalytique. L’universalité de cette clinique du cas motive pour le projet freudien une clinique du social d’autant plus lisible dans l’orientation lacanienne que cette clinique met l’accent sur les « mots du symptôme » relevant toujours de la culture de l’analysant et de son groupe d’appartenance. Si les symptômes s’interprètent de leur enveloppe symbolique, en retour ils éclairent donc la conjoncture sociale et son malaise.

Les sciences sociales et la psychanalyse sont convoquées là comme elles sont convoquées pour rendre compte plus généralement des techniques ou des usages du corps variant selon les sociétés et les organisations symptomatiques (homosexualité, troubles somatoformes…), c’est cette perspective de recherche qui sera développée dans le séminaire.

 

Un séminaire « Corps, psychanalyse et pratiques sociales », codirigé par P.-L. Assoun, responsable du DEA, et M. Zafiropoulos, Directeur de l‘équipe d’accueil, a vocation à accueillir les étudiants du DEA et les doctorants, de façon à assurer la cohésion thématique, à développer la méthodologie générale du champ de recherche concerné et à favoriser la constitution de la communauté de recherche par les échanges entre les étudiants de première année de l’Ecole doctorale et les étudiants déjà engagés dans une thèse et bénéficiant à ce titre d’un encadrement doctoral.

Ce séminaire aura lieu tous les quinze jours, en alternance avec les séminaires de recherche de P.-L. Assoun et de M. Zafiropoulos.

 

 

 

 

Séminaire de M. Kohn : « Anthropologie, corps et culture tradition et modernité »

Le mardi de 15 h à 16 h

 

Il s’agit de dégager, en s’inspirant de la psychanalyse, la richesse anthropologique de la culture yiddish et la singularité des corps parlants qui y a lieu. Même si le monde de la Yiddishkeit a disparu avec la Shoah, la langue yiddish continue à exister et à vivre. Beaucoup de monde la parle, l’écrit, la comprend, et l’apprend, que ce soit des Juifs ou pas. C’est une expérience du langage, dans le contexte d’un multilinguisme de fait. La question que pose le Yiddish en Europe, quand les frontières territoriales ne recouvrent pas les frontières linguistiques, et même quand elle migre à l’Ouest, aux Etats-Unis, est la suivante : Où est une langue ? Nous reprendrons  l’analyse de la crise de la culture que fait Hannah Arendt, et l’importance qu’elle accorde à l’activité de pensée à l’âge moderne qui ne peut recourir à la tradition

 

 

Séminaire de F. Sauvagnat : « Corps et symptôme dans l’histoire de la psychopathologie et de la psychanalyse »

Le lundi de 14h30 à 16h

 

On proposera un repérage anthropologique des enjeux soulevés par la question du corps dans la construction des entités cliniques de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle, en insistant notamment sur le rôle de concepts-clés : les avatars du vitalisme (notamment américains et germanophones), les figures du « psycho-somatique », les modes de l’automaticité, les théories de la séparation, les paradoxes de la sexuation, les théories du « corps vérifiable » et du corps remplaçable.

 

 

 

 

 

V      EQUIPES ET CENTRES DE RECHERCHE EN RATTACHEMENT SECONDAIRE

 

            Il s'agit d'équipes ou de centres de recherches indépendants de l'Ecole Doctorale mais qui ont conclu avec elle une possibilité d'ouvrir leurs séminaires aux doctorants en fonction de leurs thématiques de recherche dans une optique transdisciplinaire. Ces enseignements sont optionnels.

 

A/ Centre d' Etudes du Vivant

 

·         Séminaire « La pratique de la psychanalyse et la pensée de Gilles Deleuze » [M. David-Ménard]

·         Séminaire « Philosophie de la biologie : débats contemporains » [J. Gayon]

·         Séminaire «  La technique et la vie » [D. Lecourt]

·         Séminaire « Le droit entre subjectivité et objectivité. Le patrimoine commun de l'humanité peut-il fonder un statut de la nature et du vivant ? » [M. Chemillier-Gendreau]

·         Séminaire « Le droit des malades comme indicateur de la relation medecin/patient » [D. Thouvenin]

·         Séminaire « Transmission, norme et langages de la norme » [G Nicolau en collaboration avec le Laboratoire d'analyse critique du juridique]

·         Séminaire « Soigner les passions » [P. Nouvel en collaboration avec le Collège international de philosophie]

·         Séminaire « La biologie et l'avenir de la psychanalyse » [M. David-Ménard et S. Stoléru]

·         Séminaire « Habiter son corps » [D. Brun en collaboration avec SHC et le CHU Necker-Enfants malades]

·         Séminaire « Réductionnisme et Emergence » [M.-C. Maurel et P.-A. Miquel]

·         Séminaire « Genre, pouvoir et politique : biologisation des rapports de domination » [S. Dayan-Herzbrun et N. Murard]

·         Séminaire « Enjeux éthiques face à la maladie grave et à la fin de vie » [R. Zittoun]

 

 

B/ U.F.R. Science des textes et des documents (J. Kristeva)

 

·         Séminaire « Le génie féminin : Colette » [J. Kristeva]

·         Séminaire « Masculin, féminin, neutre » [E. Grossman]

·         Séminaire « Une histoire de la vérité » [B. Sichere]

 

 

 

Pour s'inscrire, s'adresser à :

 

·         Centre d'Etudes du Vivant

2, Place Jussieu, 75251 Paris Cedex 05

case courrier 7041, Tour 16, 3ème étage.

Tél. et fax : 01 44 27 63 78

Email : cev@paris7.jussieu.fr (Mme Benjamine Weill)

 

·         U.F.R. Sciences des textes et des documents

Jussieu. Tour 34-44, 2ème étage

Tel et Fax : 01 44 27 63 71

E-mail :kristeva@paris7.jussieu.fr

VI     PROGRAMMES DE RECHERCHE

 

1.                 Programmes inter-équipes et interdisciplinaires en lien avec d’autres Ecoles Doctorales ou Centres de recherches nationaux ou internationaux

 

A - « La pensée archaïque individuelle et collective » (Responsable : Pr. S. de Mijolla-Mellor)

 

Ce programme de recherches sur 4 ans regroupe des psychanalystes, des anthropologues et des juristes dans un projet interdisciplinaire qui a pour objet de reparcourir et d’entrecroiser les diverses approches des notions de « primitif », « archaïque », « originel », au niveau individuel et collectif. Il s’agit tout d’abord de collecter et d’interroger les nombreux travaux auxquels ces thèmes ont donné lieu, puis de s’efforcer de dégager des axes de questionnement commun aux diverses disciplines envisagées.

Trois groupes de recherche fonctionneront donc de manière coordonnée en se fixant des objets et des hypothèses communs pour en étudier conjointement l’extension possible :

1) Perspective psychanalytique : « La pensée archaïque chez l’enfant et chez l’adulte » [Pr. S. de Mijolla-Mellor (Univ. Paris 7), Pr. M. Porte (Univ. de Brest), Pr. S. Le Poulichet (Univ. Paris 7), Mme S. Korff-Sausse (MCF Paris 7)], Pr. F. Richard (Univ. Paris 7)

2) Perspective anthropologique : « Les mouvements collectifs religieux, magico-religieux et politico-religieux » [P. Bidou (CNRS), C. Fortier (Lab. Collège de France), J. Galinier (Univ. Paris X/CNRS), B. Juillerat (CNRS), P. Pacaud (Coordinateur Univ. Paris 7)]

3) Perspective juridique : « Du sentiment du droit à l’énoncé de la loi » (en cours d’élaboration)

Des liens sont établis sur un plan international en vue d’une communication en « Panel » dans le cadre du 43ème Congrès de l’A.P.I. à Toronto au Canada en juillet 2003.

Ce « Panel » comprendra les présentations de :

-          Nancy Chodorow (Oaxland – USA)

-          Francis Baudry (New-York – USA)

-          Isabelle Las Vergnas (Univ. Montréal – Canada)

-          Sophie de Mijolla-Mellor (Univ. Paris 7 – France)

sur le thème : « La pensée archaïque individuelle et collective du point de vue des interactions de la psychanalyse »

-   Méthode : les groupes travaillent individuellement et communiquent leurs textes aux deux autres groupes au fur et à mesure de l’élaboration. Des rencontres annuelles (colloques) sont prévues pour établir les échanges et discussions de ces travaux.

-   Objet : les textes seront regroupés et publiés dans un ouvrage collectif.

 

Ce travail devrait amener à repenser en des termes dégagés des postulats de la phylogenèse, le fonctionnement de l’archaïque dans l’actuel et remettre ainsi en question les notions de régression et de progrès. Portant sur des faits individuels et collectifs, cette recherche contribuera à une meilleurs compréhension de ces fonctionnements de pensée, vécus comme étranges ou étrangers et donc à leur intégration et à la reconnaissance de leur éventuelle fécondité. Elle permettra également de renouveler au niveau de la psychanalyse du droit et de l’anthropologie une réflexion sur les fondements, dans l’apport mutuel qu’offre cette approche interdisciplinaire. Elle peut enfin servir de point de départ à une réflexion pratique dans le domaine juridique et politique de la  vita civilis impensable sans une prise en considération de l’individu dans sa dimension consciente et inconsciente.

 

 

B-    Projet sur « Psychopathologie et psychanalyse du « sujet urbain » : malaise et symptôme »

Responsable et coordinateur : Paul-Laurent ASSOUN

 

Ce projet de recherche est inséré dans le cadre du P.P.F. (Plan Pluri-Formation)  « Sciences de la ville » (Paris VII, Ecole d’architecture de Paris) habilité par le Conseil scientifique et le Conseil d’administration de l’Université ParisVII en 2002 et transmis au Ministère de la Recherche en vue d’un évalutation imminente. Projet particulièrement porteur quant aux enjeux scientifiques de la refondation de l’Université Paris VII sur le site Paris-Rive Gauche (Tolbiac). Paul-Laurent Assoun, responsable scientifique de l’une des quatre thématiques du projet gloabal, membre du conseil scientifique du P.P.F., dont Evelyne Cohen (GHSS) assume la coordination générale, a pour tâche de regrouper l’ensemble des contributions potentielles des chercheurs de l’Ecole Doctorale « Recherches en Psychanalyse » impliquant  la dimension urbaine dans leurs champs propres et leurs thématiques. Ce projet repose sur une dynamique interdisciplinaire et contribue à dégager des thématiques communes au secteur Lettres Sciences de l’Homme, en cours de restructuration.

Ont déjà manifesté leur intérêt l’U.M.R. « Psychanalyse et pratiques sociales », l’Equipe de Recherche sur l’Adolescence, dirigée par François Richard, l’équipe « Interactions de la psychanalyse » dirigée par S. de Mijolla-Mellor ainsi que Maryse Siksou et Luc Ridel.

En septembre 2002, une journée d’étude a eu lieu pour une réflexion sur la création d’un observatoire de changement urbain. Le programme des manifestations scientifiques doit faire l’objet d’une information dans les prochains mois.

 

1)    - Attendus méthodologiques

 

 

La contribution de la psychanalyse et de la psychopathologie eux « sciences de la ville » est fondée sur une problématique générique « Psychanalyse et pratiques sociales ». C’est en effet dans la mesure où la psychanalyse est plus qu’un « psychologie appliquée », soit une théorie des conditions inconscientes du lien social qu’elle est habilitée à intervenir sur le champ de la modernité et de ses « symptômes ». C’est depuis cet impératif pluridisciplinaire que la question se pose et se travaille. Le fait urbain apparaît là capital et proprement symptomatique.

La question générale peut être formulée comme suit : dans quelle mesure le contexte urbain a-t-il contribué à une reconfiguration des formes de symptomatologie ? Il ne s’agit donc pas d’un complément « psychologique » à la théorie de la ville, mais d’une approche de la ville en son envers inconscient. La question du « malaise de la ville » paraphrase la rubrique freudinne du « Malaise dans la culture » et ouvre un champ de recherche original et nécessaire, afin d’envisager le malaise social depuis l’ « autre scène » de l’inconscient.

Au plan pratique, il s’agit de mesurer la portée de cette symptômatologie pour envisager l’écoute clinique requise et sa portée pour la prise en compte du réel même de ce qui se joue.

Au plan épistémologique, il s’agit de contribuer à « construire des outiles méthodologiques et théoriques » d’une science de la ville ; au plan du contenu, elle permet de contribuer à un « observatoire du changement urbain » à travers la détermination structurale inconsciente. La réfraction de « contextes sociétaux divers à différentes époques » requiert une dimension d’anthropologie psychanalytique dont les outiles sont précisément mis au point dans l’équipe d’accueil.

 

2)    - Problématique : « malaise dans la ville »

 

Dans quelle mesure l’émergence du fait urbain – depuis la seconde révolution industrielle et la constitution des métropoles – a-t-elle affecté la position du sujet dans son rapport à l’autre, via l’espace urbain ? Dans quelle mesure le « malais de (dans) la ville » porte-t-il à l’expression le « malais de (dans) dans la civilisation » diagnostiquée dans l’ouvrage de Freud ?

Il est remarquable que le créateur de la psychanalyse situe sa contribution en rapport avec la « nervosité moderne » dont le contexte urbain (transports, phénomène de masse) est déterminant.

On partira de ce descriptif datable de 1908 pour saisir la genèse de la théorie freudienne ultérieure :

-          comment la ville intervient-elle dans le lien social ?

-          en quoi le symptôme urbain s’articule-t-il au « malaise de la culture » ?

La référence au symptôme est un moyen de saisir l’espace urbain comme révélateur.

Il s’agit de comprendre :

-          d’une part l’articulation entre le contexte urbain et la pathologie

-          d’autre part la notion de pathologie urbaine, c’est-à-dire induite du contexte urbain.

Le symptômes et un moyen de revenir à la question de l’émergence du fait urbain et de son impact inconscient effectif.

Il est intéressant de montrer ce que la psychanalyse peut apporter en propre, en écho à certains apports de la « microsociologie » (Ecole de Chiczgo, interactionnisme symbolique) ou de la psychologie sociale. Contribution à une « anthropologie de la modernité » en sa dimension inconsciente.

 

Thématique prévisionnelle :

 

1)- Symptôme et fait urbain :

·         Espace urbain et symptôme : les agoraphobies.

·         Espace et psychose.

2)- Pathologies sociales. Anthropologie psychanalytique de la modernité urbaine. Espace urbain et criminalité :

·         Crime et délit : le symptôme social de la ville.

·         Ville et toxicomanie.

·         Adolescence et habitus urbain.

 

Une contribution de l’Ecole Doctorale est envisagée, à l’initiative de Paul-Laurent Assoun, dans le cadre du programme d’échanges culturels avec la Cité des Sciences de la Villette en cours de constitution au sein du Conseil scientifique de l’Université sur la thématique « Science, culture, ville ».

 

C-  Projets de recherche sur « La violence à l’adolescence »

 

Sous la responsabilité de F. Richard, accord de coopération internationale entre l’Université Paris 7 et l’hôpital psychiatrique public de Santiago du Chili (Pr Morlans) et l’Université publique de Santiago du Chili (A. Bilbao), avec une demande de financement à l’organisme de coopération Ecos-conicyt-sud : programme bilatéral de recherche sur la violence adolescente comparée, en Amérique Latine et en France, création au Chili de structures de recherches et de soins (séminaires de formation et de recherches au Chili et en France,premier séminaire de formation à Santiago du Chili en décembre 2002.), A la suite du premier colloque franco-chilien de psychopathologie inter-cuturelle d’avril 2001 à Santiago du Chili, second colloque en décembre 2002 sur « Violence et adolescence » avec A. Bilbao, F. Marty, I. Morlans, R. Parada, F. Richard avec la collaboration de la Société Chilienne de Psychanalyse. Ce projet  bénéficie de la collaboration de C. Chabert (Université Paris 5), M. Botbol (Clinique Dupré), M. Corcos (Institut Mutualiste Montsouris), P. Huerre (Clinique Georges Heuyer) et B. Penot (CEREP).

 

D-  « Histoire de l’U.F.R. de Sciences Humaines Cliniques »

(Responsables : S. de Mijolla, Ph. Chanson)

Ce projet réunit tous les enseignants de l’UFR et en particulier ceux qui ont participé à sa création en 1969 ou l’ont rejoint dans les années 1970/1971. Il s’agit de collecter les souvenirs de cette institution, des enseignants, chercheurs, responsables administratifs, des hommes et des femmes qui l’ont fait vivre aussi bien sur le plan scientifique que relationnel. Un tel projet est pleinement justifié dans la mesure où cette UFR a constitué un jalon capital dans l’enseignement de la psychologie clinique en France et de l’introduction de la psychanalyse à l’Université.

Il donnera lieu à la publication d’un livre qui permettra aux étudiants de mieux connaître les choix et les priojets qui ont été à l’origine de leur UFR et qui constituera également un exemple utile dans des créations du même type en France ou à l’étranger.

 

E- « Psychanalyse et philosophie en France et en Allemagne. Développements brésiliens » (Responsable : Pr. M. David-Ménard)

 

Les emprunts mutuels de la psychanalyse et de la philosophie ont connu depuis cinquante années en France et en Allemagne des développements souvent différents, voire divergents : là où l’Ecole de Francfort privilégiait les questions liées à la socialisation de la vie pulsionnelle et à la sublimation, l’apport de Lacan insistait sur la spécificité du champ de l’inconscient et de la sexualité, tout en redéfinissant les concepts-clés de la psychanalyse – le transfert, l’identification, l’altérité, l’automatisme de répétition – en les confrontant non seulement à Descartes ou à Platon  et Aristote, mais aussi à Kant, Hegel et Frege.

Or, ces divergences laissent place actuellement à de nouveaux partages : des enseignants-chercheurs travaillant au Brésil (Université de Sao Paulo), et au Mexique (Université Nationale Autonome de Mexico) proposent de rapprocher deux moments forts que représentent les noms d’Adorno et de Lacan, pour saisir en quoi la psychanalyse apporte une conception neuve de l’objet, dans le champ de la sexualité mais aussi des sciences. Et dans les croisements des problèmes sociopolitiques et psychanalytiques, certains philosophes issus de l’Ecole de Francfort (Université Goethe et Institut Sigmund Freud de Francfort) réfléchissent de façon neuve sur les rapports de la violence et de la reconnaissance, empruntant par exemple des concepts à D. W. Winnicott pour confronter les enjeux identificatoires du transfert avec ce que la philosophie nommait, de façon trop classiquement rationaliste, la « reconnaissance ».

L’Ecole Doctorale « Recherches en Psychanalyse » de l’Université Paris VII-Denis Diderot fera, dans des réunions scientifiques, un état des lieux de ces recherches autour du thème « Méconnaissance et reconnaissance dans le champ de la sexualité », dan s la perspective d’organiser un colloque international en 2004.

 

 

 

F- Projet : « Université Européenne d’été »

Robert SAMACHER, Responsable du département de Formation Permanente  et Sophie de MIJOLLA, Directrice de l’Ecole Doctorale de L’UFR Sciences Humaines Cliniques.

 

Le Département de Formation Permanente en association avec l’Ecole Doctorale propose à l’approbation du Ministère de l’Education Nationale, un projet d’Université européenne d’été pour la période du 8 au 12 septembre 2003.

Cette Université d’été s’inscrit dans un ensemble d’initiatives qui visent à donner un contenu concret à la notion d’espace universitaire européen.

Les rencontres entre universitaires et chercheurs, étudiants engagés dans un cursus de formation initiale (2e, 3e cycle, doctorants) et de formation continue ainsi qu’aux praticiens des différents pays de la Communauté élargie, devraient permettre la comparaison d’expériences propres à ces pays, portant sur le thème proposé par notre U.F.R. qui est : « Violences dans la modernité ». Les échanges pluridisciplinaires entre les participants, autour d’un thème fort et mobilisateur à résonance mondiale, devraient rendre compte des théories, des méthodes, des applications rencontrées dans ce champ de recherche.

Les axes de réflexion et de recherche s’articuleront autour des notions telles que : violence, droit, loi, culture.

A travers les violences plurielles qu’on envisagera dans divers champs d’exercice intimes ou publics, on s’efforcera de dégager le climat affectif passionnel qui en fait le point commun et la spécificité. Car la violence ne se confond pas avec l’agressivité comme défense voire expansion des limites du sujet. Elle implique à l’inverse un viol, une effraction, c’est une force qui fait exploser simultanément les limites de l’autre et celles du moi. La destruction vient alors matérialiser dans l’agir une indistinction fondamentale qui touche l’identité du sujet qui ne semble pas pouvoir trouver autrement un repérage de lui-même.

Toute situation où l’identité de l’autre est niée n’est-elle pas nécessairement porteuse de cette violence et ne l’engendre t’elle pas fatalement ?

Nous proposons six ateliers, chacun traitera de la thématique dans un domaine d’intervention spécifique : 1° Les violences dans la cité ; 2° Les violences à l’école ou au lycée ; 3° Les violences en psychiatrie ; 4° Les violences en prison ; 5° Les violences dans la guerre et le terrorisme (la question de l’action humanitaire) ; 6° Les violences dans les fictions et les médias.

Cette Université d’été accueillera 50 étudiants venant des 25 pays de la Communauté élargie.

 

2.                 Programmes collectifs internes aux équipes de recherche de l’Ecole Doctorale

 

 

A- Equipe « Recherches sur l’adolescence » (Responsable Pr. F. Richard)

 

a) Histoire des métapsychologies de l’adolescence

(Groupe de recherche animé par P. Givre et A. Tassel) :

Travail sur les concepts paradigmatique des premières constructions métapsychologiques de l’adolescence (P. Blos, H. Deutsch, E. Erikson, S. Rerenczi, A. S.  Freud, M. Klein, B. Winnicott, etc…) pour faire émerger les liens de filiation avec les recherches actuelles (A. Birraux, B. Brusset, R. Cahn,, P. Gutton, Ph. Jeammet, E. Kestemberg, M. Lauser, F. Ladame, etc…) et établir une généalogie des notions et des concepts de l’adolescence. Il s’agit de revisiter les œuvres des auteurs qui ont posé les premiers linéaments d’une métapsychologie des processus d’adolescence pour éclairer la psychopathologie actuelle des adolescents.

 

b) Processus de subjectivation, création dans la cure et processus analytique

(groupe de recherche animé par F. Richard, avec M. Avant, J.-B. Chapelier, Ph. Givre, F. Houssier, F. Marty, C. Rigaud et A. Tassel)

Etude de la spécificité des processus de sublimation dans leur rapport avec la dynamique psychothérapique au cours du travail psychanalytique avec les adolescents. Cette recherche fait suite à une recherche engagée antérieurement sur les relations entre psychanalyse et psychothérapie et dont les premiers résultats sont publiés dans Le travail du psychanalyste en psychothérapie (Dunod, 2002), coordonné par F. Richard.

Elle a lieu en collaboration avec la revue Adolescence (numéro sur « La subjectivation » en préparation) ainsi qu’avec d’autres équipes de l’Equipe d’Accueil Doctoral «Psychanalyse et psychopathologie : à la suite du colloque d’avril 2002 sur «Psychanalyse et anthropologie» organisé par B. Juillerat et P. Pacaud au Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège de France, mise en place d’un groupe de travail sur «Discours mythique et structure œdipienne» ;  participation au projet de colloque 2003 de J.-F. Chiantaretto et M. Tort (équipe «Clinique et théorie des processus psychiques») sur la notion de subjectivation.

                        Cette recherche inclut un volet concernant la façon dont le processus d’adolescence est affecté par les évolutions du lien social et plus particulièrement de l’espace urbain. En effet, celui-ci métaphorise le rapport sensoriel primaire au corps (lieux hors la loi ou secrets, caves, friches) tout en lui donnant des représentations possibles (errance et fugues individuelles, scènes transgressives, agirs groupaux) et des débuts de sublimation (musique, tag, etc.). A partir des travaux de P. Givre et F. Marty sur le rapport des adolescents à la musique, du travail de A. Tassel sur le tag, du travail de M. Cadoret sur la culture adolescente et de F. Richard sur la métaphore initiatique, nous étudierons plus particulièrement les modalités de résurgence de l’archaïque dans le réel pubertaire, l’incidence des défenses perverses et la dimension de virtualité, ce qui débouche sur une métapsychologie de la violence. Les travaux de J.B. Chapelier sur le lien groupal à l’adolescence s’articulent à ce projet.

 

 

c) F. Marty organise plusieurs projets dans le cadre du CILA (Collège International de l’Adolescence »

« Psychanalyse, pédagogie et adolescence »

Ce projet associe le CILA et l’Association du Centre Etienne Marcel (Paris). Il s’agit de recenser, de rassembler, de traduire et de commenter une dizaine de textes majeurs publiés en allemand et en anglais et inédits en français, émanant d’auteurs, pédagogues et psychanalystes s’étant intéressés tout particulièrement à la psychopathologie de l’adolescent (S. Bernfeld, A. Aichhorn, H. Meng, E. Buxbaum, H. Stern, E. Homburger, …). Une publication est prévue aux éditions In Press.

 

En cours d’élaboration : Deux projets de recherche internationaux (débouchant sur des colloques en 2004) :

1)- « France- Amérique Latine » à Montevideo avec des collègues de l’hôpital de Montevideo (Myena, Frioni, I. Maggi, D. Musetti, M. Ulriksen-Vinar) autour de la prise en charge des psychopathologies de l’enfance et de l’adolescence en rapport avec la violence et la maltraitance.

2)- « France-Québec » avec le service de pédopsychiatrie de l’Hôpital Ste Justine de Montréal sur le thème de l’expression de la violence urbaine.

 

 

B- Equipe « Clinique et théories des processus psychiques » (Responsable Pr. M. Tort)

 

a) Groupe de recherche « Effacement de l’identité »

            (animé par Michel Tort et Anne Cadier)

           

Ce séminaire propose de rendre compte d’une pratique clinique singulière, le Bureau des Affaires juridiques de l’Aide sociale à l’enfance, lieu de consultation où se croisent et parfois se confrontent les légitimités juridique, administrative et subjective.

Désormais connues du grand public par les voies médiatiques, les questions du secret des naissances et de l’accouchement sous X peuvent aussi être entendues comme les expressions d’une pratique ancienne du secret et de l’effacement de l’identité des mères qui abandonnent leur enfant à la naissance.

Pour explorer en profondeur les effets de l’effacement par l’administration française de l’identité, qui organise « la mort civile » de l’enfant, nous nous proposons d’associer à cette réflexion clinique et éthique un examen critique des textes de loi qui légifèrent sur le secret et l’anonymat.

 

b) Groupe de recherche sur l’approche psychanalytique du handicap

(organisé par Olivier Rachid Grim et Simone Korff Sausse)

 

 Le passage des frontières, la question de la violence 

« Perversion et créativité s’offrent comme deux chemins possibles dans la difficile élaboration psychique de la réalité insoutenable du handicap », telle a été l’hypothèse de travail sur laquelle le groupe de recherche a travaillé ces deux dernières années. L’expression artistique au sens large, où la question du  désir s’est avérée centrale, a orienté notre recherche vers l’esthétique, les processus de symbolisation et les modes de figuration. Il nous est alors apparu que ces modalités sont toujours une façon de traiter la violence, qui – et les praticiens que nous sommes le savent bien – est inhérente au champ clinique du handicap (violence de l’annonce du diagnostic, violence des soins, violence du rejet social, violence des pratiques d’intégration, violence de la culpabilité, violence induite par la dépendance, etc.) Les présentations de l’année dernière ont évoqué cette violence, chacune à sa manière, selon un fil conducteur qui pourrait être celui de la frontière. Le rêve qui franchit les frontières des processus secondaires et de la rationalité, tel que l’ont valorisé les artistes surréalistes. La laideur, transgression de la beauté. Passage d’une langue à une autre : le conte du petit Chaperon Rouge, la Langue des Signes, la médiation du modelage. La violence de la séduction originaire de Jean Laplanche qui interpelle la frontière entre l’enfant et l’adulte. Hans le nain qui ne peut s’unir charnellement à Cléopâtre la belle trapéziste dans le film « Freaks » de Tod Browning.

En d’autres termes, qu’en est-il des frontières ? quelles frontières, frontière-barrage ou frontière-passage ? En quoi le passage des frontières risque-t-il de générer un déchaînement de la violence ? Voici un modèle conceptuel intéressant à bâtir et développer, puisqu’il semble s’appliquer à la question du handicap et ouvre et intègre cette dernière dans un réseau beaucoup plus vaste de mise en sens, au service d’une meilleure compréhension du fonctionnement de la psyché humaine.

Le groupe se tient le deuxième vendredi de chaque mois de 12h à 14h dans les locaux de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques – Hôpital Saint Lazare, 107 rue du Faubourg Saint Denis, 75010 Paris – salle 109 (1er étage)

Il est ouvert à toute personne intéressée. Pour y participer, contacter Simone Korff-Sausse (0143227559) ou Olivier Rachid Grim (0147170442) le soir.

 

c) Groupe de recherche sur « Autismes, addiction, traumatismes » 

(dirigé par le Pr. S. Le Poulichet)

 

Il s’agit de promouvoir de nouvelles recherches dans ces trois champs thématiques qui peuvent mutuellement s’éclairer, en réunissant régulièrement des chercheurs cliniciens préparant des journées scientifiques et des ouvrages collectifs.

Les membres du Groupe de Recherche :

- Enseignants-chercheurs : J.GORTAIS, S.LE POULICHET, S.SAUSSE.

- Chercheurs associés (Cliniciens spécialisés ayant soutenu une thèse de doctorat, chargés d’enseignement à l’U.F.R Sciences Humaines Cliniques) : I.ATMANI, A.FRANCK, M.GARGIULO, C.LHEUREUX, P.SPOLJAR.

Des professionnels extérieurs seront régulièrement invités à contribuer aux activités du groupe de recherche.

 

 

 

C-      Equipe « Interactions de la psychanalyse » (Responsable Pr. S. de Mijolla-Mellor)

 

a) Groupe de recherche sur « La phénoménologie et la psychothérapie des états limites et des psychoses »

(Sous la direction du Pr M. Wolf, avec les collaborationsde Pr. G.Lanteri-Laura, Pr. M. Richir,  Dr. G. Charbonneau, Dr. M. Madioni, Dr. J.-Cl. Marceau, Dr. J. Chamond)

 

            Les travaux de la phénoménologie se sont développés simultanément à ceux de la psychiatrie et de la psychanalyse. Ils subissent aujourd’hui une influence réciproque. La phénoménologie appartenant à la philosophie ne deviendra pas indépendante. Mais l’approche phénoménologique possède sa propre spécificité et identité. N’aurait-elle pas permis à la psychanalyse et à la psychiatrie de se passer de la philosophie spéculative ?

Le recours à la phénoménologie s’impose dans de nombreuses situations cliniques lors d’une consultation d’urgence ou à visée psychothérapique pour les psychoses et toutes sortes de cas limites.

L’étude des états limites, des pathologies addictives et/ou des pathologies de l’agir n’a pas encore été effectuée par la recherche phénoménologique. Mais il existe des tentatives qui peuvent servir comme modèle dans les publications phénoménologiques des années 80 (Bin Kimura, Blankenburg, Bauersfeld, Lang, Tatossian, Naudin, Tellenbach, etc.)

 

Thèmes :

1. Phénoménologie et Psychiatrie (Pr Lanteri-Laura),

2. Phénoménologie et Psychopathologie, la question du sujet (Pr Richir),

3. Phénoménologie et Psychanalyse (Pr M. Wolf),

4. Daseinsanalyse (Analyse existentielle) et psychothérapie (Dr. G. Charbonneau)

5. L’étude phénoménologique de cas (Dr J.-Cl. Marceau),

6. Une phénoménologie des névroses ? (J. Chamond)

 

b) Groupe de recherche sur les « Droits de l’Homme et Sciences Humaines »

(Sous la direction d’A. Kiss)

 

Thème 2002-2004 : « L’autonomie »

 

L’autonomie est un concept défini dans la plupart des sciences humaines, sans que pour autant ce soit un concept transdisciplinaire. Pour préparer les publications qui fonderont le colloque international consacré à l’autonomie et prévu pour 2004, les participants exposent leurs recherches en cours, et discutent les articulations théoriques et pratiques interdisciplinaires qui lient leurs travaux.

 

 

c) Groupe de recherche de P. Pacaud : « Les mouvements collectifs religieux, magico-religieux et politico-religieux »

 

La psychanalyse a contribué à remodeler le champ épistémologique de l’anthropologie sociale et culturelle, en particulier autour de l’opposition classique entre individuel et collectif devenue factice avec le renouvellement de la seconde topique et la conception historique de l’ontogenèse. L’apport structuraliste, malgré l’engouement qu’il a suscité parmi les anthropologues et les psychanalystes, a montré les limites d’un modèle formaliste fondé sur une théorie linguistique donnant le primat à la structure sur le sens (en termes d’oppositions binaires) et menant au solipsisme, que l’objet soit : les systèmes de parenté et d’alliances, le totémisme, l’analyse des mythes, les processus de pensée, les rites, les rapports entre structure et histoire. L’anthropologie cognitive est en passe de prendre la relève, et du structuralisme, et de la sociobiologie mise à mal par la mise en évidence de son idéologie sous-jacente.

A ce titre, des recherches s’anthropologie et d’anthropologie psychanalytique centrées sur le thème de « la pensée archaïque individuelle et collective », peuvent contribuer à consolider les avancées conjointes. Elle se donne à voir comme passé conservé dans l’actuel et actualisé dans le présent historique sous formes de mouvements collectifs religieux, magico-religieux (cultes du cargo en Mélanésie, rituels thérapeutiques Otomi au Mexique) ou politico-religieux (rituels d’exorcisme syncrétiques malgaches actuellement) Elle se manifeste encore sous la forme de pratiques sociales actuelles d’ostracisme envers les jumeaux (pratiques d’abandon dans le sud est de Madagascar) où les figures du double sont tenues collectivement pour des figures de mort.

 

 

d) Groupe de recherche : « Shmatteh : La mémoire par le rebut »

(Sous la direction de Céline Masson)

Nous proposons, à partir d’un mot yiddish « Shmatteh » (le mauvais tissu, le rebut, fripes ou chiffe) et du travail d’un artiste ayant créé des poupées monstrueuses à partir de ce mot-tissu, de tirer des fils qui nous permettront de travailler, dans un premier temps, la question des langues et de leur transmission, la question identitaire au travers de l’émigration juive d’Europe de l’Est, de la haine et du racisme . Un deuxième temps nous fera travailler la question du profane et du sacré par une étude du mot tissu dans la bible et de sa dimension symbolique (talith, le châle de prière avec lequel on ensevelit le mort après avoir coupé les franges mais aussi le tissu dans les rituels de deuil appelés la Queriah). Enfin, un troisième niveau de recherche (qui sous-tendra l’ensemble) propose de travailler la question du rebut en psychanalyse qui n’est pas sans questionner la fin de l’analyse (re-but) et le destin du symptôme (figure même de la chute). Par ailleurs, nous souhaitons mettre au travail le 19 bergasse, le lieu de Freud et l’architecture même de ce lieu, c’est-à-dire par ce détour, l’homme Freud et sa route (la Moravie) et l’homme Freud et ses langues (Freud a entendu le yiddish, cette langue-mère de l’errance. Par ailleurs son père était « dans les shmattehs » puisqu’il était négociant en textile).

Cette investigation se déploiera comme un terrain de fouilles permettant à chacun d’effectuer un travail du sol : un sol composé de strates où il s’agira de dégager les vestiges c’est-à-dire les traces des histoires singulières dans l’Histoire. Le dispositif proposé visuel-parlé est lui-même construit comme un système mnésique composé de lieux différents. Anachronisme et survivance, hétérogénéité et dissemblance sont des mots clés de cette proposition de travail. Le dispositif visuel serait conçu de telle manière qu’il rende possible une « vision flottante » pour un autre regard. Le dispositif parlé est proposé dans des lieux géographiques différents (travail de la métaphore, déplacement, transport et traduction)   

 

 

 

 

D-      Equipe « Le traitement psychique » (Responsable Pr. J. André)

                           

Thèmes :

1.     La psyché à l'épreuve de la précarité. (Responsable H. Abdelouahed).

2.      L'indifférence des sexes (Responsable J. André, recherche inter-disciplinaire, notamment en relation avec des historiens (Pr. M. Perrot)). Séminaire annuel de J.André (proposé à l'ensemble des étudiants de l'Ecole doctorale), avec la participation de M.Schneider, P.Denis, A.Vanier, M.Perrot, C.Dejours, J.Schaeffer. CHU Sainte-Anne, un soir par mois à partir de nov.2002.

3.     Bisexualité psychique et parentalité (Responsable D.Candilis-Huisman). Avec notamment la participation de J.André, H.David (Univ.de Montréal), M.Dornes (Univ.de Francfort), A. Le Nestour, G.Danon, Mi-Kyung Yi.

4.     Incidences de la problématique borderline en périnatalité. Séminaire co-organisé par D.candilis-Huisman et A.Le Nestour (Clinique de l'Aubier, 6 séances dans l'année à partir de déc.02)

5.     L'oubli du père. Journée scientifique (Responsable R. Waintrater, en coll. Avec le laboratoire de psychologie clinique et psychopathologie, Pr. C. Chabert)

6.     Trouble de la communication et trouble du langage chez l'enfant. (Responsable  F.Villa en relation avec le Laboratoire d’Etudes sur l’acquisition et la pathologie du langage chez l’enfant, UMR CNRS (Pr . L Danon-Boileau)

 

E- Equipe « Actualité de la méthode psychanalytique »  (Responsable Pr. A. Vanier)

Thèmes :

 

1.     Clinique de l’exil (Actualités des aspects culturels et des convergences anthropologie et psychanalyse) : Fethi Benslama et Olivier Douville.

2.     Psychose et modernité :  Christian Hoffmann et Alain Vanier.

 

F- Equipe « Psychique et somatique : les effets de l’inconscient depuis l’enfance »  (Responsable Pr. D. Brun)

Equipe composée d’enseignants Professeurs, HDR et Maitres de conférences, rattachés à Paris 7 et à d’auters universités. Pour connaître la composition de l’équipe consulter la brochure du CRPM. (Réactualisation pour l’année 2002-2003 disponible en janvier 2003)

Parmi les membres de l’équipe, responsables de séminaires de recherche : Bernard Golse (UFR Necker Enfants Malades) ; Gisèle Harrus-Revidi (HDR)

Groupes de travail tenus par les membres de l’équipe : Catherine Desprats-Péquignot, Céline Masson (Psychanalyse et droit), Karl-Léo Schwering, Régine Waintrater…

 

  1. Groupe de travail  « Médecine, psychanalyse, droit (les pratiques mises en questions par la Cité), images de temps et travail de mémoire »

animé par Céline Massson (MC Paris VII), Claire Ambroselli (médecin, chercheur, Hôpital de la Salpêtrière), Pierre Boismenu (philosophe, psychanalyste), Claude Maillard (médecin, psychanalyste, écrivain).

Le Lundi 20h à Jussieu Amphi 56A d’octobre à juin

 

                « Penser ce qui nous arrive » : telle est la proposition de travail de ce groupe. Penser les nouvelles formes de pratiques et les incidences sur les sujets ainsi que les constructions subjectives contemporaines au sein des sociétés démocratiques. Les bouleversements du 20ème siècle ont eu des incidences sur les pratiques professionnelles mais également des conséquences cliniques et théoriques majeures qu’il s’agira d’analyser. D’où et comment penser les pratiques après les évènements du 20ème  siècle ? Quelle transmission et quels praticiens voulons-nous ? Tel sera notre fil de travail qui prendra appui sur des textes de Hannah Arendt, Michel Foucault et Georges Canguilhem. Par ailleurs, il s’agira de faire retour sur les concepts fondamentaux de la psychanalyse et de les discuter au regard des évènements actuels et du malaise dans notre civilisation. Le texte éponyme de Freud servira de texte de référence. Nous interrogerons particulièrement les notions de mémoire et d’oubli, de trauma, de langue et de trace, de temporalité psychique… On  se souvient du propos de Lacan en 1953 : « Qu’elle se veuille agent de guérison, de formation ou de sondage, la psychanalyse n’a qu’un médium : la parole du patient ». « L’évidence du fait » ne nous permet pas d’y céder. Qu’en est-il aujourd’hui, dans le vaste projet de réforme de la Santé mentale, de la parole des sujets en souffrance ? A l’issue de ces réflexions nous poserons la question : quelle éthique pour la psychanalyse ?

Inscription au séminaire en motivant votre demande :

Céline Masson au 06 08 27 73 49 ou par mail : celine.masson@free.fr

 

 

3.     Accords avec Universités étrangères :

 

Pr. Michel Tort

1- Un accord de coopération dans le cadre du projet Ecos a été conclu avec l’Université Diego Portoles  de Santiago du Chili

2- Un accord de coopération a été établi avec l’Université de San Luis de Potossi  (Mexique).

 

M. Prado de Oliveira

Accord  de collaboration avec la Profe. Ana Maria Rudge, directrice du Dept de Psychologie Clinique de la Pontificale Université Catholique de Rio, et avec la revue Psicologia Clinica, qu'elle publie, avec le Prof. Manoel Tosta Berlinck, du Sedes Sapientiae, de São Paulo, et avec leur revue, Revista Latinoamericana de Psicopatologia Fundamental, et avec le Prof. Paul Williams, de la Anglia University School, de Londres.

VII    CALENDRIER DES COLLOQUES ET JOURNÉES D'ÉTUDES

 

 

1.                                     Colloques organisés par l’équipe « Le traitement psychique » (responsable  Pr. J. André)

 

·         « Bisexualité et périnatalité », journée scientifique (26 avril 2003, Jussieu), sous la responsabilité de D.Candilis-Huisman et O. Rosemblum. En relation avec l’unité INSERM « Périnatalité » dirigée par M. Bydlowski et L’Aubier, centre de traitement mère-nourrisson, dirigée par le Dr A. Le Nestour.

 

2.                  Colloques organisés par l’équipe « Médecine, sciences du vivant et psychanalyse » (responsable Pr. Danièle Brun)

 

·           Colloque sur  « Responsabilité du médecin, responsabilité du psychanalyste »

Organisé par D. Brun, B. Golse et A. Vanier

14 et 15 mars 2003.

·           Journée scientifique sur « La faute, la culpabilité, la responsabilité »

Organisée par le CRPM  et le Laboratoire de Recherche en Psychopathologie d’Aix-Marseille 1.

Samedi 8 février 2003.

·           Débat scientifique, sur le  film « Etats de service »

Organisé par le CRPM, le Comité d’éthique de l’HEGP et le service d’Oncologie de l’HEGP (Pr. J.-M. Andrieu)

 

3.                  Colloques organisés par l’équipe «Clinique et théorie des processus psychiques » (responsable Pr. M. Tort)

 

Pr. Sylvie Le Poulichet :

 

·         Journée d’étude : « Sexualités et altérité »

Journée scientifique le 3ème samedi d’octobre 2003, avec M. David-Ménard, M. Dayan, P. Guyomard, S. Sausse, M. Tort.

 

4.                  Colloques organisés par l’équipe « Interactions de la psychanalyse » (responsable Pr. Sophie de Mijolla-Mellor)

 

Pr. Sophie de Mijolla-Mellor 

 

·         Colloque : « La cruauté au féminin »

Organisé par l’École Doctorale de « Recherches en Psychanalyse » en collaboration avec l’École Doctorale « Langue, Littérature, Image », 15 mars 2003, Paris7, Jussieu, Amphi 24.

 

Céline Masson 

 

·           Colloque : « Shmattehs : La mémoire par le rebut »

         Organisé par Universités de Paris-7, de Columbia et de Bar Ilan (Israel) . Colloque visuel et parlé organisé en vision-conférence en mars 2004 dans ces trois lieux géographiques. 

 

 

 

 

 

 

5.                  Colloques organisés par l’équipe « Recherches sur l’adolescence » (responsable Pr. François Richard)

 

Pr. François Richard

 

·         Décembre 2002, second colloque Franco-Chilien de Psychopathologie Interculturelle à Santiago du Chili

« Adolescence et violence » (avec A. Bilbao, F. Marty, I. Morlans, R. Parada, F. Richard et avec la collaboration de la Société Chilienne de Psychanalyse) 

 

·           Colloque prévu pour l’automne 2003 sur « Psychoses et états-limites à l’adolescence »

 

 

Pr. François Marty

 

·         Colloque France-Afrique de l’Ouest, en novembre 2003

                [Sous la responsabilité de F. Marty, en collaboration avec le CILA (Collège International de L’Adolescence), le département de psychologie de l’université Victor Segalen de Bordeaux (Odile Reveyrand-Coulon, MCF), Olivier Douville (Paris 10 et Paris 7)]. Ce colloque réunit des praticiens et des enseignants chercheurs français et africains (Omar N’Doye) concernant certaines régions de l’Afrique de l’Ouest : Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, dans un projet de recherche visant à entreprendre une étude comparative des pathologies adolescentes (particulièrement autour des formes nouvelles de violence et de leur traitement).

 

 

6. Colloques organisés (et co-organisés) par l’UMR 6053 « Psychanalyse et pratiques sociales » (responsable Markos Zafiropoulos DR CNRS)

 

·         Colloque International : « Mythes : pratiques, récits, enjeux théoriques

Dates : du 26 au 30 novembre 2002

Lieux : -Grand auditorium du CNRS, 3, rue Michel-Ange 75016 Paris (26-27 novembre) et aux Salons de l’Institut National des Langues et Cultures Orientales, 2 rue de Lille, 75006 Paris (28-30 novembre)

Comité d’organisation : Michel Boccara, Christine Escarmant, Silvia Mancini, Bertrand Meheust, Dominique Pauvert, Markos Zafiropoulos.

Intervenants : une soixantaine de chercheurs en sciences sociales, psychanalystes, ethnologues, débattront du statut de la notion de mythe dans le champ psychanalytique et de son étendue ethnologique actuelle (Afrique, Asie, Europe, Océanie, Amérique).

 

 

Pr. François Sauvagnat :

 

·         Colloque « Attending the symptom : treatment or cure? »

Organisé par la New Lacanian School, Association Mondiale de Psychanalyse, janvier 2003.

 

·         Congrès de psychothérapie médicale.

Organisé par l’Association Européenne de Psychiatrie, Heidelberg, mai 2003.

 

·         Colloque « Le trauma: ethique des soins et politiques sociales »

Organsé par le Dept de psychologie, Université de Rennes-II, novembre 2003

 

 

VIII  PUBLICATIONS

 

 

Projet de revue :

 

Recherches en Psychanalyse (Les cahiers de l’École Doctorale)

Éditeur : L’Esprit du temps B.P. 107. 33491 Le Bouscat Cedex

 

Objet de la publication : Offrir aux chercheurs de l’École Doctorale, enseignants ou étudiants, un support de publication universitaire de haut niveau scientifique et faire connaître hors de l’Université les travaux de l’École Doctorale, assurant en même temps à celle-ci une cohésion dans la diversité de ses productions. Les textes soumis seront essentiellement des contributions de membres de l’École Doctorale, car il ne s’agit pas d’ajouter une revue de psychanalyse au nombre de celles qui existent déjà en France mais de témoigner dans ce domaine de l’apport spécifique des recherches universitaires. On encouragera particulièrement les étudiants à proposer des articles à partir de leurs mémoires de D.E.A. ou de leurs thèses, en veillant à ce qu’il ne s’agisse pas de résumés mais d’exposés d’idées fortes présentes dans leur recherche.

 

Périodicité :

Deux sorties par an (Avril/Septembre) la première année, puis quatre sorties par an.

 

Comité de lecture et direction :

-     Comité de rédaction et direction selon la structure de l’École Doctorale.

-          Comité scientifique international.

-          Comité de lecture composé de psychanalystes extérieurs à l’Ecole Doctorale.

 

Contenus :

-articles (20 à 25 pages) regroupés en « Etude thématique » définissant le titre du numéro et « dossier » portant sur un thème conjoint ou annexe.

-analyses d’ouvrages présentés par des membres de l’École Doctorale sur les publications de ceux-ci.

-comptes-rendus de Colloques et Journées scientifiques de l’École Doctorale.

-informations propres à l’École Doctorale, notamment soutenances de Thèses.

 

Premier numéro prévu en 2003

 

Le premier numéro aura pour but de réfléchir et d’affiner les spécificités de la position scientifique de la revue sans pour autant chercher à parvenir à une uniformité doctrinale mais au contraire en reflétant autant que possible la diversité des points de vue et des modalités d’approche des équipes qui composent l’Ecole Doctorale. Contrairement à ce que les associations de psychanalystes ont pu connaître, l’Université n’a pas à se soucier de promouvoir une doctrine mais d’assurer à l’inverse une libre circulation de conceptions qui peuvent être contradictoires et trouvent là une aire de dialogue privilégiée.

Ce premier numéro sera donc l’occasion de démontrer une telle aptitude en réunissant les réflexions de chacune des équipes composantes de l’Ecole Doctorale autour du thème : « La recherche en Psychanalyse à l’Université ». 

PARMI LES PUBLICATIONS (depuis 2002)

Ouvrages

-Jacques André, 2002, « Le temps du désespoir », Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF, nov 2002.

 

-Paul Laurent Assoun, Leçons psychanalytiques sur L'Angoisse, Paris, Editions Anthropos / Economica, 2002, 112p.

 

-Danièle Brun, 2002, « Habiter son corps » , Actes du 5ème colloque de « Pédiatrie et Psychanalyse » : La guérison aujourd’hui : Réalités et fantasmes, Ed. Etudes freudiennes, 2002.

 

-Raphaël Draï, Science administrative, éthique et gouvernance, Presses Universitaires d’Aix-Marseille, 2002.

                        

-Denis Duclos, 2002, La Société-Monde : le temps des ruptures, Ed. La Découverte, Recherches-Mauss, Paris, 2002.

 

- Pierre Fédida, Rosine Debray, Christophe Dejours, 2002,  Psychopathologie de l’expérience du corps, Paris, Dunod.

 

-Bernard Golse, 2002, « Présentation » in Le bébé, le psychanalyste et la Métaphore (S. Lebovici), texte revu par B. Golse, M. Rabain-Lebovici et V. Lemaître, Odile Jacob, 2002

 

-Anne Juranville et Jacques André et, 2002, « Fatalités du féminin », Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF, nov 2002.

 

-Adam Kiss, (sous la direction de) 2002, « (Dés)obéissance et Droits Humains. De la psychopathologie à l’anthropologie. » Paris, L’Harmattan.

 

-Max Kohn, Jean Baumgarten (sous la direction de) 2003 L’inconscient du yiddish, Actes du colloque international . 4 mars 2002, Paris,  Antropos Economica

 

-Sylvie Le Poulichet, (sous la direction de) 2001, Les addictions, Paris, PUF, Monographie de psychopathologie. Nouvelle édition 2002.

 

-Sophie de Mijolla-Mellor, 2002, Le besoin de savoir (théories et mythes magico-sexuels dans l’enfance), Paris, Dunod, collection « Psychisme », Février 2002.(Traduction en Italien).

 

-François Richard, 2002, Le travail du psychanalyste en psychothérapie, Paris, Dunod, 2002.

 

-Marc Richir, 2002, L’institution de l’idéalité. Des schématiques phénoménologiques, Mémoires des annales de phénoménologie, Beauvais.

 

-Colette Rigaud, 2002, L’adolescent et ses monstres, Toulouse, Eres, collection Actualités de la psychanalyse, Janvier 2002.

 

-François Sauvagnat, Psychanalyse et criminologie. (à paraître)

 

-Alain Vanier, 2002, Lacan, Paris, Les Belles Lettres, 1998, 2ème édition 2000. Traductions en portugais (brésilien) et coréen à paraître en 2002.

 

-Mareike Wolf, Francis Eustache (sous la direction de) 2002, Trouble neurologique, Conflit psychique, Paris, PUF.

 

 

Articles

-Catherine Cyssau, 2002, « Le fonctionnement obsessionnel chez l’enfant psychotique. Latence et traitement psychique », in La psychiatrie de l’enfant, vol. XLIV, n°2/2001, parution mars 2002, PUF, p. 485-502.

 

-Monique David-Ménard, 2002, « Processus stationnaire et vitesse infinie », in « Le temps du désespoir », direction Jacques André, PUF, 2002.

 

-Pierre Fédida, 2002, « Corps du vide » in Paysages, n°9.

 

-Philippe Givre et al., 2002, « Bulles et capsules de rien dans la problématique anorexique » in Transactions narcissiques à l’adolescence, sous la direction de F. Marty, Paris, Dunod, 2002.

 

-Maryse Siksou, 2002 « La neuropsychologie et l'étude des troubles psychiques. De l'outil étiologique à la méthode séméiologique » in Trouble neurologique et conflit psychique , eds. F. Eustache et M. Wolf, Monographies de psychopathologie, Paris, PUF.

 

-Anne Tassel, 2002, « Un geste d’adolescent : le tag », in Transactions narcissiques à l’adolescence, ouvrage collectif coordonné par F. Marty, Paris, Dunod, collection Inconscient et Culture.

IX - Thèses et HDR

 

 

Habilitations à diriger des recherches (HDR) soutenues :

 

CADORET Anne (dir. Pr. F. Richard) : « Psychisme, corps et œuvre », soutenue en Octobre 2001.

 

CHAPELIER Jean-Bernard (dir. Pr. F. Richard) : « La loi des pairs. Lien groupal à l’adolescence et fantasmes d’auto-engendrement», soutenue le 13 novembre 2002.

 

CYSSAU Catherine  (dir. Pr. P. Fédida) : « Le mouvement et l’affect, variation de l’environnement, variation psychopathologique ; Dynamique psychosexuelle du changement ». Octobre 2001.

 

KISS Adam (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor) : « (Dés)obéissance –Exclusion/inclusion » soutenance le 24 Novembre 2001.

 

 

Habilitation à Diriger des Recherches à soutenir :

 

GAUDILLET-ALLOUCH Eliane (dir. Pr. D. Brun) : « Des techniques du corps à une clinique de l’être. Echecs et dépassements du lien corps/ psyché»,  soutenance prévue le 17 décembre 2002.

 

PRADO de OLIVEIRA Luiz Eduardo (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor) : « La technique psychanalytique et la formation  psychanalytique à l’épreuve des psychoses : histoires et enjeux », soutenance prévue le 13 janvier 2003.

 

 

Thèses soutenues (depuis 2002)

 

ANGEL-FERNANDEZ Maria-Alina, (dir. Pr. J. André), 23 octobre 2002, « Formation d’idéal et homosexualités ».

 

ATMANI Isabelle (dir. Pr. M. Dayan), 20 mars 2002, « Réflexions psychanalytiques sur la torture : problématique de l'emprise, pratique du sacrifice et fonction de l'idéal ».

 

ATSALAKI Amélie (dir. Pr. P. L. Assoun), 5 juin 2002, « La figuration de l’objet drogue dans la vie psychique d’adolescents toxicomanes ».

 

BEAUME-SCARIOT Nicole (dir. Pr. J. André), 9 juillet 2002, « Approche psychanalytique des états limites. Problèmes théoriques et cliniques ».

 

BOUFERDA Sliman (dir. Pr. D. Brun), 6 mars 2002, « Le langage des psychoses : conduite délirante, étrangeté et lisibilité clinique ».

 

CAMPOS DE CERQUEIRA LEITE Adriana (dir. Pr. P. Fédida), 2 juillet 2002, « A la recherche de la souffrance hystérique. L’hystérie et le paradigme de la mélancolie ».

 

CHAVEL Cécile (dir. Pr. P. L. Assoun), 3 juin 2002, « Métapsychologie de l’acte théâtral. Etude clinique sur la jouissance de l’acteur en scène avec son public ».

 

COURT-PHILIPPOT Marie-Noëlle (dir. Pr. P. Fédida), 11 juin 2002, « Les paradoxes de l’analité et du lien anal dans la relation mère-fille. Contribution psychopathologique et psychanalytique à la théorie de la sexualité féminine ».

 

FERNANDEZ Mauricio (dir. Pr. P. L. Assoun), 25 septembre 2002, « Agressivité, narcissisme et fonctions du moi ».

 

GERACE-ALTAMORE Michele Angelo, (dir. Pr. A. Vanier), 29 novembre 2002, « L’amour du transfert. Analogie. La voix de la mère, la voix de Dieu ».

 

LAURU Didier, (dir. Pr. R. Gori), 18 décembre 2002, « Le sujet énamouré ».

 

LUBINO Marie-Cécile, (dir. Pr. J. André), 27 novembre 2002, « L’inhibition dans l’œuvre de S. Freud et lecture(s) du phénomène d’inhibition dans la société guadeloupéenne ».

 

MASSON Anne (dir. Pr. A. Vanier), 21 décembre 2002, « Médecine prédictive et maladies à révélation tardive : l’émergence d’une clinique du risque. Le modèle de la maladie de Huntington et des formes familiales de cancers ».

 

 

MIEL Christian (dir. Pr. J. André), 13 février 2002,  « L’accès à la représentation à partir d’une clinique psychanalytique du toxicomane».

 

PETRESCU Brindusa, (dir. Pr. J. André), 18 décembre 2003,  « L’identification projective : les énigmes d’un concept ».

 

PURPER Diane (dir. Pr. M-C. Mouren-Simeoni, co-dir. Pr R. Jouvent), 29 mai 2002, « Le tempérament chez l’enfant et l’adolescent : évaluation et étude des relations entre tempérament, psychopathologie et indices cognitifs ».

 

SALOME Franck, (dir. Pr. P. Boyer), 19 décembre 2002, « Les toubles de la production du langage chez les patients schizophrènes jeunes : altération des compétences ou des performances ? ».

 

VAN DEN DRIESSCHE Luc, (dir. Pr. D. Brun), 4 décembre 2002, « L’enfant parallèle. La question de l’irrémédiable au regard du narcissisme ».

 

VILA Gilbert, (dir. Pr. R. Jouvent),  10 octobre 2002, « Etats de stress post-traumatique chez l’enfant : réalité et environnement »

 

 

 

Thèses à soutenir durant l’année universitaire 2002-2003 :

 

ACKLIN-MEHRI Pascal, (dir. Pr. M. David-Ménard), « Rencontre avec le temps singulier / pluriel du couple patient / thérapeute »

 

ADAM Rodolphe, (dir. Pr. P.-L. Assoun), « Lacan et Kierkegaard, autour du concept de répétition »

 

BAYRO-CORROCHANO, (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor) : « Les figurations du tactile : psychanalyse et sculpture »

 

BERKI BENHADDAD Zorha, (dir. Pr. A. Vanier), « Troubles anxieux, dépression et VIH »

 

BILBAO Alejandro, (dir. Pr. F. Richard), « L’influence du modèle de la causalité génétique sur la pensée de Freud ».

 

CIVALLERI Caroline (Co-direction : Pr. F. Richard et Mme C. Cyssau), « La fonction de l’écriture comme modalité thérapeutique à l’adolescence ». (Soutenance prévue automne 2003)

 

CORNALBA Vincent (dir. François Richard), « Préadolescence, puberté et fonction de la parole ». (Soutenance prévue automne 2003)

 

DESSONS Marie (dir. Mme C. Cyssau), « La fonction de la métaphore dans l’approche théorico-clinique et psychothérapeutique ». (soutenance prévue automne 2003)

 

FIALON Nadine, (dir. Pr. P.-L. Assoun), « Haime de soi et transformation chirurgicale »

 

FRAZAO SOARES LINHARES Andrea, (dir. Pr. S. Le Poulichet), « Approche psychanalytique de la demande en chirurgie plastique »

 

FREGONESE Myriam, (dir. François Richard), « Pratique de l’écriture et fonction du rythme dans le processus de subjectivation à l’adolescence », (soutenance prévue automne 2003)

 

LAUFER Laurie, (dir. Pr. S. Le Poulichet), « Psychopathologie de la disparition »

 

LEAO Norton, (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor), « Les paradoxes entre l'enseignement et la transmission de la psychanalyse à l'université au Brésil et en France »

 

LE MOAL-SOMMAIRE Annick (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor) « L’espace imaginaire du clown », soutenance prévue mai 2003.

 

MOURADIAN-STAMATIADIS Laurence (dir. Mme C. Cyssau),

« Données constitutionnelles et représentations du destin dans la clinique psychanalytique. Généalogie. Génétique Clinique ». (soutenance prévue fin 2002)

 

MYLONA Eleana, (dir. Pr. F. Richard), « La langue maternelle comme articulateur de l’intrapsychique et de l’intersubjectif ». (soutenance prévue automne 2003)

 

MYTNIC VANCON Brigitte, (dir. Pr. F. Richard), « La chair et l’absence ». (soutenance prévue automne 2003)

 

NAHON Claire Laurence, (dir. Pr. A. Vanier), « Transexualisme et discours sur la sexualité : vers une théorie de la transexualité ?»

 

OTTONI  CARVALHO Vitoria, (dir. Pr. P.-L. Assoun). « Le corps vivant, topos du symptôme », (soutenance prévue 20 janvier 2003)

 

PELLOILE-WROBEL Geneviève, (dir. Pr. D. Brun) ),  « Les fantasmes de maternité chez l’homme », (soutenance prévue printemps 2003)

 

RODRIGUEZ Juan Manuel, (dir. Pr. M. David-Ménard), « Temporalité et structure dans les formations de l'inconscient »

 

 

SANTOS RICCIARDI Frederico, (dir. Pr. M. David-Ménard), « Perspectives au pluriel pour une clinique psychanalytique des psychoses »

 

SANTSCHI Gisèle, (dir. Pr. P.-L. Assoun), « Interdit et empêchement de penser »

 

SHEN Chi Chung, (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor), « Le statut de l'origine  et la conception de l’histoire dans la psychanalyse : études de la conception freudienne de la mémoire », (soutenance prévue 24 février 2003)

 

 

VIERA FRAGA LEVIVIER Ana Paula, (dir. Pr. M. David-Ménart),  « La clinique individuelle et de groupe ».

 

VODICKOVA Paula, (dir. Pr. F. Richard), « Autisme et réel pubertaire ».

 

WANG En-Nan, (dir. Pr. M. David-Ménard), « Le concept de vie en psychanalyse »

 

 

 

 

X     CARNET DE ROUTE

 

Nom et prénom :

Coordonnées :

Adresse :

Télécopie :

Courrier électronique :

 

Directeur de thèse :

Intitulé de l’équipe d’accueil :

Intitulé de la thèse :

 

Année d’inscription :

Rendez-vous de travail avec le directeur de thèse :

Dates :

 

 

Séminaire de l’équipe d’accueil :

Intitulés et dates :

 

 

Participation à des journées d’étude :

Intitulés et dates :

 

 

Participation à des colloques :

Intitulés et dates :

 

 

Missions :

Motifs et dates :

 

 

Publications :

Références et dates :

 

Stages et expérience professionnelle

Description et dates :

 

 

Ce carnet de route invite les doctorants à établir leur parcours personnel de recherche en fonction de leurs thématiques de thèse. Il permet également un suivi des recherches et de l’activité clinique parallèle à celle-ci.

XI    LISTE ET ANNUAIRE DES DIRECTEURS DE RECHERCHE

 

Directeurs de recherche de l’École Doctorale

 Université Paris 7 Denis-Diderot :

 

Jacques ANDRE (Pr)

Paul- Laurent ASSOUN (Pr)

Michel BOCCARA (Chargé de recherche CNRS, HDR)

Danièle BRUN (Pr)

Catherine CYSSAU (MC, HDR)

Denis DUCLOS (DR, CNRS)

Gisèle HARRUS-REVIDI (MC, HDR)

Max KOHN (MC, HDR)

Sylvie Le POULICHET (Pr)

Sophie de MIJOLLA-MELLOR (Pr)

Michel PLON (DR CNRS)

François RICHARD (Pr)

Maryse SIKSOU (Pr)

Michel TORT (Pr)

Alain VANIER (Pr)

Mareike WOLF (Pr)

Markos ZAFIROPOULOS (DR CNRS)

 

 

Directeurs de recherche rattachés à l’Ecole Doctorale

 

Michelle CADORET (HDR)

Jean-Bernard CHAPELIER (MC, HDR Université de Poitiers)

Monique DAVID-MENARD (Pr de Khâgne, Lycée Janson de Sailly, HDR)

Rafaël DRAÏ (Pr, Aix-Marseille III)

Bernard GOLSE (Pr, Université Paris V)

Patrick GUYOMARD (MC, HDR Université Paris VIII)

Christian HOFFMANN (Pr, Université de Poitiers)

Adam KISS (MC, HDR Université de Toulouse)

Françoise LABRIDY (Pr,Université Nancy I)

François MARTY (Pr, Université de Rouen)

Michèle PORTE (Pr, Université de Brest)

Colette RIGAUD (Pr, Université Montpellier III)

Marc RICHIR (Pr, DR FNRS. Université Libre de Bruxelles)

François SAUVAGNAT (Pr, Université de Rennes II)

 

 

 

 


Jacques ANDRE

18, rue Didot 75014 Paris

Tel : 01-45-43-87-69

E-mail : andre.jac@wanadoo.fr

 

Paul- Laurent ASSOUN

144, rue Lecourbe 75015 Paris

Tel : 06-86-91-45-33

 

Michel BOCCARA

Le Bourg LENTILLAC

46400 LATOUILLE-LENTILLAC

Tel : 05-65-11-61-75

E-mail : michel.boccara@libertysurf.fr

 

Danièle BRUN

66, bd Saint-Michel 75006 Paris

Tel : 01-46-34-53-76

E-mail : dan@club-internet.fr

 

Michèle CADORET

8, rue de Bièvre

75005 Paris

Tel : 01-43-25-28-90

 

Jean-Bernard CHAPELIER

16, rue Alsace Lorraine

86000 Poitiers

Tel : 05-49-53-46-93

E-mail : jchapelier@aol.com

 

Catherine CYSSAU

6, impasse Marie Blanche

75018 Paris

Tel : 01 42 54 17 71

E-mail : catherine.cyssau@wanadoo.fr

 

Monique DAVID-MENARD

29, Place du Marché Saint-Honoré

75001 Paris

Tel : 01-42-96-25-69

E-mail : Mdm01@aol.com

 

Raphaël DRAI

UMR 6053, UFR SHC

107 rue du Fbg St Denis

75010 Paris

 

Denis DUCLOS

16, rue Moreau

75012 Paris

 

Bernard GOLSE

Hôpital Necker-Enfants Malades

149, rue de Sèvres 75015 Paris

Tel : 01-44-49-46-74 (Madame Danielle BARDOT)

E-mail : b.golse@svp.ap-hop-paris.fr

 

Patrick GUYOMARD

27, av Mac Mahon 75017 Paris

Tel : 01-47-66-85-18

 

 

 

 

 

Gisèle HARRUS-REVIDI

26, rue du Commandant Mouchotte

75014 Paris

Tel : 01 43 22 53 92

E-mail : harrus-revidi@wanadoo.fr

 

Christian HOFFMANN

34, boulevard de Picpus

75012 Paris

Tel : 06.82.28.99.88

E-mail : christian.hoffmann@mageos.com

 

Adam KISS

La Vérande

Chemin de Pierrefiche

13860 Peyrolles en Provence

Tel et fax : 04 42 67 08 25

E-mail : kiss@univ-aix.fr

 

Max KOHN

56 rue des Martyrs

75009 PARIS

E-mail : maxkohn@wanadoo.fr

 

Françoise LABRIDY

5, rue Bertrand Auerbach

54600 Villers les Nancy

 

Sylvie Le POULICHET

15, rue de Charenton 75012 Paris

Tel : 01-43-41-04-46

 

François MARTY

33, rue de l’Amiral Mouchez 75013 Paris

Tel : 01-45-65-92-55

E-mail : fmarty@cybercable.fr

 

Sophie de MIJOLLA-MELLOR

8, rue du Cdt Mouchotte 75014 Paris

Tel : 01-42-79-05-92

Fax (en semaine) : 01-40-47-04-49

Fax (le week-end) : 01-34-81-10-98

E-mail : s.mijolla-mellor@wanadoo.fr

 

Michel PLON

26 rue du Commandant Mouchotte

75014 PARIS

Tel : 01 -43 –21 –23 -29

 

Michèle PORTE

« Keranna » rue des Embruns

St Guénolé

29760 Penmarch

Tel : 02 98 58 59 11

E-mail : Michele.Bompard-Porte@univ-brest.fr

 

François RICHARD

19, rue de Rochechouart 75009 Paris

Tel : 01-48-78-05-88

E-mail : richard-franc@wanadoo.fr

 

Marc RICHIR

Les bons jeans par les Baux

84410 BEDOIN

Tel : 04-90-65-67-84

 

Colette RIGAUD

4, rue du Douanier Rousseau 75014 Paris

Tel : 01-43-21-46-77

E-mail : C75RIGAUD@aol.com

 

François SAUVAGNAT

40 Av. du Président Wilson

75016 Paris

Tel : 01 56 26 60 92

E-mail : f.sauvagnat@wanadoo.fr

 

Maryse SIKSOU

79, rue Brillat-Savarin 75013 Paris

Tel : 01-45-80-51-86

E-mail : siksou@ccr.jussieu.fr

 

Michel TORT

49, rue de Lancry 75010 Paris

Tel : 01-42-02-43-19

E-mail : Michel.Tort@wanadoo.fr

 

Alain VANIER

47, av paul Doumer 75116 Paris

Tel : 01-45-04-55-06

E-mail : alainvanier@aol.com

 

Mareike WOLF

3, rue du Regard 75006 Paris

Tel : 01-42-22-42-87

E-mail : m14wolf@aol.com

 

Markos ZAFIROPOULOS

171, bd Saint Germain 75006 Paris

Tel : 06-15-41-29-77

E-mail : mzafir@easynet.fr