UNIVERSITÉ PARIS 7 - DENIS DIDEROT
ECOLE DOCTORALE
2002-2003
RECHERCHES EN PSYCHANALYSE
Direction :
Sophie de Mijolla-Mellor
U.F.R. Sciences Humaines Cliniques
107 rue du Faubourg Saint-Denis
75010 Paris
Tél./fax : 01 53 34 90 58 Mél : edoc.psycha@paris7.jussieu.fr
s.mijolla-mellor@paris7.jussieu.fr
Site : scienceshc.free.fr
L'Ecole
Doctorale de Recherches en Psychanalyse est dirigée par Sophie
de Mijolla-Mellor.
Elle
accueille les étudiants de D.E.A. et des équipes doctorales de l'U.F.R. de
Sciences Humaines Cliniques [UFR SHC Paris7-Denis Diderot], Hôpital Saint
Lazare, B.P. 120. 75463 PARIS CEDEX 10.
L'objectif de l'Ecole Doctorale est
d'assurer une formation théorique clinique et méthodologique dans le domaine
des recherches en psychanalyse, conçues en interactions avec les Sciences de
l'Homme et de la Société et les Sciences de la Vie. Cette problématique transdisciplinaire
s'étaye sur la participation au sein de l'École de l'U.M.R. C.N.R.S.
"Psychanalyse et pratiques sociales" (dir. Markos Zafiropoulos), sur
la liaison avec le « Centre d'Études du Vivant », Université Paris 7
et avec les équipes de l’U.F.R. Sciences des Textes et des Documents (dir.
Julia Kristeva – E.D. « Langues, Littérature, image »).
Direction
collégiale :
Sophie de Mijolla-Mellor
Jacques
André, Paul-Laurent Assoun, Danièle Brun, François Richard, Michel Tort,
Alain Vanier, Markos Zafiropoulos.
Accueil
et secrétariat
Accueil
administratif [
inscriptions, constitution et gestion des dossiers des étudiants ]
Salle 106 : Sophie Ben Moussa, Secrétariat des DEA : Ouverture
mardi, mercredi, vendredi de 9h30 - 12h et 14h - 17h
Tél./fax : 01 53 34
90 44 E-mail : deamast@paris7.jussieu.fr
Salle 308 : Yolène Martin, Secrétariat de l’Ecole doctorale (accueil et
gestion des dossiers des doctorants, mise à jour des différentes brochures
relatives à l’Ecole Doctorale, documentation, rendez-vous avec la directrice de
l’Ecole Doctorale et les responsables des équipes) : Ouverture mardi de 13
à 16h, mercredi, jeudi, vendredi de 10h - 12h
Tél./Fax :
01 53 34 90 58 E-mail : edoc.psycha@paris7.jussieu.fr
Les
brochures relatives aux D.E.A. et aux équipes de recherche sont disponibles en
salle 106
SOMMAIRE
I
- Politique scientifique de
l'École Doctorale p.
2
II
- Structure et organisation de l’école Doctorale p. 4
III -
DEA : Cours et Séminaires p.
8
IV - Équipes d'accueil et équipes internes p. 14
V - Équipes et centres de recherche en
rattachement secondaire p. 27
VI - Programmes de recherche p.
28
VII - Calendrier des colloques et journées
d'études p.
37
VIII -
Publications (2002-2003) p.
39
IX - Thèses et H.D.R.(2002-2003) p.
42
X - Carnet de route p.
45
XI - Liste et annuaire des directeurs de
recherche p. 46
L’École Doctorale de
Recherches en psychanalyse est une création originale, unique en France et qui
a vocation à constituer un lieu de formation pluridisciplinaire et d'échanges
scientifiques en référence à la psychanalyse.
Elle assure à
l’étudiant tout au long de ses études doctorales dans le champ défini par son
choix initial en première année [D.E.A.] et précisé lors de l’inscription en
thèse avec son directeur de recherches, un encadrement qui lui permet de faire
aboutir son travail dans les meilleures conditions.
L’Ecole
Doctorale de Recherches en Psychanalyse entend poursuivre et élargir l’axe de
recherche en psychanalyse présent dans l’U.F.R. de Sciences Humaines Cliniques
depuis sa fondation en 1970 [DEA de psychanalyse, Centre de Recherches en Psychanalyse et Psychopathologie dirigés
par Jean Laplanche puis DEA de Psychopathologie
Fondamentale et Psychanalyse et Formation Doctorale associée dirigés par
Pierre Fédida.].
La psychanalyse y est entendue à la fois comme une théorie des processus
psychiques, une clinique spécifique des symptômes psychopathologiques, une
théorie de la cure et une méthode applicable aux divers champs des Sciences de
l’Homme et des faits de Culture. (Centre
d'Etudes en psychopathologie et psychanalyse, dirigé par Jacques André avec
participation de Sophie de Mijolla-Mellor, François Richard, Michel Tort). De nombreuses
thèses, travaux, colloques et missions ont confirmé la nécessité de la présence
à l’Université de la psychanalyse et des psychanalystes et donné à cette
dimension universitaire de la recherche en psychanalyse une notoriété nationale
et internationale.
La
fonction de cette Ecole est d’encadrer et de promouvoir des recherches dans le
domaine de la psychanalyse, elle ne décerne en revanche aucun titre permettant
l’exercice professionnel de la psychanalyse.
Cette
Formation Doctorale s'est toujours fondée sur les Sciences de l’Homme et sur
les Sciences de la vie. Maintenir la spécificité de sa démarche, en la
confrontant dans des interactions transdisciplinaires constitue en effet pour
la recherche en psychanalyse une voie privilégiée, particulièrement à
l’Université.
L’Ecole
Doctorale entend soutenir et approfondir à la fois la spécificité de la
recherche en psychanalyse et en psychopathologie et ses interactions
transdisciplinaires. Ces deux démarches sont complémentaires car c’est la
confrontation de la méthode psychanalytique avec les problématiques spécifiques
issues de divers champs de la science et de la culture, qui contraint cette
méthode à se reconnaître dans ses limites et à s’approfondir. Il ne s’agit pas
d’une simple application de la psychanalyse, mais d’une approche nouvelle qui
prend en compte la découverte de l’inconscient vis-à-vis des sciences
auxquelles elle se confronte, qu’elles concernent l’Homme, la société ou le
Vivant.
Concernant
les liens avec les Sciences de l’Homme et
de la société et le domaine de la Culture,
ils sont inhérents à la psychanalyse elle-même comme méthode d’investigation
qui ne se limite pas à la psychopathologie, mais concerne l’humain dans ses
différentes productions. La psychanalyse a vocation à mener un
approfondissement de ses propres questions par des confrontations avec ses
champs connexes dans les disciplines des Sciences humaines et sociales.
Dans
une perspective à la fois épistémologique et historique, on peut ainsi
confronter les discours que tiennent les diverses disciplines sur leurs objets
et leurs méthodes afin de mettre en lumière les interactions entre la
psychanalyse et les Sciences de l’Homme. On travaille ainsi aussi bien
l’emprunt des modèles, la pénétration réciproque des concepts que la
spécificité des champs du savoir, leur imperméabilité éventuelle et donc les
limites de ces interactions. [Équipe Interactions
de la psychanalyse dirigée par Sophie de Mijolla-Mellor ]. La
dimension historique d’une telle réflexion est toujours présente, interrogeant
ces disciplines à partir de leurs lieux de naissance et des conditions
socioculturelles de l’exercice de leurs pratiques. Les champs concernés sont
tout aussi bien la Sociologie, le Droit, la Littérature, la Philosophie, la
Linguistique ou l’Ethnologie.
Une
place particulière est donnée dans cette Ecole Doctorale à la dimension
anthropologique sous la forme d’une anthropologie psychanalytique représentée
notamment par le DEA « Anthropologie psychanalytique et pratiques
cliniques du corps » (P.L. Assoun) et par la participation de l’U.M.R. Psychanalyse et pratiques sociales [dirigée
par Markos Zafiropoulos]. Cette équipe de recherche s’inscrit dans l’horizon
d’un questionnement commun avec les disciplines connexes. Elle rejoint la
préoccupation d’un pôle d’« anthropologie sociale » qui s’est
manifestée ces dernières années au sein de l’Unité de Formation et de
Recherche. L’axe central de l’UMR passe par la problématisation du statut du
sujet dans les formations sociales et de ses conséquences sur le lien social,
ce qui en lui fait symptôme comme ce qui en retour tend à le remanier. Cette
anthropologie psychanalytique se donne pour enjeu une « épistémologie du
symbolique » notamment en élaborant l’histoire et l’«archéologie
critique » du domaine « Psychanalyse et pratiques sociales » en
même temps qu’un savoir renouvelé sur nos formations sociales et la dialectique
fraction/reconstruction du lien social qui caractérise leurs évolutions.
Concernant
les liens avec les Sciences du Vivant,
rappelons que pour Freud la psychanalyse n’a jamais développé une conception
purement psychologique des troubles psychiques, mais en a toujours recherché la
cause dans l’influence sur la vie psychique de facteurs organiques.
À l’heure actuelle, le rapprochement opéré entre
Sciences de la Vie et Sciences Humaines constitue une issue à la traditionnelle
dichotomie « sciences exactes/sciences humaines ». Cette perspective
permet d’inclure une multiplicité de travaux qui intéressent au premier plan la
psychopathologie, que l’on traite des processus mentaux (le jugement, la prise
de décision, l’énonciation, la mémoire), des processus somatiques, des
productions de l'Inconscient (le rêve, les hallucinations, les symptômes) et de
la modulation de la pensée par les affects.
Le Centre d’Études du Vivant [créé par
Pierre Fédida] est lié à l’École Doctorale. Ses intérêts de réflexion et de
recherche concernant la théorie du vivant, les références philosophiques et
épistémologiques de la biologie, les transformations du droit et du discours
juridique, les apports de l’anthropologie et des sciences de l’homme aux champs
d’interrogations ouverts par les avancées biologiques et biomédicales.
De plus, le D.E.A.
« Médecine scientifique, psychopathologie et psychanalyse » [dirigé
par Alain Vanier] et l’équipe d’accueil « Médecine, sciences du Vivant et
psychanalyse », désormais Centre de
Recherche Psychanalyse et Médecine (CRPM, dirigé par Danièle Brun),
proposent à l’intérieur de l’École Doctorale une ouverture vers les sciences du
vivant notamment avec la médecine.
L'Ecole Doctorale Recherches en Psychanalyse s'étaye sur
les disciplines qui y sont représentées : elle a vocation à transmettre aux
étudiants une approche réflexive et critique des modèles théoriques existants.
Professeur
Sophie de Mijolla-Mellor
Directrice
de L’École Doctorale
II STRUCTURE
ET ORGANISATION DE L’ECOLE DOCTORALE
L'Ecole Doctorale regroupe actuellement
16 Professeurs, 13 directeurs de recherche (C.N.R.S., I.N.S.E.R.M. ou M.C.
H.D.R.) et 24 Maîtres de Conférences.
203 étudiants sont inscrits en Doctorat
et 141 en DEA.
Elle se compose de trois
équipes d’accueil habilitées, incluant cinq équipes de recherches internes et
de quatre D.E.A..
L’inscription en première
année se fait dans l’un des quatre D.E.A. et se poursuit les années suivantes dans le cadre des
équipes de recherche qui prolongent ces D.E.A. ou éventuellement dans les
autres équipes de recherche de l’École Doctorale.
Le diplôme terminal obtenu porte le titre
de l’Ecole Doctorale avec une précision de l'option.
La répartition des équipes et des D.E.A.
répond aux trois axes thématiques de l’École Doctorale :
-1-
Psychopathologie et psychanalyse :
Équipe
d’accueil habilitée :
Centre d’Études en Psychopathologie et
Psychanalyse (CEPP) (dir. : Professeur Jacques André). Ce centre
regroupe une fédération d’équipes internes :
-Clinique et théorie des processus psychiques
[dir. Professeur M. Tort]
-Interactions de la psychanalyse [dir.
Professeur S. de Mijolla-Mellor]
-Le traitement psychique [dir. Professeur
J. André].
-Recherches sur l’adolescence [dir.
Professeur F. Richard]
D.E.A. Psychoses et états limites, [dir. :Professeur François Richard]
D.E.A. Les sexualités : procréation, périnatalité, parentalités [dir. : Professeur
Michel Tort.]
-2-
Psychanalyse, Médecine et Sciences du Vivant :
Equipe
d'accueil habilitée: Centre de Recherche Psychanalyse et
Médecine (CRPM) (dir.
Professeur Danièle Brun). Ce centre fédère deux équipes internes :
-« Les
effets de l’inconscient depuis l’enfance » [dir. Professeur D. Brun].
-« Actualité
de la méthode psychanalytique » [dir. Professeur A. Vanier]
D.E.A. « Médecine scientifique, psychopathologie et psychanalyse »,
[dir. : Professeur Alain Vanier], cohabilitation avec l’UFR Necker-Enfants
malades, Université Paris V, [dir. Professeur. Bernard Golse.]
-3-
Psychanalyse et Sciences de l’Homme / sociales:
Équipe d’accueil habilitée : Psychanalyse
et pratiques sociales ,
(dir. Markos Zafiropoulos, DR CNRS), U.M.R. 60 53 C.N.R.S. – Université Paris 7
et Université d’Amiens.
D.E.A. « Anthropologie psychanalytique et pratiques cliniques du corps » [dir. : Professeur Paul Laurent Assoun].
Direction de l’École Doctorale de Recherches en Psychanalyse
La
directrice de l’École Doctorale, Professeur
Sophie de Mijolla-Mellor, est assistée par un Conseil constitué en
conformité avec la décision du Président de l’Université n° 2000/13 du 9
Octobre 2000, suivant l’arrêté du 25 avril 2002 paru ou Journal Officiel du 27
avril 2002, modifiant l’arrêté du 30 mars 1992 relatif aux études de troisième
cycle.
-Directeur : Professeur Sophie de Mijolla-Mellor
-Représentants des directeurs des unités
de recherche : Professeur Jacques
André, Professeur Danièle Brun, Mr Markos Zafiropoulos.
-Représentants des responsables de
D.E.A. : Professeur Paul-Laurent Assoun, Professeur François Richard, Professeur Michel Tort, Professeur Alain
Vanier.
-Représentant
des étudiants du D.E.A. : Ursula Hommel Renard
-Représentants
des étudiants du Doctorat : Mr. E. Ghozlan, Mr. Jean-Charles Koziolek
-Représentant
des personnels IATOS : Mme Yolène Martin.
-Personnalités
scientifiques, membres extérieurs : Mme
Monique Bydlowski,
Professeur Georges
Lantéri-Laura, Professeur Jacques Maître, Professeur Daniel Widlöcher,
Professeur Édouard Zarifian.
À ce Conseil de l’École Doctorale a été
adjoint un Comité consultatif enseignant :
Mr.
Denis Duclos (DR CNRS), Catherine Cyssau (MC HDR), Mr. Max Kohn, (MC HDR),
Professeur Sylvie Le Poulichet, Mr. Michel Plon (DR CNRS), Professeur François
Sauvagnat, Mme Maryse Siksou (MC HDR), Professeur Mareike Wolf.
La première
année de l’Ecole Doctorale prépare au diplôme de D.E.A. (Diplôme d’Etudes
Approfondies) autrement nommé Master de recherche depuis le décret n° 99-747 du
30 août 1999.
Le Master
(Nouveau grade à BAC+5) est un diplôme professionnel homologué sur le plan
européen et qui correspond aussi au Master américain. Il permet de créer des
passerelles entre les différentes universités ou entre les Grandes Ecoles et
les Universités.
Les critères de
l’obtention du Master de Recherche dans l’Ecole Doctorale « Recherches en
Psychanalyse » sont identiques à ceux de l’obtention du D.E.A.
1ère ANNÉE D.E.A. : 182 HEURES
Enseignements
fondamentaux : 56 heures par an.
Les
thèmes abordés dans ces enseignements fondamentaux (4 cours semestriels d’une
heure) feront appel aux approches théoriques énoncées dans les objectifs
scientifiques propres à chacun des D.E.A. proposés par l’U.F.R. de Sciences
Humaines Cliniques.
Enseignements méthodologiques : 28
heures par an.
Les
cours de méthodologie (2 cours semestriels d’une heure) concernent aussi bien
des thèmes généraux (ex : place et spécificité de la recherche en
Psychanalyse et en Psychopathologie fondamentale), qu’une approche spécialisée
(ex. l’écriture du cas clinique : méthode d’approche et d’exposé).
Séminaire du Directeur de
Recherches : 42 heures
Le
Directeur de Recherches est choisi par l’étudiant dans la liste des Directeurs
propres à chacun des trois D.E.A..
Le
séminaire du Directeur (1h30) est consacré au suivi des mémoires. Il peut être
commun avec le séminaire des recherches accueillant les doctorants.
L’étudiant
devra présenter au séminaire le sujet de son mémoire de D.E.A. en début d’année
et, lorsqu’il sera suffisamment avancé, faire une seconde présentation du
contenu du mémoire ou d’une partie de celui-ci.
L’assiduité
au séminaire est obligatoire (contrôle des présences).
B- ENSEIGNEMENTS
OPTIONNELS : 56 HEURES
Il
s’agit de participation à des séminaires ou à des groupes de travail organisés
soit dans le D.E.A. où l’étudiant est inscrit, soit dans l’un des autres D.E.A.
proposés par l’U.F.R. Sciences Humaines Cliniques, soit dans l’équipe d’accueil
« Psychanalyse et pratiques sociales » qui organise un enseignement
dès la première année.
C- VALIDATION
Seuls les enseignements obligatoires donneront
lieu à validation, les enseignements optionnels faisant l’objet d’une
attestation de présence.
Enseignements théoriques :
Les
quatre cours théoriques donneront lieu chacun à un sujet. Selon les cas, deux
de ces sujets seront tirés au sort ou bien seront choisis par l’étudiant,
chacun des deux sujets sera traité en deux temps, sous forme d’une dissertation
écrite. L’épreuve (4 heures) sera validée par l’addition des deux notes
obtenues.
Enseignements méthodologiques :
Il
s’agira de l’analyse d’un document clinique.
Mémoire :
Le
mémoire aura entre 50 et 100 pages dactylographiées selon les formes usuelles.
Il sera soutenu en juin ou en septembre devant un jury composé par
deux directeurs de recherche dont l’un sera obligatoirement le Directeur de
mémoire. En cas de note inférieure à la
moyenne pour les épreuves théoriques et méthodologiques de juin, une session de
rattrapage sera prévue en septembre. Il n’y aura pas de session de rattrapage
pour le mémoire.
Les étudiants qui souhaitent postuler pour une allocation
de recherche ou de moniteur doivent avoir validé le DEA en juin.
2ème, 3ème et 4ème année
Séminaire
du Directeur de Recherches : 42 heures
Ce
séminaire (1h30 hebdomadaire) est consacré au suivi des thèses. Chaque
doctorant doit présenter l’état de son travail sous forme d’un exposé oral
suivi de discussion et communiquer à chaque membre du séminaire un résumé ou un
plan détaillé correspondant au travail déjà réalisé.
Cette
présentation qui a lieu une fois par an n’est pas notée, mais elle tient lieu
de validation du séminaire.
L’accent
sera mis essentiellement sur la méthodologie (plan, progressivité de
l’argumentation, etc…), mais aussi sur l’extension du champ traité dans la
thèse.
Séminaire de spécialité : 42 heures
L’orientation
pluridisciplinaire de l’Ecole Doctorale permet au doctorant de participer à un
second séminaire de son choix. La liste de ces séminaires figure dans la
quatrième partie de ce document (p. 15). Il s’agit des séminaires proposés par
des équipes de l’École Doctorale et des équipes externes : Centre d’Études du Vivant, et l’École
Doctorale « Langues, Littérature, image ».
Le doctorant sollicite son admission dans ce
séminaire en fonction de la spécificité de son sujet de thèse. Une fois son
inscription effectuée, sa présence est obligatoire et il est, de même que dans
le séminaire de son directeur, invité à présenter son travail en cours en
relation avec la thématique du séminaire.
Séminaire de langues : 6 heures
Cet enseignement est actuellement limité à des
conférences sur la terminologie psychanalytique en langue originale (allemand)
et sur les étymologies ou références grecques et latines. Il ne s’agit pas d’un
enseignement de langues étrangères.
·
ENSEIGNEMENTS OPTIONNELS :
Il s’agit de la participation aux colloques,
journées scientifiques organisées par l’École Doctorale ou en relation avec
elle (voir liste de ces manifestations scientifiques p.37).
III D.E.A. :
COURS ET SÉMINAIRES
Pour le détail de ces enseignements, se reporter aux
brochures des DEA.
A- Médecine scientifique, psychopathologie et psychanalyse (responsables : Professeur
Alain VANIER (Univ. Paris 7), Professeur Bernard GOLSE (Univ. Paris5) )
Ce
D.E.A. inaugure l’entrée à l’Université de recherches impliquant conjointement
médecine et psychanalyse, non seulement sur le plan thématique, mais aussi sur
le plan institutionnel, puisqu’il associe des enseignants-chercheurs de
psychopathologie et des enseignants-chercheurs de médecine. Les pratiques développées
sur le terrain depuis une quarantaine d’années trouvent désormais la
possibilité d’une homogénéisation des critères de recherches tels que
l’Université tente de les promouvoir.
Au cours
de ces dernières années la rapide évolution des techniques médicales a
considérablement transformé les pratiques en médecine. La maîtrise des
techniques permet aujourd’hui aux praticiens de répondre à des demandes de
conception, de maintien en vie et de réparation de plus en plus hardies. Si
l’offre technologique contribue pour une large part à créer l’attente, à
susciter la demande et à fournir des soins de plus en plus sophistiqués, elle
rend aussi les patients et leurs familles plus exigeants, et plus difficiles à
satisfaire. Il ne suffit pas de dire qu’il s’agit d’une prise de parole au nom
du droit de savoir et du droit à la santé. Du fait des avancées scientifiques
et de l’engagement de la société, tant au niveau de la Bioéthique qu’au niveau
de la Justice, la profession médicale connaît de profondes modifications dans
sa pratique soignante comme dans sa pratique relationnelle, en institution et
en privé.
Ce DEA repose sur les nouveaux enjeux de
la médecine. Renouvelés par les progrès techniques, les problématiques
psychiques qui viennent au jour n’entrent pas dans les catégories définies par
la psychosomatique ou par la psychologie médicale. Ainsi, on voit surgir des
symptomatologies inattendues aux différentes phases de l’intervention médicale,
nommément à l’occasion du diagnostic, dans la phase active des traitements et
dans ses suites, souvent plus complexes que prévu. D’autre part, dans le
contexte de la médecine et de ses
approches thérapeutiques, la biologie moderne modifie les représentations des
mécanismes de fonctionnement du corps liée à la connaissance de nouvelles
stratégies cellulaires.
Sur le plan institutionnel, de nombreux médecins,
hospitaliers ou libéraux s’adjoignent les services d’un psychologue, d'un
psychiatre ou d’un psychanalyste. Ainsi des consultations en binôme se
constituent parallèlement à la mise en place de collaborations sur le terrain
ou en ville. On découvre que les productions fantasmatiques, prenant la
réparation et la perspective de guérison pour objet et pour support, sont
susceptibles d’accompagner ou de mettre en échec telle ou telle étape d’une
médecine à succès techniques. Ces productions dont les incidences sur le
devenir du corps sont notables ne prennent sens et ne deviennent accessibles
qu’à être référées à la psychanalyse. Cependant, les initiatives de collaboration,
aujourd’hui de plus en plus nombreuses, doivent être examinées sous l’angle de
la recherche, telle qu’elle se pratique dans un DEA universitaire.
La psychiatrie de liaison représente un outil
précieux pour une trans-disciplinarité authentique entre soignants du corps et
soignants de la psyché. L'analyse approfondie de son fonctionnement et de ses
dysfonctionnements éventuels a valeur de moyen de compréhension de ce qui se
passe au niveau du patient lui-même quant aux processus d'intégration
psychiques et somatiques.
Plus
largement, l’évolution des techniques et de la pratique médicales est l’une des
expressions les plus manifestes de l’avancée du discours de la science dans
notre monde et de ses effets sur la subjectivité moderne. Une clinique inédite
s’y produit qui interroge les modèles métapsychologiques et les catégories qui
orientent la pratique analytique au-delà de ces circonstances particulières.
COURS MAGISTRAUX
1- Méthodologie
de la recherche (cycle d’enseignements –2h annuelles)
2- Théorie et articulation clinique de la recherche « Médecine et psychanalyse »
(cycle d’enseignements – 2h annuelles)
SÉMINAIRES DE RECHERCHE
1- Professeur Danièle Brun : « Habiter son corps »
2- Professeur Bernard Golse : « Filiations et transmissions »
(corps, psychisme et biologie)
3- Mme Gisèle
Harrus-Revidi : « La psychopathologie de la vie
quotidienne et ses incidences sur le psychique et le somatique »
4- Professeur Christian Hoffmann : « Le corps
et la question de l’affect dans la schizophrénie »
5- Professeur Alain Vanier : « Le symptôme et
l’infantile »
B-
Psychoses et états limites
(Responsable : Professeur François Richard)
Les psychoses et les états limites sont des affections
psychopathologiques étudiées dans plusieurs champs de recherche :
psychanalyse, psychiatrie, psychopharmacologie, génétique notamment.
L’évolution récente des connaissances à cet égard rend nécessaire une approche
interdisciplinaire qui permette une confrontation des modèles, des objets et
des méthodes. Une telle approche permettrait de poser les bases d’un pluralisme
psychopathologique écarté par le pragmatisme psychiatrique et de restituer la
place de la psychanalyse à cet égard.
De
même, la mise en perspective historique du devenir des notions de la
nosographie et des modifications, tant de l’approche clinique que des prises en
charge psychothérapiques, peut permettre une réflexion féconde sur le débat
actuel entre psychanalyse et psychiatrie, concerné dans une large dimension par
les processus de soin relatifs aux psychoses et aux états- limites.
L’étude
théorico-clinique de ces notions doit ouvrir sur une réflexion plus générale
(statut du symptôme, transformations des affections psychopathologiques,
fonction de la parole, guérison, etc…) et sur un questionnement auquel l’évolution
actuelle nous confronte (action du médicament, imagerie médicale, prises en
charge multifocales, génétique clinique/ champ psychothérapique, etc…).
Enfin, les recherches
sur les psychoses et les états-limites sont susceptibles d’éclairer les
perturbations actuelles du lien social : de nombreux sujets en situation
de déshérence et de crise sociale (adolescents violents, adultes menacés par
l’exclusion sociale, sujets traumatisés par des désorganisations familiales,
des migrations et des conflits socio-politiques) traduisent en effet, par une
symptomatologie cas-limite et psychotique (délinquance, psychopathie,
toxicomanie, alcoolisme, états dépressifs graves, recours à l’agir et au
délire) leur propre déliaison psychique. Une meilleure connaissance de ces
phénomènes et mécanismes peut contribuer aux nécessaires pris en charge, bien
sûr, médico-psychologiques, mais aussi sociétales.
Nous nous proposons de
reproblématiser l’ensemble de la réflexion psychanalytique sur le diagnostic en
psychopathologie à partir d’une prise en considération de la spécificité des
processus d’adolescence ainsi qu’à partir d’une mise en perspective de la
complexité des relations entre enfance, adolescence et âge adulte. A partir de
l’apport des théories classiques sur la psychose et les états-limites (S.
Freud, S. Ferenczi, M. Klein, D. W. Winnicott, J. Lacan, P. Aulagnier, A.
Green), il s’agit d’envisager des
problématiques plus précises : autisme et dysharmonies d’évolution de l’enfance,
pathologies de l’agir et perversions, distinction entre fonctionnements limites
et cas limites comme organisations stabilisées, distinction entre structure
psychotique et mouvements ou moments psychotiques.
Les étudiants seront invités, notamment au niveau du choix de leur sujet
de mémoire, à inclure dans leur réflexion les apports de la littérature, de
l’art et de l’anthropologie, comme support d’analyse à côté des cas cliniques.
Ils auront à faire la preuve de leur capacité à établir un dialogue entre
théorie et clinique, à définir la problématique d’une présentation, à maîtriser
l’écriture du cas et à débattre sur le plan théorique en incluant la dimension
historique.
COURS
MAGISTRAUX
1- Théorie psychanalytique des psychoses et des états limites (Professeur Sophie de Mijolla-Mellor)
2- Processus
psychiques et affections neurologiques/génétiques (cycle de
conférences)
3- Psychopathologie
des psychoses et des états limites (enfance et adolescence) (Professeur François Richard)
4- Phénoménologie des processus
psychiques dans la psychothérapie analytique
(Professeur Mareike Wolf)
5-
Psychose et neuroscience (Maryse Siksou)
6- Méthodologies des cas cliniques
(cycle de conférences)
7- Psychoses
de l’enfant et dysharmonies évolutives (cycle de conférences : Madame Monique Avant, Monsieur
Jean-Bertrand Chapelier, Professeur François Marty, Professeur Colette Rigaud)
SÉMINAIRES
DE RECHERCHE
1- Professeur Sophie de Mijolla-Mellor :
Séminaire à Ste Anne : « Penser la
psychose », Séminaire à St Lazare :
« Les interactions de la psychanalyse »
2- Professeur François Richard :
« Psychopathologie de l’adolescence, psychoses et états-limites »
3- Professeur Mareike Wolf :
« Maturations des processus psychiques : temporalité des symptômes et
historicité du discours »
4- Mme
Maryse Siksou (H.D.R.) : « Approche neuro-sensorielle des
dysfonctionnements (neuropsychopathologie).
5- Professeur François Marty :
« Le sexuel pubertaire »
CONFERENCES
(Le mardi de 10h30 à 12h30, salle 001,
Hôpital Saint Lazare)
G. LANTERI-LAURA ( Du traitement à la
prise en charge ) ; J.
COURNUT ( Pourquoi les hommes ont peur des femmes ) ; G.
BAYLE [ Séparations et pertes (à propos de l’économie et de la
dynamique des clivages dans ces situations)] ; T.
BOKANOWSKI (Traumatisme et clivage) ; D. WIDLÖCHER ( De
l’empathie à l’identification projective ) ; G. HAAG ( La
pratique psychanalytique avec les enfants autistes : contexte général,
aménagements techniques, processus possibles, développements
métapsychologiques) ; Ph. JEAMMET ( La dépendance à
l’adolescence : incidences thérapeutiques ) ; D. ARNOUX ( La
prise en charge psychanalytique d’adolescents présentant des conduites
addictives) ; L. DANON-BOILEAU ( Les troubles de la
communication précoce) ; Ch. JEAN-STROCHLIC ( Masculin /
Féminin : un travail psychosomatique à l’adolescence) ; M.
AISENSTEIN ( Psychose, état-limite et le lien état-limite - état
psychosomatique ) ; L. E. PRADO DE OLIVEIRA (L’hallucination,
le transfert, le médicament)
C-
Les sexualités : procréation, périnatalité, parentalités (
responsable : Professeur Michel
Tort)
Si
le sexuel est au fondement de l'expérience psychanalytique, en raison du rôle
qu'il donne à l'étiologie sexuelle dans la genèse des affections psychiques, il
n'en constitue pas moins un champ d'investigation clinique et théorique inédit,
lié aux profondes transformations des sexualités, en fonction des
bouleversements contemporains des rapports de sexe et des avancées de la biologie de la reproduction.
La
question qui est à l'horizon de ce DEA est de savoir comment se maintient, mais
aussi se transforme l'apport freudien initial confronté à de nouvelles données.
Il s'agit de mettre à l'épreuve les hypothèses constitutives de la théorie et
de la psychopathologie psychanalytique au contact de ces évolutions ou de ces
révolutions, en même temps que de poursuivre, de façon dynamique, la
construction psychanalytique dans des zones nouvelles offertes par la nouveauté
de l'histoire et les inventions de la science.
1 - Nouvelles recherches sur la vie sexuelle
Le
champ d'investigation recouvre toutes les questions théoriques et cliniques
générées par les nouvelles problématiques de la sexualité, qui intègrent les
aspects historiques, politiques, et culturels (c'est-à-dire multiculturels)
dans leur incidence sur les paradigmes psychanalytiques de la différence des
sexes, des catégories, du masculin et du féminin, de la "féminité".
a)
il s'agit d'abord de faire systématiquement le point sur les constructions
psychanalytiques des rapports entre hystérie et sexualité, entre homosexualités
et hétérosexualités, pour dégager la gangue psychanalytique des stéréotypes communs. Un effort
particulier sera apporté à établir des liens entre la théorie et la clinique
psychanalytiques classiques, et les problématiques des "gender
studies", qui sont le ferment de recherches foisonnantes et fécondes
depuis des années. Dans la même optique, les fortes spécificités culturelles
des sexualités seront envisagées à partir de la clinique interculturelle.
b)
le projet peut se faire jour d'explorer sur cette base critique les processus
psychiques des sexualités : sexualités infantiles, adolescentes, homosexuelles
et hétérosexuelles ; néo-sexualités ; transexualités ; etc. On
ré-envisagera les formes
psychopathologiques de la vie sexuelle, y compris dans leur saisie actuelle par
le droit et leur « traitement » : fonctionnements addictifs du sexuel liés aux destins narcissiques et
borderline, violences sexuelles. Le projet serait de contribuer à produire des
recherches de psychopathologie psychanalytique qui soient à la hauteur de
l'enjeu social manifeste qui s'impose dans l'invocation rituelle de la violence
sexuelle : abus sexuels, maltraitance, crimes sexuels et autres. Là aussi,
l'optique est de partir de l'expérience menée sur le terrain pour ré-interroger
et, quelquefois, dégager de nouveaux paradigmes psychanalytiques sur des sujets
sensibles.
2 - Procréation et périnatalité
Le
champ d'investigation concerne d'abord la problématique psychanalytique de la
procréation, liée aux conséquences psychologiques et psychopathologiques des
nouveaux modes de procréation.
Le nouveau champ d’investigation de la périnatalité et de recherche, qui
concerne directement un problème de santé publique, se situe autour du moment
crucial de la naissance et des difficultés interactives précoces. Les
recherches sur la périnatalité examinent l’influence des dispositions
affectives des parents sur l’établissement des premières relations avec
l’enfant et, par voie de conséquence, sur la construction du psychisme de ce
dernier. La connaissance moderne des compétences précoces de l’enfant au cours
du premier semestre montre ainsi sa vulnérabilité aux mouvements psychiques
(affects, remémoration du passé, représentations inconscientes, comportements)
de son premier environnement humain.
Les principales questions portent respectivement sur :
·
les troubles
psychopathologiques maternels et paternels dans la période périnatale (troubles
de l’humeur et de la personnalité, troubles des conduites, addictions
parentales, maltraitances et négligences) ;
·
les dysfonctionnements de l’enfant pendant le premier
semestre (dysfonctionnements psychosomatiques, développement psycho-affectif
précoce, problématique de l’autisme précoce et des évolutions
déficitaires) ;
·
les avancées récentes dans la technologie de la reproduction
humaine et dans les connaissances génétiques ouvrent des questions inédites
telles que celle des conséquences psychopathologiques et psychologiques des
nouveaux modes de reproduction et des diagnostics ante-natals des handicaps
génétiques.
3 - Les
nouvelles configurations de la parentalité
Transformations sociales et conséquences des avancées
scientifiques ont profondément modifié l'organisation familiale au fil des
dernières décennies. La contractualisation de l'union de deux personnes du même
sexe n'avait jusqu'à présent jamais été envisagée par aucune société, ce qui
donne la mesure des déplacements en cours, sans que l'on puisse pour autant
considérer les formes de parentalité qui
ont prévalu jusqu'ici comme l'incarnation d'une norme "anthropologique".
Une
interrogation est nécessaire sur les
"invariants anthropologiques" et leur mise en cause dans les sociétés
contemporaines. Il s'agit là d'un champ de recherche pratiquement neuf et d'une
richesse potentielle évidente, où toute une dimension interdisciplinaire
(histoire, anthropologie, droit…) s'impose, qui correspond parfaitement aux
perspectives épistémologiques de ce DEA.
COURS MAGISTRAUX
1-
Cours théorique 4 intervenants :
-
Drina Candilis-
Huisman :
Procréation, parentalité
-
Sylvie Le Poulichet : Addictions et processus
d’auto-engendrement
-
Monique David-Ménard : Masculin féminin
dans la pratique de la psychanalyse
-
Catherine Cyssau : « Phylogénèse et
psychopathologie des troubles transgénérationnels : le rôle de la
sexualité dans l’évolution psychique »
2- Cours méthodologiques 4
intervenants :
-
Ouriel Rosenblum et Gisèle Apter-Danon : « L’infantile à l’œuvre dans
l’approche psychopathologique du parent en devenir »
-
Houriya Abdelouaed : « Problématique
de l’exclusion ou la précarité de l’inscription »
-
Simone Sausse Korff : « La clinique
du handicap »
-
Régine Waintrater : « Du récit de vie à la
psychothérapie : quelques positions du clinicien chercheur »
SÉMINAIRES
DE RECHERCHE
1- Professeur Jacques André :
« L’indifférence des sexes ».
2- Mme Catherine Cyssau
(H.D.R.) : « Variations psychopathologiques et actualité de
l’originaire »
3-Mme
Monique
David-Ménard (H.D.R.) : « La pratique de la psychanalyse et
la pensée de Gilles Deleuze »
4- M.
Patrick Guyomard (H.D.R.) :
« Sujet, sexualité, identification »
5- Professeur Sylvie Le Poulichet :
« La clinique de l’informe ».
6-Professeur Michel Tort :
« Actualité sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et
de la filiation »
D- Anthropologie psychanalytique et pratiques
cliniques du corps (responsable :
Professeur Paul-Laurent Assoun)
Comme l’intitulé l’indique, il s’agit de développer une
articulation concrète entre l’anthropologie et les cliniques du corps, car la
consistance des questions concernant les « usages du corps », la
variété des troubles somatiques (ou somato-formes), la diversité des
représentations du corps requièrent une démarche de recherche
pluridisciplinaire unissant la psychanalyse aux diverses disciplines qui
rendent compte des différences culturelles (sociologie, ethnologie,
histoire, etc.) en un lieu (celui du soma) où se conjuguent des
déterminations diverses (inconscientes, physiologiques, culturelles).
La
lecture clinique des symptômes du corps exige un savoir pluridimensionnel
permettant de prendre en compte la complexité des formes d’expression de la
souffrance des corps, configurées aussi bien par le registre organique que par
la position subjective du patient (par exemple : plainte dépressive) et la
logique culturelle de son univers socio-historique de référence.
On désigne sous la rubrique
« pratiques cliniques du corps » l’ensemble des pratiques où la prise
en charge du symptôme somatique requiert l’intervention du spécialiste, dans le
cadre des sociétés modernes comme dans celui des sociétés traditionnelles. Les
figures cliniques où la prise en compte du corps est impliquée pourront dès
lors être aussi diverses que celles que rencontrent le psychologue clinicien ou
le chercheur dans les pratiques médicales (cancérologie, traitement du
sida, de l’épilepsie, approche des troubles somatoformes…), dans les pratiques
psychiatriques (anorexies, boulimies, conduites de dépendance, troubles
hystériques, psychoses, troubles du sommeil, dépressions…) ou dans les traitements
magiques ou chamaniques des souffrances du corps dans les sociétés
traditionnelles. Les patients rencontrés dans les services médicaux et qui ont
eu recours à une approche thérapeutique traditionnelle nous amènent à
confronter les formes d’expression de la souffrance des corps et les
dispositifs de soins dans le double contexte médecine scientifique-médecine
traditionnelle. Il faudra donc promouvoir les recherches sur les souffrances du
corps dans les sociétés traditionnelles.
L’analyse
de la souffrance du corps n’est pas séparable de celle du corps
« sain », normé, voire idéal, qui varie selon les cultures. D’où une
interrogation beaucoup plus générale sur ce qu’est un corps pour un sujet
symboliquement déterminé à la fois eu égard à la causalité inconsciente et dans
ses rapports avec les normes médico-sociales en vigueur. D’où notre
problématique consistant à aborder spécifiquement la souffrance du corps par la
conjugaison de la psychanalyse qui prend en compte les modalités subjectives de
cette souffrance et des sciences sociales qui rendent compte des modes
culturels sous lesquels elle s’exprime.
Les enjeux scientifiques de cet
enseignement de DEA visent donc à contribuer à l’élaboration d’une
« science du corps » interdisciplinaire, œuvrant sur le terrain
privilégié de la formation clinique. Ce DEA trouve sa particularité d’être
enraciné et contextualisé dans le débat actuel sur les divers modes de
déchiffrement des symptômes corporels (des neurosciences à la psychanalyse et à
la psychosomatique). L’accent distinctif de cet enseignement, portant sur
l’articulation spécifique entre l’anthropologie culturelle d’orientation
psychanalytique et le savoir de la psychopathologie clinique, suppose également
un approfondissement des catégories d’une psychopathologie fondamentale des
figures du corps.
Ce
DEA s’inscrit dans l’effort de restructuration de la recherche en
psychopathologie et psychanalyse initié à l’Université Paris VII par la
création en 2000-2001 de l’École doctorale de Recherches en psychanalyse. L’assise
scientifique du DEA est constituée par l’Unité Mixte de Recherche
« Psychanalyse et pratiques sociales » (UMR 6053 du CNRS, Directeur
Markos Zafiropoulos) dont la mission scientifique est de fournir à cette Ecole
l’ouverture des « sciences cliniques » vers les « sciences
sociales », assurant le désenclavement dont les recherches
psychanalytiques ont besoin. Cette UMR représente le noyau CNRS du potentiel de
recherche et d’enseignement de l’École doctorale, en même temps qu’il lui confère
sa dimension transdisciplinaire, l’UMR réunissant à côté des spécialistes des
recherches cliniques des chercheurs en Sociologie, Ethnologie, Science
politique, Philosophie, etc. L’UMR 6053, soutenue dans sa démarche par
l’Université, le CNRS et le ministère de tutelle, a donc été un élément
constitutif essentiel de fondation de l’École doctorale de Recherches en
psychanalyse. Son apport pédagogique est indispensable à la transdisciplinarité
de la formation des étudiants de l’École et trouve son expression particulière
dans ce DEA.L’enseignement du DEA et la réflexion épistémologique qui en forme
le socle, ont pour but de fixer la méthodologie et les attendus de la formation
des étudiants qui seront confrontés activement avec la réalité de la recherche
clinique de terrain (cf. réseau de lieux de stage).
COURS MAGISTRAUX
1- Cours théoriques
a) L’anthropologie
psychanalytique : fondements et genèse
(Professeur Paul-Laurent Assoun) –1heure, 1er semestre.
b) Psychanalyse et sciences
sociales (Mr Markos Zafiropoulos DR CNRS)-
1heure, 2ème semestre.
2-
Cours méthodologiques
Ethnologie transculturelle et représentations du corps (M. Boccara et A. Tauzin)-2heures, 2e semestre.
Anthropologie clinique du corps (C. Masson)-1h30, 2e
semestre.
3- Cours thématiques
Psychanalyse,
Loi, Droits. Pathologies du corps et régulation des violences collectives et
intercommunautaires. (R. Drai)- 1h30, 1er
semestre.
Anthropologie
clinique, anthropologie politique : la voix (M.
Poizat)- 1heure1/2, 2e semestre.
4- Enseignement optionnel
Le
corps sexué, le féminin (R. Cevasco)- 1h30, 2e
semestre
Entre
esprit et corps (D. Duclos)- 3h, 1er
semestre
Les
approches psychanalytiques de la chose politique
(M. Plon)- 2h, 1er semestre
SÉMINAIRES DE RECHERCHE
1- Professeur
Paul-Laurent Assoun : « Corps
symptôme et culture »
2- Markos
Zafiropoulos : « Psychanalyse,
techniques du corps et sciences sociales »
3- Max Kohn :
« Anthropologie, corps et
culture : tradition et modernité »
4-Professeur
François Sauvagnat : « Corps
et symptôme dans l’histoire de la psychopathologie et de la psychanalyse »
5- Professeur
Françoise Labridy : « Corps
et inconscient dans les pratiques sportives »
IV EQUIPES
D'ACCUEIL ET EQUIPES INTERNES
Ces équipes de
recherche sont animées autour de séminaires de recherche. Les étudiants
en thèse suivent le séminaire de leur directeur de recherche et
s'inscrivent de manière optionnelle à un autre séminaire de leur choix qui peut
ou non être dans la même équipe d'accueil.
A- Centre d'étude en psychopathologie
et psychanalyse (C.E.P.P.) (dir. Professeur J. André)
Ce centre fédère quatre
équipes internes de recherche qui fonctionnent et sont gérées de
manière autonome :
1. Clinique et théorie des processus
psychiques
(Responsable : Professeur
M. Tort)
[Autres membres : Pr.
S. Le Poulichet, Pr émérite M. Dayan, J. Gortais (M.C.), Sausse Korff (M.C.)
Pr. M. David-Ménard (H.D.R.), P. Guyomard (M.C. H.D.R. Univers. Paris 8)]
Séminaire de S. Le Poulichet : La clinique de l’informe
Le mardi de 14h à 17h (tous les 15 jours)
L’informe en psychanalyse désigne à la fois des processus inconscients
sous-jacents à des vacillements identificatoires, et les formations
symptomatiques qui en résultent : depuis la perte temporaire et partielle
de la perception du corps, jusqu’à des passages à l’acte et différentes
formations addictives. Dans la clinique de l’informe, c’est bien souvent à
travers des identifications inconscientes
une partie « morte » ou « informe » d’un objet, ou à
un objet-substance de l’autre, mettant parfois en œuvre d’insolites
pénétrations sexuelles inconscientes, que des patients inventent une manière de
recomposer un tenant-lieu du moi qui canalise les pulsions sexuelles, quitte à
ce que ces dernières miment finalement le mouvement d’une pulsion de mort.
Dans tous les cas, ce qui rend
si caractéristique l’angoisse démesurée que peuvent exprimer les patients
confrontés à l’informe, serait qu’un « Je » est pourtant bien là pour
éprouver et dire qu’il n’est plus. De plus, ni l’image du moi, ni le
lien à l’objet ne peuvent tenir dans une continuité, car sans cesse une chose
se renverse en son contraire et une affirmation devient égale à son propre
rejet, par un imperceptible et incontrôlable passage de limite.
Ainsi se manifeste un informe
inconscient relevant d’une absence fondamentale de délimitation,
sous-jacent à des vacillements identificatoires, à des franchissements de
limites ou à des passages d’une forme à une autre. A travers la clinique, cet
informe nous confronte finalement à différents modes de processus limites
qui conpromettent la stabilité des formes constitutives de l’identité. De tels
processus apparaissent quant il existe chez un patient « un espace où le
Je peut advenir », mais non se tenir.
Séminaire de M. Tort : "Actualité
sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et de la
filiation "
Le mercredi de 14h à 16h (à l’Ecole Normale Supérieure, 48 bd Jourdan, 75014 Paris, salle 8
(secrétariat : 01-43-13-62-20) près du Métro Porte d’Orléans, non loin du
RER Cité Universitaire). En collaboration avec le DEA : « Les
sexualités : procréation, périnatalité, parentalités », Ecole
Doctorale « Recherches en Psychanalyse », Paris VII.
(Responsables :
Eric Fassin,
Sociologue (ENS, Paris) Eric.Fassin@ens.fr, Michel Feher,
Philosophe (Zone, New York) mifeher@aol.com, Michel Tort, Psychanalyste
(Paris VII) Michel.Tort@wanadoo.fr)
Aujourd’hui
en France, les questions sexuelles sont devenues des enjeux politiques
explicites. Aux controverses qui ont précédé l’institution du PACS,
l’inscription de la parité dans la Constitution et l’adoption de la loi
modifiant les conditions de transmission du nom de famille, se sont ajoutés des
différends à propos de la bioéthique, du harcèlement et plus généralement des
violences sexuelles, ou encore de la pornographie.
Cette
actualité sexuelle est l’effet d’une double politisation. D’une part en effet,
les questions sexuelles sont traversées par le politique. D’autre part, à
l’inverse, les questions politiques sont traversées par le sexe. Le séminaire
fera l’hypothèse que ce double mouvement correspond à deux moments, qui se sont
succédés à intervalles rapprochés. A la fin des années 1990, ce qui était
débattu, c’était avant tout l’opportunité - ou le danger- de modifier les
normes régissant les relations entre les sexes et les sexualités, à
l’articulation de la vie publique et de la vie privée. En revanche, aujourd’hui,
les polémiques émergentes portent plutôt sur le lien présumé entre les
bouleversements de l’intimité qui, au cours des dernières décennies, ont
affecté le genre, la sexualité, l’amour et la vie familiale, et les évolutions
les plus inquiétantes de nos sociétés –montée des populismes ou sentiment
d’insécurité.
A
une phase d’interrogations sur la « normalité » de certaines
disparités (prépondérance des hommes dans les assemblées élues, statut
juridique réservé aux couples hétérosexuels, primat du patronyme dans la
transmission du nom…), en succéderait donc une autre, où les désaccords
concernent avant tout l’impact de l’évolution des rôles sexuels et parentaux
sur la détérioration supposée du lien social. Bref, après avoir politisé la
sexualité, le genre et la filiation, notre actualité tendrait, de plus en plus,
à aborder les enjeux politiques à partir des questions sexuelles.
Le
séminaire sera l’occasion de tester l’hypothèse en étudiant au présent
l’enchaînement de ces deux moments. Pour ce faire, on s’attachera à retracer
les débats eux-mêmes, à souligner leur entrelacement, mais aussi à décrire
l’usage des disciplines qu’ils ont convoquées, en particulier la psychanalyse
et l’anthropologie, ainsi qu’à analyser un ensemble de représentations
littéraires ou cinématographiques qui tout à la fois alimentent et illustrent
les discours contemporains sur la sexualité, le genre et la filiation. En
outre, on utilisera la comparaison avec d’autres pays, et notamment les
Etats-Unis, pour mieux faire ressortir la singularité des débats français et la
spécificité de leur chronologie.
La
discussion collective se nourrira des exposés proposés par les responsables du
séminaire, complétés par des interventions extérieures et des présentations de
travaux en cours d’étudiants. Il convient de noter que le séminaire s’adresse
non seulement à ceux qui l’aborderaient depuis la psychanalyse ou les sciences
sociales, mais aussi, plus largement, à tous ceux qui voient dans cette
actualité sexuelle une des clés de notre actualité sociale. On espère ainsi
ouvrir la réflexion savante sur une critique politique.
Séminaire de M. David-Ménard : « Psychanalyse et philosophie en France et en
Allemagne »
Le mercredi de 14h à 16h (2e et 4e mercredi
du mois)
Les
emprunts mutuels de la psychanalyse et de la philosophie ont connu depuis
cinquante années en France et en Allemagne des développements souvents
différents, voire divergents : là où l’Ecole de Francfort privilégiait les
questions liées à la socialisation de la vie pulsionnelle et à la sublimation,
l’apport de Lacan insistait sur la spécificité du champ de l’inconscient et de
la sexualité, tout en redéfinissant les
concepts-clefs de la psychanalyse – le transfert, l’identification, l’altérité,
l’automatisme de répétition – en les confrontant non seulement à Descartes ou à Platon et
Aristote, mais aussi à Kant, Hegel et
Frege.
Or, ces divergences laissent place actuellement à
de nouveaux partages : des enseignants-chercheurs travaillant au Brésil
(Université de San Paulo), et au Mexique (Université Nationale Autonome de
Mexico) proposent de rapprocher les deux moments forts que représentent les
noms d’Adorno et de Lacan, pour saisir en quoi la psychanalyse apporte une
conception neuve de l’objet, dans le champ de la sexualité mais aussi des
sciences. Et dans les croisements des problèmes sociopolitiques et
psychanalytiques, certains philosophes issus de l’Ecole de Francfort (
Université Goethe et Institut Sigmund Freud de Francfort) réfléchissent de
façon neuve sur les rapports de la violence et de la reconnaissance, empruntant
par exemple des concepts à D.Winnicott pour confronter les enjeux
identificatoires du transfert avec ce que la philosophie nommait, de façon trop
classiquement rationaliste, la “ reconnaissance ”.
L’Ecole
doctorale “ Recherches en psychanalyse ” de l’Université Paris
VII-Denis Diderot fera, dans des réunions scientifiques, un état des lieux de
ces recherches autour du thème “ Méconnaissance et reconnaissance dans le
champ de la sexualité ”, dans la perspective d’organiser un colloque
international en 2004.
Séminaire de P. Guyomard : "L’enfant, l’infantile, le sexuel"
Le samedi de 14h à 16h30 (Université de Paris 8)
Avant
qu’elle ne soit pratiquée avec les enfants, la psychanalyse a découvert
l’existence et l’importance da la vie sexuelle des enfants à partir de
l’analyse des adultes. Elle a abordé l’enfant à partir de l’infantile :
l’enfant dans l’adulte.
La disposition perverse
polymorphe de l’enfant modifie en retour le regard sur l’adulte. Elle
problématise le recouvrement du sexuel par le génital comme ses prolongements
normatifs. La norme est plus œudipienne que génitale. Le terme de
psycho-sexualité problématise les impasses de la satisfaction.
Comment penser les
relations entre l’enfant, l’infantile et le sexuel ?
2. Interactions de la
psychanalyse
(Responsable :
Professeur S. de Mijolla-Mellor)
[Autres membres : M. Cadoret (HDR), Ph. Chanson (M.C., Paris VII), J.P. Chartier
(HDR, Université Catholique de Paris), A. Kiss (M.C., HDR Université de
Toulouse), M. Kohn (M. C., HDR Paris VII), M. Moreau-Ricaud
(M.C. Université de Tours), P. Pacaud (Paris VII), Pr M. Porte
(Université de Brest), L.E. Prado de Oliveira (HDR), Pr. M. Richir
(Directeur de Recherche au FNRS), M. Siksou (M.C., HDR Paris VII), E.
Toubiana (M.C. Paris VII), Pr. M. Wolf (Paris VII)]
Séminaire de S. de
Mijolla-Mellor : «Les interactions de la psychanalyse»
Le mardi de 12h30 à 14h (hebdomadaire à l’Hôpital
Saint Lazare sauf la
semaine où a lieu le seminaire à Ste Anne)
Plus que sur un ou des thèmes de recherche, ce
séminaire est articulé autour d’une problématique
commune, celle des «Interactions de la psychanalyse». On entend par là, une
confrontation des discours que tiennent les diverses disciplines sur leurs
objets et leurs méthodes avec la psychanalyse. On travaille ainsi aussi bien
l’emprunt des modèles, la pénétration réciproque des concepts, que la
spécificité des champs du savoir, leur imperméabilité éventuelle et donc les
limites de ces interactions.
La
dimension historique d’une telle réflexion est toujours présente, interrogeant
ces disciplines à partir de leurs lieux de naissance et des conditions
socioculturelles de l’exercice de leurs pratiques. Il ne s’agit pas de
«psychanalyse appliquée», mais d’une approche nouvelle qui prend en compte non
seulement l’impact et les retentissements de la découverte freudienne de
l’inconscient dans les Sciences de l’Homme, mais aussi les effets des modèles
propres à ces domaines sur la psychanalyse elle-même, comme méthode et théorie
de la cure.
Les thèmes de travail
sont directement en liaison avec les sujets des thèses et mémoires de D.E.A.
des étudiants qui participent. Ces sujets se regroupent autour d’axes
thématiques qui sont les suivants :
A - Interactions Sciences,
Philosophie/Psychanalyse,
B - Interactions Champ Culturel/Psychanalyse
C - Interactions Histoire - Politique - Droit - Anthropologie/Psychanalyse.
Les
étudiants sont tenus de présenter l’état de leur recherche au moins une fois
dans l’année, sous la forme d’un exposé accompagné d’un texte présentant le
plan détaillé et une bibliographie précise. Cet exposé est suivi d’une
discussion, dont la visée porte à la fois sur la méthodologie (rééquilibrage des parties du plan, progressivité de
l’argumentation, etc.) et sur le contenu
(discussion des hypothèses, éclairages et controverses...).
L’approche
pluridisciplinaire est soutenue par la diversité des spécialités des
enseignants-chercheurs qui interviennent (A. Kiss/Politique, B.
Galtier/Littérature, P. Pacaud/Anthropologie, P. Cotti/Histoire).
Le
nouveau D.E.A. «Psychoses et états-limites» va permettre une accentuation sur
la perspective psychopathologique, mais aussi conduire à rattacher les
réflexions menées à partir d’autres thèmes sur la problématique de l’archaïque à partir de la psychanalyse,
mais aussi de l’étude des mythes. La question de la «clinique des textes», soit
la pertinence de l’utilisation de la littérature pour ce qu’elle offre de
l’expression du «pathein» et de sa
mise en mots, travaillée depuis Freud, est ici simultanément réinterrogée à
partir des recherches des étudiants.
Séminaire de S. de
Mijolla-Mellor : «Penser la psychose»
Un
lundi par mois de 19h30 à 21h (à
l’Hôpital Sainte Anne)
Ce séminaire qui se
tiendra dans l’amphithéâtre du S-13 cette année 2002-2003 correspond à une
première collaboration entre l’Ecole Doctorale de Psychanalyse de Paris 7 et le
S-13 du Centre Hospitalier Sainte-Anne. Les étudiants qui y participent sont
des doctorants en psychologie clinique et des étudiants de maîtrise sélectionnés
en fonction de leurs thèmes de recherche. La formule retenue est celle d’un
exposé suivi d’une première discussion par un membre du S-13 ou de l’Ecole
Doctorale, ou encore par un participant extérieur choisi d’un commun accord. Ce
séminaire, ouvert au personnel du Centre Hospitalier, se tiendra un lundi par
mois de 19h30 à 21h. Les dates prévues, ainsi que les interventions déjà
programmées sont les suivantes :
Le 4 novembre - ouverture du cycle par le Dr.
François Caroli, médecin-chef du S-13.
Le 2 décembre - Pr Sophie de
Mijolla-Mellor : introduction au thème : « Penser la
psychose »
Le 6 janvier - M. Prado de Oliveira :
«Penser avec la psychose »
Le 3 février – Mme Sophie Gayard :
« Penser avec la psychose »
Le 3 mars – Mme Tess Ditte, Mme Virginie
Feuilloy, M. Alain Rotge (équipe infirmière du 5ème secteur de
psychiatrie du Val de Marne, service du Dr Bernard Martin) : « Autant
en emporte la vie : l’expérience de soins à domicile »
Le 5 mai – Mme Roselyne Jolbert (cadre
infirmier, S-13, Centre Hospitalier Sainte-Anne) : « Vivre avec la
psychose : l’équipe infirmière dans la prise en charge du patient
psychotique en milieu ambulatoire »
Le 2 juin – Dr Laurent Masclet (psychiatre,
assistant, Centre Hospitalier Sainte-Anne) : « Vivre avec la psychose :
les représentations qu’ont les psychotiques de la santé mentale ».
Séminaire de M. Wolf :
« Maturation des processus psychiques : temporalités du symptôme et
historicité du discours »
Le mardi de 12h30 à 14h (tous les 15 jours)
Les états
psychotiques ainsi que les phénomènes critiques survenant dans le cours "
normal " de la vie sollicitent la référence à un paradigme freudien notamment
celui des processus primaires, du détournement de la réalité et du clivage du
moi. On sait que Freud accordant à la clinique psychopathologique la valeur
d’un grossissement des phénomènes discrets entrant dans la normalité (cf.
narcissisme et schizophrénie ou deuil et mélancolie). Mais une des dimensions
majeures est la prise en considération métapsychologique de la régression (cf.
modèle du rêve) On sait que la psychothérapie analytique accorde sous
certaines conditions d’écoute une capacité thérapeutique à l’expérience
régressive. D.W. Winnicott (et d’autres à sa suite) a précisé les modalités
selon lesquelles la régression ouvre à un progrès vers la guérison, ce qui
n’est pas sans poser des questions importantes telles que : la place de
l’autre, la réalité interne et la réalité extérieure, la scène intra-psychique
et les transformations d’une communication intersubjective.
Certes, peut-on objecter, la théorie
et la technique freudiennes se sont surtout réglées sur le modèle de la
névrose. Il s’agira donc ici de différencier dans le modèle de la névrose ce
qui peut concerner ou non l’approche psychopathologique des phénomènes
psychotiques.
Mais il convient de revenir ici à
une théorie du symptôme et du sens, car c’est en fonction des présupposés
théoriques que l’on peut avoir accès aux temporalités du symptôme et aux
conditions de constitution d’une historicité du discours.
En donnant certains appuis sur la
phénoménologie du temps et de l’intersubjectivité, le séminaire sera largement
consacré à la notion de "maturation des processus psychiques ". Cette
maturation à l’œuvre, tout au long de la vie et mise en échec par des effets
traumatiques, demande à être reconsidérée non seulement au titre de
remaniements économiques, mais en fonction d’une dynamique psychopathologique
des âges de la vie.
Séminaire
de M. Siksou :« L'approche neuro-sensorielle des
dysfonctionnements (neuropsychopathologie) »
Le mardi 12h30 à 14h (tous les 15
jours)
L'objectif de recherche est de renouveler
l'observation clinique en psychopathologie en utilisant les concepts et les
méthodes d'investigation inspirés des concepts de la neuropsychologie, de façon
à mettre en place un cadre théorique adéquat:
-
à
l'observation clinique: les champs d'application incluent des pathologies
neurologiques et psychiatriques (psychoses, autisme) mais aussi des domaines
plus généraux (difficultés d'apprentissage, déficits liés aux handicaps
sensoriels et moteurs).
-
à
la prise en charge des dysfonctionnements.
Cette
perspective permet d'inclure des travaux qui intéressent au premier plan de la
psychopathologie, que l'on traite des processus mentaux (le jugement, la prise
de décision, l'énonciation, l'oubli) des productions (le rêve, les
hallucinations, l'image mentale) ou encore la modulation de la pensée par les
affects et la sensorialité.
Il
ne s'agit pas d'importer un modèle ou un concept d'un champ disciplinaire à l'autre,
mais d'intégrer les avancées théoriques.
Des
membres extérieurs sont cooptés, en fonction de leur compétence dans des champs
spécifiques, psychiatrie, neuropsychologie du développement, handicap
sensori-moteur, neurophysiologie des réseaux sensori-moteurs, imagerie
cérébrale, approches du langage.
Séminaire de M.
Kohn : Yiddishkeit et
psychanalyse
Le Vendredi 11h-13h
Membres : Jean
Baumgarten, David Fuchs, Henri Lewi, André Michels, Gilles Rozier, Robert
Samacher, Rosette Tama
Lectures de Louis Wolfson
Il s’agit d’explorer le
fonctionnement de l’inconscient dans la yiddisheyt,
dans le monde yiddish, une manière d’être, dont on peut difficilement isoler un
élément appelé « culture », et
de voir comment cela peut interroger la psychanalyse, et réciproquement de
questionner ce monde, avec les outils de la psychanalyse. Freud est
traversé par un effet de yiddish avec le Witz, mais pas seulement. Le travail
de réflexion sur la spécificité de la langue yiddish doit être approfondi, dans
son rapport à l’écoute d’ autres langues, dans son passage par l’écriture
hébraïque, sans qu’il y ait de langue fondamentale, puisqu’il y a plusieurs
déterminants linguistiques dans le yiddish. Une approche pluridisciplinaire,
anthropologique, linguistique, psychanalytique est donc nécessaire, pour
dégager loin des stéréotypes, de l’ignorance, et bien sûr de l’indifférence,
toute la richesse d’une culture.
Cette année, nous
travaillerons à partir de lectures à plusieurs, sur les livres de Louis Wolfson, Le schizo et les langues, (Paris, Gallimard, 1970), Ma mère, musicienne, est morte… »,
(Paris, Navarin, 1984).
Wolfson est meshugge, fou, à moins que ce ne soit
nous. Il passe son temps à convertir les mots anglais, que sa mère lui dit,
dans d’autres langues qu’il apprend. Et à la fin, il finit par fabriquer du
yiddish. Il ne veut pas sentir la langue comme
les autres. Qu’en est- il du noyau psychotique d’une langue ? Qu’en
est- il de la langue des écrivains juifs américains?
Vendredi 18 octobre 2002,
Max Kohn, psychanalyste, Maître de conférences à l’Université Paris 7
Vendredi 14 novembre 2002,
Rosette Tama, psychanalyste, Centre Medem pour le yiddish
Vendredi 13 décembre 2002,
Robert Samacher, psychanalyste, Maître de conférences à l’Université Paris 7,
membre de l’Ecole freudienne.
Vendredi 10 janvier 2003,
André Michels, psychiatre, psychanalyste, membre d’espace analytique.
Vendredi 7 mars 2003,
Henri Lewi, professeur agrége de lettres classiques
Vendredi 16 mai 2003, Jean
Baumgarten, linguiste, Directeur de recherches au CNRS, UMR 7597
Séminaire de A.
Kiss : « Psychopathologie et déterminants
situationnels » :
Le 1er et le 3ème mardi du mois entre décémbre
et juin, de 15h à 16h30
Quelques chercheurs
confirmés en sciences humaines se sont groupés pour mettre en commun leurs
études en cours sur l’autonomie. Ce travail se poursuit en 2001/2002. En
contrepoint, certains événements récents (actes de terrorisme, déclaration de
guerre), appellent une reprise réflexive « à chaud ». Ainsi
s ébauche un autre ensemble de travaux autour de la problématique violence et soumission.
Mais, ces changements de régime ne
constituent-ils pas justement un constant rappel aux taches
fondamentales ? Seul notre contact entretenu au « savoir lent »
permet le développement d’un « savoir rapide » à la mesure du présent
et qui prépare l’avenir. Le psychologue clinicien doit intervenir dans bien des
cas sans la demande de celui qu’il rencontre. De plus, il doit prendre en
compte d’autres données que les déterminants subjectifs. Comment ces
différences agissent-elles sur le contre-transfert ? Quels développements
appellent-elles ? Quelles modifications en résulte-t-il ? En
intégrant le travail d’un groupe de recherche interdisciplinaire, ce séminaire
se propose de mieux définir et de développer une « psychologie
publique » en partant de situations inédites que les psychologues
rencontrent et tentent d’assimiler, avec ou sans l’aide d’autres disciplines,
au champ de recherche clinique.
Séminaire de M. Richir :« Phantasie et Spaltung dans le Moi et dans
la conscience. » [séminaire associé au DEA de philosophie, Université de
Paris XII]
1er et 4e mercredis du mois, de 16h30 à 19h30 (sauf en janvier)
On tentera par une
analyse phénoménologique systématique de la Phantasie
(fantasme, imagination, phantasia) dans sa relation au Moi, à la
conscience et au corps, de mettre en place une configuration architectonique de
la Spaltung (du Moi, de la conscience, du corps) dans ses différents cas
de figure possibles, en balayant le spectre qui va des états normaux aux états
psychotiques. Une bonne lecture des Idéenes ou des Méditations
cartésiennes de Husserl est supposée.
Séminaire
de J. P. Chartier : « Etude des
écrits techniques de Freud »
Un jeudi soir par mois, à 21h – 23 rue du Montparnasse 75006.
Sont commentés et
rapprochés des écrits du successeur de Freud dans une approche heuristique les
textes suivants :
-
La méthode psychanalytique de Freud
-
La psychothérapie
-
Perspectives d'avenir de la thérapeutique
analytique
-
La psychanalyse dite « sauvage »
-
Le maniement de l'interprétation des rêves
-
La dynamique du transfert
-
Le traitement analytique
-
De la fausse reconnaissance au cours du
traitement psychanalytique
-
Le début du traitement
-
Remémoration, répétition et élaboration
-
L'amour de transfert
Les voies nouvelles de la thérapeutique
psychanalytique
3.
Le traitement psychique
(Professeur J.
André)
[Autres membres : H. Abdelouahed (M.C.), M. Baudin
(M.C.), D. Candilis-Huysmans (M.C.), C.
Cyssau (M.C. HDR), V. Estellon (M.C. Université de Poitiers), O. Rosemblum (M.
C. Université de Lilles), F. Villa (M.C.), R. Waintrater (M.C. Université de
Poitiers), M-K. Yi (M.C.)]
Séminaire de J.
André :« L’indifférence des
sexes »
Le mardi de 10h30 à 12h (à
Saint-Lazare) 1er séminaire le 5 novembre 2002.
La confrontation de la psychanalyse à
ses obstacles, ses impasses, ses limites, tant d’un point de vue pratique que
théorique, constitue la toile de fond de ce séminaire depuis plusieurs années.
La référence à la problématique borderline
y occupe une position privilégiée, celle d’un analysant de ces questions.
L’entrée dans cette réflexion se fera, pour l’année
2002/2003, à partir de l’ « indifférence des sexes ». Qu’il s’agisse
de la bisexualité ou de la théorie du choix d’objet homosexuel, ces points de vue
classiques ont bien du mal à rendre compte de figures cliniques où le passage
d’(une position psychosexuelle à une autre ne se laisse pas définir par les
limites habituelles de la différence des sexes, et pas davantage par la figure
du déni.
Le séminaire hebdomadaire est couplé avec un
séminaire mensuel (ouvert à l’ensemble de l’Ecole Doctorale) de débat avec des
intervenants extérieurs (Monique Schneider, Paul Denis, Alain Vanier, Michelle
Perrot, Laurence Kahn et Christophe Dejours).
Amphithéâtre du service du Professeur Guelfi, CHU Sainte
Anne, 100 rue de la Santé, 75014, Paris. De 20h30 à 22h30, les 21 novembre et
19 décembre 2002, les 23 janvier, 20 mars, 24 avril et 22 mai 2003.
Séminaire de C. Cyssau :« Variations
psychopathologiques et actualité de l’originaire »
Le
lundi de 15h30 à 17h (tous les 15 jours)
Quelle est l’incidence d’expériences originaires de
soulèvement ou d’effondrement et leur corrélation avec le fonctionnement
psychique des névroses, des états-limites, des psychoses ? Cette
perspective engage une réévaluation du traumatique et de la dépression, ainsi
que de leurs fonctions du point du vue de l’évolution, de la sexualité et de la
mémoire. La mélancolie représente une formation psychopathologique d’une
mémoire de l’évolution. Comment le phylogénétique intervient et éclaire
l’approche des troubles transgénérationnels ? Et d’une façon plus
générale, comment une psychopathologie de l’originaire se trouve si fréquemment
cohabitée avec une psychopathologie psychiquement organisée sans que l’on
puisse ni les séparer ni les confondre ?
Il s’agit encore de concevoir le mode d’investissement attaché aux
traces mnésiques. Quelle est la sexualité de l’originaire et comment
participe-t-elle à la sexualité infantile et à la sexualité génitale ?
Dans cette perspective, la
psychopathologie des limites interroge la notion d’état-limite comme un
événement actuel de la culture. Il s’agit de mettre en perspective l’évolution
psychopathologique et sexuelle des pathologies limites avec un certain nombre
de mutations de la culture que l’art, mais aussi la science et la technique
traduisent, dont la psychanalyse ne saurait se tenir à l’écart.
Séminaire de Drina Candilis-Huisman :
« Pathologies limites à l’épreuve de la parentalité »
Le mardi de 18h30 à 20h. (1er mardi
du mois)
Ce
nouveau champ de recherche et d’investigation, qui concerne directement un
problème de santé publique, se situe autour du moment crucial de la naissance
et des difficultés interactives précoces (troubles psychopathologiques paternels
et maternels, dysfonctionnements de l’enfant pendant le premier semestre de
vie,…). L’équipe « traitement psychique » a collaboré dans son
ensemble au séminaire « Entre mère et fille » (J. André, 2001-2002).
La question de la psychothérapie et de ses modalités particulières
(parents-enfants, mère-nourrisson) est au centre de cette problématique.
La recherche en
psychopathologie est ici indissociable d’une recherche proprement psychologique
concernant la connaissance des compétences précoces de l’enfant.
Ce séminaire est co-animé
par Gisèle Danon et Annick le Nestour. A
l’Aubier ( Centre de soins mère-enfant de 0 à 2 ans) 121 Av du Gal de
Gaulle, Bourg-la-Reine : 1er mardi du mois : 3 décembre, 7
janvier, 4 février, 11 mars, 6 mai, 3 juin.
4. Recherches sur l'adolescence
(Responsable :
Professeur F. Richard)
[Autres
membres : Pr. F. Marty (Université de Rouen), M. Cadoret (HDR), J.-B.
Chapelier (M.C., HDR, Université de
Poitiers), P. Givre (M.C. Université Paris 7), L.E. Prado de Oliveira (HDR), A. Tassel (M.C. Université Paris 7)
Séminaire de J.B. Chapelier : « Fantasme
d’auto-engendrement à l’adolescence »
Premier mardi du mois à 16h30
Le fantasme d’auto-engendrement
serait aujourd’hui un organisateur central des identifications ainsi que du
lien social à l’adolescence. On peut parler à cet égard d’une « loi des
pairs ». On étudiera plus particulièrement la dimension archaïque à
l’œuvre dans les psychothérapies psychanalytiques de groupes d’enfants et
d’adolescents.
Séminaire de F. Marty : "Le sexuel pubertaire"
Deuxième et
dernier mardi du mois de 12h30 à 14h
L’adolescence,
dans ses rapports avec la psychanalyse, peut-elle laisser entière la question
du statut du génital, voire d’une théorie sexuelle pubertaire ? Il semble
nécessaire d’engager la réflexion sur ce thème pour qu’une théorisation de
l’adolescence comme processus puisse s’inscrire dans le champ de la
psychanalyse, à distance d’un simple constat d’une symptomatologie spécifique
et d’une perspective purement développementale. Le séminaire portera cette
année sur la question du franchissement du seuil pubertaire et de ses aléas,
notamment en ce qui concerne les résistances narcissiques survenant dans
l’investissement de l’objet génital (le corps pubère) et celui de la génitalité
(l’autre, l’objet d’amour). L’étude de cette clinique incite à questionner les
conditions nécessaires à ce franchissement, aussi bien pour ce qui s’ouvre en
matière de nouveauté pour l’adolescent lorsque ce franchissement a lieu
(rencontre du féminin en soi, identification à la fonction parentale, etc.) que
pour ce qui l’entrave lorsqu’il rencontre une impasse dans le processus
d’adolescence (fixations narcissique et phallique, problématiques psychotiques,
notamment). Il s’agira de mettre au travail la fonction de la latence dans ses
rapports avec l’intériorisation de la fonction maternelle, mais aussi de
commencer à proposer une théorie du génital comme clé de voûte du sexuel, clé
sans laquelle la sexualité humaine serait insensée. Peut-on alors penser une
différenciation entre sexuel infantile et sexuel pubertaire ?
Ce séminaire est organisé en commun
avec les enseignants chercheurs rattachés à l’équipe de recherches sur
l’adolescence et pouvant assurer un co-tutorat des recherches des étudiants du
DEA :
-
Mme
M. Cadoret
-
Mr
JB. Chapelier
-
Mr
P. Givre
-
Mr
F. Houssier
-
Mme
A. Tassel
Si l’année dernière nous
avons insisté sur les liens étroits qui unissent génitalité et processus
d’adolescence, cette année 2002-2003 nous orienterons notre réflexion à propos
de la notion de sexualité génitale dans une double perspective :
-
En
définissant sa spécificité et son articulation au sexuel infantile pour
préciser la distinction pré-génital/génital,
-
En
abordant les problématiques psychopathologiques qui, au moment de l’entrée en
adolescence, retardent ou empêchent l’accès à la sexualité génitale.
Dans
l’un et l’autre cas, il s’agira d’approfondir la spécificité de la notion de
génitalité dans ses rapports au féminin, de préciser en quoi le génital
s’inscrit dans un conflit d’investissement narcissico-objectal, en en montrant
l’intérêt d’un point de vue clinique, psychopathologique et métapsychologique.
Séminaire de F. Richard :
« Psychopathologie de l'adolescence, psychoses et états-limites »
Le mardi de 15h à 16h30
Ce séminaire est
organisé en commun avec les enseignants chercheurs rattachés à l’équipe de
recherches sur l’adolescence et pouvant assurer un co-tutorat des recherches
des étudiants du DEA :
-
Mme
M. Cadoret
-
Mr
JB. Chapelier
-
Mr
P. Givre
-
Mr
F. Houssier
-
M.
L.E. Prado de Oliveira.
-
Mme
A. Tassel
L'augmentation
ces dernières décennies, d'une symptomatologie spécifique de l'adolescence, a
suscité des élaborations nouvelles en psychopathologie et un approfondissement
des modalités de l'intervention clinique. On peut, à partir de là, se demander
si l'adolescence constitue un modèle pour
reproblématiser l'ensemble de la psychopathologie. En effet, dans les troubles
psychiques à l'adolescence se croisent la névrose, la psychose et les
pathologies ni névrotiques ni psychotiques qui peuvent ainsi être reconsidérées
dans leur évolutivité et leur complexité.
La destructivité et la propension à
l'agir de la psychopathologie adolescente questionne les mutations actuelles du
lien social. L'équipe de recherches sur
l'adolescence se propose d'explorer les phénomènes de violence adolescente
antisociale et leur dimension de passage initiatique, de conduites à risque
ordaliques ou sacrificielles, mais aussi d'expérience créatives. Ce projet
répond à des exigences d'actualité et
introduit à une démarche d'interdisciplinarité, avec les sciences sociales et
juridiques en particulier.
Processus
d'adolescence, états-limites et psychoses de l'adulte:
Etudes
des pathologies propres à l'adolescence (folie pubertaire, breakdown, dépressivité,
failles narcissiques) ainsi que les pathologies de l'agir et de la dépendance
(anorexie/boulimie, toxicomanies) comme prémisses des états-limites plus
stables de l'adulte. Questionnement du diagnostic différentiel psychose/état
limite et à partir de là reproblématisation du champ de la psychose.
Modalités
des prises en charge thérapeutiques:
La
situation des pathologies adolescentes
comme crise du développement entre l'enfance et devenir adulte ainsi
qu'à l'intersection structurale de la névrose, de la psychose et des
pathologies ni névrotiques ni psychotiques, amène la psychanalyse mais aussi la
psychiatrie à envisager des modalités de prise en charge thérapeutique
adaptées, en particulier la dimension de travail psychanalytique présente au
sein des psychothérapies, ce qui introduit à un questionnement concernant la
spécificité du processus analytique.
Processus
de subjectivation à l'adolescence et "nouveau malaise dans la
civilisation":
L'adolescence,
caractérisée par une quête d'identité et d'autonomie passant par une
négativité, introduit à un processus de subjectivation fragile dont le style
pourra être considéré comme exemplaire des
troubles contemporains de la subjectivation dans un contexte de "nouveau
malaise dans la civilisation" (les contre-cultures adolescentes ainsi que
les relations entre littérature et états limites peuvent servir de modèles). On
cherchera à mieux cerner et définir la notion de subjectivation par rapport à
la topique freudienne (ça moi surmoi) et par rapport à la théorie lacanienne du
sujet. La dimension de création dans la cure est ici exemplaire.
B- Equipe d'accueil : « Médecine, sciences du vivant et
psychanalyse (dir. Pr D. Brun)
[Membres rattachés à
l’U.F.R. S.H.C et/ou à l’E.A. et au D.E.A : Pr.Pierre Fédida, Gisèle
Harrus-Revidi (MC HDR), Pr. Christian Hoffmann, Pr. Alain Vanier, Fethi
Benslama (M. C.F. Paris7), Catherine Desprats-Péquignot (M.C.F. Paris7),
Catherine Dupuis (M.C.F. Lille), Olivier Douville (M.C.F. Paris X), Dolorès
Manzi (M.C.F. Poitiers), Céline Masson (M.C.F. Paris 7), Luc Ridel (M.C.F.
Paris 7), Robert Samacher (M.C.F. Paris 7), Karl-Léo Schwering (M.C.F. Paris
7), Régine Waintrater (MC Paris7). Membres
rattachés à d’autres U.F.R. de l’Université Paris 7 : Pr. Jean-Claude
Ameisen (DR INSERM), Pr. Antoine Bourillon (Hôpital R. Debré), Pr. Éliane
Gluckman (Hôpital St-Louis-Lariboisière), Dr. Marc Espié (Hôpital
St-Louis-Lariboisière). Membres rattachés à l’Université Paris 5 – U.F.R.
Necker et pour certains à l’E.A. : Pr. Bernard Golse (Hôpital Necker,
Université Paris V), Pr. Olivier Dulac (Hôpital St Vincent de Paul), Pr. Pierre
Jouannet (Hôpital Cochin), Dr. Anne-Marie Mairesse (Hôpital Necker), Pr. Arnold
Munnich (Hôpital Necker), Pr. Patrice Pinell (Université Paris V), Pr. Marie-Sylvie
Richard (Maison médicale Jeanne Garnier), Pr. Jean-Christophe Thalabard
(INSERM, Hôpital Necker). Membres rattachés à d’autres équipes
d’accueil : Pr. Dominique Cupa (Université Paris X), Dr. Marie-José
Del Volgo (MCU-PH, HDR, Université Aix-Marseille I), Pr. Giovani Guerra
(Université de Florence – Italie), Pr. Roland Gori (Université Aix-Marseille
I), Dr. Françoise Gorog (C.H.S. Sainte Anne, Paris), Pr. Philippe Lévy
(Université Paris 13), Dr. Frédéric Peillon (C.H.S. Sainte Anne, Paris), Pr. André
Sirota (Université Paris X), Dr. Jean-Michel Zucker (Institut Curie)].
Le Centre fédère deux équipes internes :
1)
Psychique et somatique : les effets de
l’inconscient depuis l’enfance (Pr. Danièle Brun)
Séminaire de D.
Brun : « Habiter son corps »
Le mardi
de 14h à 16 h
Dans le cadre des recherches
méthodologiques et conceptuelles portant sur ‘Psychanalyse et Médecine’, la
place laissée à la créativité psychique ou maintenue pour elle, se présente
comme une condition nécessaire, sinon suffisante à la vie du corps. Ce
séminaire s’inscrit dans le prolongement des travaux menés au sein de l’équipe
interne du CRPM ‘Psychique et somatique : les effets de
l’inconscient depuis l’enfance’. Il accueille les étudiants de DEA, les
thésards, les correspondants du Centre d’études du vivant (CEV).
Le
séminaire a lieu le mardi de 14h à 16 h, en salle 104, 1er
étage - 107 rue du Fbg St Denis, 75010
aux dates suivantes : 29 octobre 2002, 12 et 26 novembre, 10
décembre, 14 et 28 janvier 2003, 26 février, 4 et 18 mars, 2, 22 et 29 avril,
13 mai.
Séminaire de B. Golse : "Filiations et transmissions (corps, psychisme et
biologie)"
Un vendredi par mois de 12h30 à 14 h30
La
problématique de la transmission psychique (inter et trans-générationnelle) qui
sous-tend les processus de filiation et d'affiliation ainsi que leurs liens
dialectiques, n'et qu'un sous-ensemble des phénomènes de transmission
d'individu à individu qui se jouent également sur le plan de la biologie et de
la génétique.
Corps,
psychisme et biologie se trouvent donc impliqués dans ce champ dont
l'exploration est aujourd'hui en plein essor.
La
transmission génétique et biologique sert-elle de socle et de préforme à la
transmission psychique ?
La
transmission psychique sert-elle de nouvelle métaphore stimulante pour les
recherches sur la transmission biologique et génétique ?
Quels
sont aujourd'hui les enjeux psychanalytiques, anthropologiques, philosophiques,
juridiques et éthiques de ces nouvelles données, qui, à l'interface de la
biologie et de la psychopathologie, s'emblématisent de manière particulière
dans le registre des nouveaux modes de procréation.
Ce séminaire a lieu un vendredi
par mois de 12h30 à 14 h30 (à partir du mois d’octobre) - Amphithéâtre
Maurice Lamy - Pavillon Maurice Lamy - Hôpital Necker-Enfants Malades - 149,
rue de Sèvres – 75015 Paris
Renseignements :
Secrétariat du service du Professeur B. GOLSE – Madame Danielle BARDOT -
Tél : 01 44 49 46 74
Séminaire de G. Harrus :
«La psychopathologie de la vie
quotidienne et ses incidences sur le psychique et le somatique »
Le
lundi de 16h à 17h30
Dans le cadre de ce séminaire
seront travaillés jusqu'aux marges des concepts tels que:
- le trauma et ses différentes acceptions:
trauma chronique, trauma vide, trauma en creux, trauma "mineur",
"primitive agony"; ce qui dans la temporalité traumatique peut être à
l'origine de troubles somatiques.
- Comme les années précédentes l'oralité
comme modélisation ou paradigme de la vie psychique.
- le sensoriel et son ancrage corporel, ses
modes d'inscription dans l'inconscient où certaines traces " se
construisent" avec le temps comme traces traumatiques.
Ce
séminaire aura lieu le lundi de 16 heures à 17.30 salle105
Renseignements:
harrus-revidi@wanadoo.fr
Séminaire de C. Hoffmann : « Le corps et la question de l'affect dans la schizophrénie »
Le
mercredi 12h à 14h
A
partir des pathologies "as if" décrites par H. Deutsch et développées
par M. Katan, nous examinerons la particularité clinique de l'absence d'affect
dans des situations subjectives à signification oedipienne comme par exemple la
rivalité (cf Joyce), notamment à l'adolescence, et souvent accompagnée par
l'expérience de séparation avec l'enveloppe corporelle (l'image du corps). Ces
pathologies semblent permettre l'étude de phénomènes compensatoires dans les
psychoses et d'en appréhender les limites lors du déclenchement d'une psychose
(M. Katan donne un exemple princeps d'un adolescent que Lacan reprend dans son
séminaire sur "Les psychoses"). Restera à en tenter une élaboration
métapsychologique qui pourra s'appuyer en partie sur l'approche
phénoménologique de K. Conrad ("Die Beginnende Schizophrénie").
Mercredi
12h à 14h à Saint Lazare salle 105
2)
Actualité de la méthode psychanalytique (Pr. Alain
Vanier)
Séminaire de A. Vanier : "Le symptôme et l'infantile"
Le mercredi de 9 h à 12 h
Le
symptôme analytique suppose sa mise en forme par la psychanalyse, c'est-à-dire
une articulation à l'infantile construit par la métapsychologie. Une
organisation temporelle particulière est ainsi supposée dont témoigne
l'amnésie. Mais le modèle de la théorie des névroses semble moins adéquat pour
d'autres organisations psychiques. À partir de situations qui explorent la
limite même du champ analytique, un certain nombre de questions peuvent être
posées à la métapsychologie et à l'enfance comme modèle ou fiction théorique.
Le séminaire s'ouvre ainsi sur l'étude historique du champ des psychoses, sur
son approche clinique, aussi bien celle des modes de déclenchement, que celle
des solutions et des issues de la crise psychotique. À partir d'une étude sur
la conduite des traitements individuels et institutionnels, il sera possible
d'interroger les présupposés temporels de nos modèles théoriques. La cure de
l'enfant, qu'il s'agisse de la psychopathologie du nourrisson, ou des formes
graves comme l'autisme ou les psychoses, conduit à resituer les fictions
psychogénétiques qui paraissent nécessaires à l'analyste pour la menée du
traitement. D'autre part, dans le champ de la pédiatrie, et, plus généralement
de la médecine, les progrès techno-scientifiques - réanimation néonatale,
affection congénitale ou héréditaire, maladies chroniques, usage des
psychotropes, etc.- ont des effets subjectifs inédits et bouleversent nos
repérages cliniques, tout comme les changements historiques et les remaniements
culturels : ils nous obligent à reconsidérer les figurations, voire la
structure de nos modèles métapsychologiques.
Ce séminaire s’inscrit dans les travaux de l’équipe
interne « Actualité de la méthode psychanalytique » du CRPM. Il a
lieu le mercredi, de 9 h à 12 h : les 23 Octobre ; 6, 13, 20, 27 Nov. ; 11, 18
Déc. 2002 ; 8, 15, 22, 29 Janv. ; 5 Fév. 2003 ;
puis le mardi 12h-14h : les 14, 21, 28 Mai 2003 - Hôpital Saint
Lazare-107 rue du Fbg Saint Denis, 75010 Paris.
C/ Equipe d'accueil : UMR 6053-CNRS / Université :
« Psychanalyse et pratiques sociales » (dir. M. Zafiropoulos)
[Autres membres : Pr. P. L. Assoun, D.
Duclos (D.R. CNRS), M. Plon (D.R. CNRS), M. Boccara (C.R. CNRS, HDR), M.Poizat
(C.R. CNRS), A. Tauzin (C.R. CNRS), Pr. R. Drai (Université Aix-Marseilles
III), PR. F. Labridy (Université Nancy I), Pr F. Sauvagnat (Université Rennes
II), C. Condamin (M.C. Université d’Amiens), A. Escobar (M.C. université
d’Amiens), M. Kohn (M.C HDR.), C. Masson (M.C.), O. Nicolle (M.C., Université
d’Amiens), M. Santiago (M.C. C N A M), R. Cevasco (Ingénieur d’études CNRS), N
Debureaux (Adjoint administratif, Université d’Amines), A. Delrieu (Ingénieur
d’études CNRS), J. Diot (Ingénieur d’études CNRS), C. Guitton (Technicien
classe normale CNRS), B. Koeppel (Ingénieur d’études CNRS), B. Meheust
(Professeur de philosophie), G. Mordant (Assistante ingénieur CNRS), P. Naveau
(Ingénieur d’études CNRS), E. Pradoura (Ingénieur d’études CNRS), R. Sarfati
(Ingénieur de recherche CNRS)]
Séminaire de P. L.
Assoun : "Corps, symptôme et culture"
Le mardi de 18h à 19h30
Il
s’agit d’accueillir et d’encadrer les travaux qui ont pour objet une question —
clinique et culturelle — touchant au somatique, appréhendé à la lueur de la
clinique du corps proprement freudienne*. Ce séminaire concerne donc le noyau
d’articulation de l’anthropologie psychanalytique avec l’ensemble des pratiques
cliniques du corps. Le moment du symptôme a un effet révélatoire d’un conflit —
ce qui suppose de saisir l’articulation au réel, au fantasme, à la
désintrication pulsionnelle, solidairement avec les représentations
culturelles. Situation-limite de « désymbolisation » où le sujet ne
peut témoigner d’un conflit que par une « conversion » ou une
« incorporation ». Le déchiffrement freudien — métapsychologique — en
ses prolongements dans la théorie de Lacan sera mobilisé et actualisé sur les
objets cliniques correspondant aux mémoires de recherche, ce qui suppose une
(dé)construction de l’ensemble des objets dits « psychosomatiques ».
Il s’agira de saisir simultanément comment le choix du symptôme s’opère selon
les référents sociaux et symboliques — la référence à la culture n’étant pas
simplement un contexte, mais ce qui articule concrètement jouissance sociale et
jouissance corporelle, via le symptôme.
Séminaire
de M. Zafiropoulos : « Psychanalyse, techniques du corps et
sciences sociales »
Le mardi de 16h30 à 18h
L’organisation des
jouissances du corps (morcellement hystérique, compulsion obsessionnelle,
délocalisation psychotique, fétichisme pervers…) relèvent d’une clinique
différentielle des structures freudiennes (névrose, psychose, perversion), de
même que l’organisation de la pluralité des syndromes médicaux (toxicomanie,
anorexie, dépression, pathologie de l’acte, etc.) dont l’unité médicale doit
être déconstruite dans le champ freudien pour être reconstruite selon une
logique de recherche proprement psychanalytique. L’universalité de cette
clinique du cas motive pour le projet freudien une clinique du social d’autant
plus lisible dans l’orientation lacanienne que cette clinique met l’accent sur
les « mots du symptôme » relevant toujours de la culture de
l’analysant et de son groupe d’appartenance. Si les symptômes s’interprètent de
leur enveloppe symbolique, en retour ils éclairent donc la conjoncture sociale
et son malaise.
Les sciences sociales et la psychanalyse sont
convoquées là comme elles sont convoquées pour rendre compte plus généralement
des techniques ou des usages du corps variant selon les sociétés et les
organisations symptomatiques (homosexualité, troubles somatoformes…), c’est
cette perspective de recherche qui sera développée dans le séminaire.
Un séminaire « Corps, psychanalyse et pratiques
sociales », codirigé par P.-L. Assoun, responsable du DEA, et M.
Zafiropoulos, Directeur de l‘équipe d’accueil, a vocation à accueillir les
étudiants du DEA et les doctorants, de façon à assurer la cohésion thématique,
à développer la méthodologie générale du champ de recherche concerné et à
favoriser la constitution de la communauté de recherche par les échanges entre
les étudiants de première année de l’Ecole doctorale et les étudiants déjà
engagés dans une thèse et bénéficiant à ce titre d’un encadrement doctoral.
Ce séminaire aura
lieu tous les quinze jours, en alternance avec les séminaires de recherche de
P.-L. Assoun et de M. Zafiropoulos.
Séminaire de M. Kohn : « Anthropologie,
corps et culture tradition et modernité »
Le mardi de
15 h à 16 h
Il s’agit de dégager, en
s’inspirant de la psychanalyse, la richesse anthropologique de la culture
yiddish et la singularité des corps parlants qui y a lieu. Même si le monde de
la Yiddishkeit a disparu avec la Shoah, la langue yiddish continue à exister
et à vivre. Beaucoup de monde la parle, l’écrit, la comprend, et l’apprend, que
ce soit des Juifs ou pas. C’est une expérience du langage, dans le contexte
d’un multilinguisme de fait. La question que pose le Yiddish en Europe, quand
les frontières territoriales ne recouvrent pas les frontières linguistiques, et
même quand elle migre à l’Ouest, aux Etats-Unis, est la suivante : Où est
une langue ? Nous reprendrons
l’analyse de la crise de la culture que fait Hannah Arendt, et
l’importance qu’elle accorde à l’activité de pensée à l’âge moderne qui ne peut
recourir à la tradition
Séminaire de F. Sauvagnat : « Corps
et symptôme dans l’histoire de la psychopathologie et de la psychanalyse »
Le lundi de 14h30 à
16h
On proposera un repérage anthropologique
des enjeux soulevés par la question du corps dans la construction des entités
cliniques de la fin du XIXe siècle à la fin du XXe siècle, en insistant
notamment sur le rôle de concepts-clés : les avatars du vitalisme
(notamment américains et germanophones), les figures du
« psycho-somatique », les modes de l’automaticité, les théories de la
séparation, les paradoxes de la sexuation, les théories du « corps
vérifiable » et du corps remplaçable.
V EQUIPES ET CENTRES DE RECHERCHE EN
RATTACHEMENT SECONDAIRE
Il s'agit d'équipes ou
de centres de recherches indépendants de l'Ecole Doctorale mais qui ont conclu
avec elle une possibilité d'ouvrir leurs séminaires aux doctorants en fonction
de leurs thématiques de recherche dans une optique transdisciplinaire. Ces
enseignements sont optionnels.
A/ Centre d' Etudes du Vivant
·
Séminaire « La
pratique de la psychanalyse et la pensée de Gilles Deleuze » [M.
David-Ménard]
·
Séminaire
« Philosophie de la biologie : débats contemporains » [J. Gayon]
·
Séminaire « La technique
et la vie » [D. Lecourt]
·
Séminaire « Le
droit entre subjectivité et objectivité. Le patrimoine commun de l'humanité
peut-il fonder un statut de la nature et du vivant ? » [M.
Chemillier-Gendreau]
·
Séminaire « Le
droit des malades comme indicateur de la relation medecin/patient » [D.
Thouvenin]
·
Séminaire
« Transmission, norme et langages de la norme » [G Nicolau en
collaboration avec le Laboratoire d'analyse critique du juridique]
·
Séminaire
« Soigner les passions » [P. Nouvel en collaboration avec le Collège
international de philosophie]
·
Séminaire « La
biologie et l'avenir de la psychanalyse » [M. David-Ménard et S. Stoléru]
·
Séminaire
« Habiter son corps » [D. Brun en collaboration avec SHC et le CHU
Necker-Enfants malades]
·
Séminaire
« Réductionnisme et Emergence » [M.-C. Maurel et P.-A. Miquel]
·
Séminaire
« Genre, pouvoir et politique : biologisation des rapports de
domination » [S. Dayan-Herzbrun et N. Murard]
·
Séminaire
« Enjeux éthiques face à la maladie grave et à la fin de vie » [R.
Zittoun]
B/ U.F.R. Science
des textes et des documents (J. Kristeva)
·
Séminaire « Le
génie féminin : Colette » [J. Kristeva]
·
Séminaire
« Masculin, féminin, neutre » [E. Grossman]
·
Séminaire « Une
histoire de la vérité » [B. Sichere]
Pour s'inscrire,
s'adresser à :
·
Centre d'Etudes du
Vivant
2,
Place Jussieu, 75251 Paris Cedex 05
case
courrier 7041, Tour 16, 3ème étage.
Tél.
et fax : 01 44 27 63 78
Email
: cev@paris7.jussieu.fr
(Mme Benjamine Weill)
·
U.F.R. Sciences des
textes et des documents
Jussieu.
Tour 34-44, 2ème étage
Tel
et Fax : 01 44 27 63 71
E-mail :kristeva@paris7.jussieu.fr
VI PROGRAMMES DE RECHERCHE
1.
Programmes
inter-équipes et interdisciplinaires en lien avec d’autres Ecoles Doctorales ou
Centres de recherches nationaux ou internationaux
A - « La pensée archaïque individuelle et
collective » (Responsable : Pr. S. de Mijolla-Mellor)
Ce programme de
recherches sur 4 ans regroupe des psychanalystes, des anthropologues
et des juristes dans un projet interdisciplinaire qui a pour objet de
reparcourir et d’entrecroiser les diverses approches des notions de
« primitif », « archaïque », « originel », au
niveau individuel et collectif. Il s’agit tout d’abord de collecter et
d’interroger les nombreux travaux auxquels ces thèmes ont donné lieu, puis de
s’efforcer de dégager des axes de questionnement commun aux diverses
disciplines envisagées.
Trois groupes de
recherche fonctionneront donc de manière coordonnée en se fixant des objets et
des hypothèses communs pour en étudier conjointement l’extension
possible :
1) Perspective
psychanalytique :
« La pensée archaïque chez l’enfant et chez l’adulte » [Pr. S. de
Mijolla-Mellor (Univ. Paris 7), Pr. M. Porte (Univ. de Brest), Pr. S. Le
Poulichet (Univ. Paris 7), Mme S. Korff-Sausse (MCF Paris 7)], Pr. F. Richard
(Univ. Paris 7)
2) Perspective
anthropologique :
« Les mouvements collectifs religieux, magico-religieux et
politico-religieux » [P. Bidou (CNRS), C. Fortier (Lab. Collège de
France), J. Galinier (Univ. Paris X/CNRS), B. Juillerat (CNRS), P. Pacaud
(Coordinateur Univ. Paris 7)]
3) Perspective juridique : « Du
sentiment du droit à l’énoncé de la loi » (en cours d’élaboration)
Des liens sont établis
sur un plan international en vue d’une communication en « Panel »
dans le cadre du 43ème Congrès de l’A.P.I. à Toronto au Canada en
juillet 2003.
Ce « Panel »
comprendra les présentations de :
-
Nancy Chodorow (Oaxland – USA)
-
Francis Baudry (New-York – USA)
-
Isabelle Las Vergnas (Univ. Montréal – Canada)
-
Sophie de Mijolla-Mellor (Univ. Paris 7 –
France)
sur le thème :
« La pensée archaïque individuelle et collective du point de vue des
interactions de la psychanalyse »
-
Méthode : les groupes travaillent
individuellement et communiquent leurs textes aux deux autres groupes au fur et
à mesure de l’élaboration. Des rencontres annuelles (colloques) sont prévues
pour établir les échanges et discussions de ces travaux.
-
Objet : les textes seront
regroupés et publiés dans un ouvrage collectif.
Ce travail devrait
amener à repenser en des termes dégagés des postulats de la phylogenèse, le
fonctionnement de l’archaïque dans l’actuel et remettre ainsi en question les
notions de régression et de progrès. Portant sur des faits individuels et
collectifs, cette recherche contribuera à une meilleurs compréhension de ces
fonctionnements de pensée, vécus comme étranges ou étrangers et donc à leur
intégration et à la reconnaissance de leur éventuelle fécondité. Elle permettra
également de renouveler au niveau de la psychanalyse du droit et de l’anthropologie
une réflexion sur les fondements, dans l’apport mutuel qu’offre cette approche
interdisciplinaire. Elle peut enfin servir de point de départ à une réflexion
pratique dans le domaine juridique et politique de la vita civilis
impensable sans une prise en considération de l’individu dans sa dimension
consciente et inconsciente.
B- Projet sur « Psychopathologie et psychanalyse du « sujet
urbain » : malaise et symptôme »
Responsable et coordinateur :
Paul-Laurent ASSOUN
Ce projet de recherche est inséré dans le cadre du P.P.F. (Plan
Pluri-Formation) « Sciences de la
ville » (Paris VII, Ecole d’architecture de Paris) habilité par le Conseil
scientifique et le Conseil d’administration de l’Université ParisVII en 2002 et
transmis au Ministère de la Recherche en vue d’un évalutation imminente. Projet
particulièrement porteur quant aux enjeux scientifiques de la refondation de
l’Université Paris VII sur le site Paris-Rive Gauche (Tolbiac). Paul-Laurent
Assoun, responsable scientifique de l’une des quatre thématiques du projet
gloabal, membre du conseil scientifique du P.P.F., dont Evelyne Cohen (GHSS)
assume la coordination générale, a pour tâche de regrouper l’ensemble des
contributions potentielles des chercheurs de l’Ecole Doctorale
« Recherches en Psychanalyse » impliquant la dimension urbaine dans leurs champs
propres et leurs thématiques. Ce projet repose sur une dynamique
interdisciplinaire et contribue à dégager des thématiques communes au secteur
Lettres Sciences de l’Homme, en cours de restructuration.
Ont déjà manifesté leur intérêt l’U.M.R. « Psychanalyse et
pratiques sociales », l’Equipe de Recherche sur l’Adolescence, dirigée par
François Richard, l’équipe « Interactions de la psychanalyse »
dirigée par S. de Mijolla-Mellor ainsi que Maryse Siksou et Luc Ridel.
En septembre 2002, une journée d’étude a eu lieu pour une réflexion sur
la création d’un observatoire de changement urbain. Le programme des
manifestations scientifiques doit faire l’objet d’une information dans les
prochains mois.
1) -
Attendus méthodologiques
La contribution de la psychanalyse et de la psychopathologie eux
« sciences de la ville » est fondée sur une problématique générique
« Psychanalyse et pratiques sociales ». C’est en effet dans la mesure
où la psychanalyse est plus qu’un « psychologie appliquée », soit une
théorie des conditions inconscientes du lien social qu’elle est
habilitée à intervenir sur le champ de la modernité et de ses
« symptômes ». C’est depuis cet impératif pluridisciplinaire que la
question se pose et se travaille. Le fait urbain apparaît là capital et
proprement symptomatique.
La question générale peut être formulée comme suit : dans quelle
mesure le contexte urbain a-t-il contribué à une reconfiguration des formes de
symptomatologie ? Il ne s’agit donc pas d’un complément
« psychologique » à la théorie de la ville, mais d’une approche de la
ville en son envers inconscient. La question du « malaise de la
ville » paraphrase la rubrique freudinne du « Malaise dans la
culture » et ouvre un champ de recherche original et nécessaire, afin
d’envisager le malaise social depuis l’ « autre scène » de
l’inconscient.
Au plan pratique, il s’agit de mesurer la portée de cette
symptômatologie pour envisager l’écoute clinique requise et sa portée pour la
prise en compte du réel même de ce qui se joue.
Au plan épistémologique, il s’agit de contribuer à « construire des
outiles méthodologiques et théoriques » d’une science de la ville ;
au plan du contenu, elle permet de contribuer à un « observatoire du
changement urbain » à travers la détermination structurale inconsciente.
La réfraction de « contextes sociétaux divers à différentes époques »
requiert une dimension d’anthropologie psychanalytique dont les outiles sont
précisément mis au point dans l’équipe d’accueil.
2) - Problématique :
« malaise dans la ville »
Dans quelle mesure l’émergence du fait urbain – depuis la seconde
révolution industrielle et la constitution des métropoles – a-t-elle affecté la
position du sujet dans son rapport à l’autre, via l’espace urbain ? Dans
quelle mesure le « malais de (dans) la ville » porte-t-il à
l’expression le « malais de (dans) dans la civilisation »
diagnostiquée dans l’ouvrage de Freud ?
Il est remarquable que le créateur de la psychanalyse situe sa
contribution en rapport avec la « nervosité moderne » dont le
contexte urbain (transports, phénomène de masse) est déterminant.
On partira de ce descriptif datable de 1908 pour saisir la genèse de la
théorie freudienne ultérieure :
-
comment la ville intervient-elle dans le lien
social ?
-
en quoi le symptôme urbain s’articule-t-il au
« malaise de la culture » ?
La référence au symptôme
est un moyen de saisir l’espace urbain comme révélateur.
Il s’agit de
comprendre :
-
d’une part l’articulation entre le contexte
urbain et la pathologie
-
d’autre part la notion de pathologie urbaine,
c’est-à-dire induite du contexte urbain.
Le symptômes et un moyen
de revenir à la question de l’émergence du fait urbain et de son impact
inconscient effectif.
Il est intéressant de
montrer ce que la psychanalyse peut apporter en propre, en écho à certains
apports de la « microsociologie » (Ecole de Chiczgo, interactionnisme
symbolique) ou de la psychologie sociale. Contribution à une
« anthropologie de la modernité » en sa dimension inconsciente.
Thématique prévisionnelle :
1)- Symptôme et fait urbain :
·
Espace urbain et symptôme : les
agoraphobies.
·
Espace et psychose.
2)- Pathologies
sociales. Anthropologie psychanalytique de la modernité urbaine. Espace urbain
et criminalité :
·
Crime et délit : le symptôme social de la
ville.
·
Ville et toxicomanie.
·
Adolescence et habitus urbain.
Une
contribution de l’Ecole Doctorale est envisagée, à l’initiative de Paul-Laurent
Assoun, dans le cadre du programme d’échanges culturels avec la Cité des
Sciences de la Villette en cours de constitution au sein du Conseil
scientifique de l’Université sur la thématique « Science, culture,
ville ».
C- Projets de recherche sur « La violence à l’adolescence »
Sous
la responsabilité de F. Richard, accord de coopération internationale entre
l’Université Paris 7 et l’hôpital psychiatrique public de Santiago du Chili (Pr
Morlans) et l’Université publique de Santiago du Chili (A. Bilbao), avec une
demande de financement à l’organisme de coopération Ecos-conicyt-sud :
programme bilatéral de recherche sur la violence adolescente comparée, en
Amérique Latine et en France, création au Chili de structures de recherches et
de soins (séminaires de formation et de recherches au Chili et en
France,premier séminaire de formation à Santiago du Chili en décembre 2002.), A
la suite du premier colloque franco-chilien de psychopathologie inter-cuturelle
d’avril 2001 à Santiago du Chili, second colloque en décembre 2002 sur
« Violence et adolescence » avec A. Bilbao, F. Marty, I. Morlans, R.
Parada, F. Richard avec la collaboration de la Société Chilienne de
Psychanalyse. Ce projet bénéficie de la
collaboration de C. Chabert (Université Paris 5), M. Botbol (Clinique Dupré),
M. Corcos (Institut Mutualiste Montsouris), P. Huerre (Clinique Georges Heuyer)
et B. Penot (CEREP).
D- « Histoire de l’U.F.R. de Sciences Humaines Cliniques »
(Responsables : S. de Mijolla, Ph.
Chanson)
Ce projet réunit tous les enseignants de l’UFR et en particulier ceux
qui ont participé à sa création en 1969 ou l’ont rejoint dans les années
1970/1971. Il s’agit de collecter les souvenirs de cette institution, des
enseignants, chercheurs, responsables administratifs, des hommes et des femmes
qui l’ont fait vivre aussi bien sur le plan scientifique que relationnel. Un
tel projet est pleinement justifié dans la mesure où cette UFR a constitué un
jalon capital dans l’enseignement de la psychologie clinique en France et de
l’introduction de la psychanalyse à l’Université.
Il donnera lieu à la
publication d’un livre qui permettra aux étudiants de mieux connaître les choix
et les priojets qui ont été à l’origine de leur UFR et qui constituera
également un exemple utile dans des créations du même type en France ou à
l’étranger.
E- « Psychanalyse et philosophie en France
et en Allemagne. Développements brésiliens » (Responsable : Pr. M.
David-Ménard)
Les emprunts mutuels de la
psychanalyse et de la philosophie ont connu depuis cinquante années en France
et en Allemagne des développements souvent différents, voire divergents :
là où l’Ecole de Francfort privilégiait les questions liées à la socialisation
de la vie pulsionnelle et à la sublimation, l’apport de Lacan insistait sur la
spécificité du champ de l’inconscient et de la sexualité, tout en redéfinissant
les concepts-clés de la psychanalyse – le transfert, l’identification,
l’altérité, l’automatisme de répétition – en les confrontant non seulement à
Descartes ou à Platon et Aristote, mais
aussi à Kant, Hegel et Frege.
Or, ces divergences laissent place
actuellement à de nouveaux partages : des enseignants-chercheurs
travaillant au Brésil (Université de Sao Paulo), et au Mexique (Université
Nationale Autonome de Mexico) proposent de rapprocher deux moments forts que
représentent les noms d’Adorno et de Lacan, pour saisir en quoi la psychanalyse
apporte une conception neuve de l’objet, dans le champ de la sexualité mais
aussi des sciences. Et dans les croisements des problèmes sociopolitiques et
psychanalytiques, certains philosophes issus de l’Ecole de Francfort
(Université Goethe et Institut Sigmund Freud de Francfort) réfléchissent de
façon neuve sur les rapports de la violence et de la reconnaissance, empruntant
par exemple des concepts à D. W. Winnicott pour confronter les enjeux
identificatoires du transfert avec ce que la philosophie nommait, de façon trop
classiquement rationaliste, la « reconnaissance ».
L’Ecole Doctorale « Recherches en
Psychanalyse » de l’Université Paris VII-Denis Diderot fera, dans des
réunions scientifiques, un état des lieux de ces recherches autour du thème
« Méconnaissance et reconnaissance dans le champ de la sexualité »,
dan s la perspective d’organiser un colloque international en 2004.
F-
Projet :
« Université Européenne d’été »
Robert SAMACHER, Responsable du département de Formation Permanente et Sophie de MIJOLLA, Directrice de
l’Ecole Doctorale de L’UFR Sciences Humaines Cliniques.
Le
Département de Formation Permanente en association avec l’Ecole Doctorale
propose à l’approbation du Ministère de l’Education Nationale, un projet
d’Université européenne d’été pour la période du 8 au 12 septembre 2003.
Cette
Université d’été s’inscrit dans un ensemble d’initiatives qui visent à donner
un contenu concret à la notion d’espace universitaire européen.
Les
rencontres entre universitaires et chercheurs, étudiants engagés dans un cursus
de formation initiale (2e, 3e cycle, doctorants) et de
formation continue ainsi qu’aux praticiens des différents pays de la Communauté
élargie, devraient permettre la comparaison d’expériences propres à ces pays,
portant sur le thème proposé par notre U.F.R. qui est : « Violences
dans la modernité ». Les échanges pluridisciplinaires entre les
participants, autour d’un thème fort et mobilisateur à résonance mondiale,
devraient rendre compte des théories, des méthodes, des applications rencontrées
dans ce champ de recherche.
Les axes de réflexion et de
recherche s’articuleront autour des notions telles que : violence, droit,
loi, culture.
A travers les violences
plurielles qu’on envisagera dans divers champs d’exercice intimes ou publics,
on s’efforcera de dégager le climat affectif passionnel qui en fait le point
commun et la spécificité. Car la violence ne se confond pas avec l’agressivité
comme défense voire expansion des limites du sujet. Elle implique à l’inverse
un viol, une effraction, c’est une force qui fait exploser simultanément les
limites de l’autre et celles du moi. La destruction vient alors matérialiser
dans l’agir une indistinction fondamentale qui touche l’identité du sujet qui
ne semble pas pouvoir trouver autrement un repérage de lui-même.
Toute situation où
l’identité de l’autre est niée n’est-elle pas nécessairement porteuse de cette
violence et ne l’engendre t’elle pas fatalement ?
Nous proposons six ateliers,
chacun traitera de la thématique dans un domaine d’intervention spécifique :
1° Les violences dans la cité ; 2° Les violences à l’école ou au
lycée ; 3° Les violences en psychiatrie ; 4° Les violences en
prison ; 5° Les violences dans la guerre et le terrorisme (la question de
l’action humanitaire) ; 6° Les violences dans les fictions et les médias.
Cette Université d’été
accueillera 50 étudiants venant des 25 pays de la Communauté élargie.
2.
Programmes collectifs
internes aux équipes de recherche de l’Ecole Doctorale
A-
Equipe « Recherches sur l’adolescence » (Responsable Pr. F. Richard)
a)
Histoire des métapsychologies de l’adolescence
(Groupe de recherche animé par P. Givre et A. Tassel) :
Travail sur les concepts paradigmatique des premières constructions
métapsychologiques de l’adolescence (P. Blos, H. Deutsch, E. Erikson, S.
Rerenczi, A. S. Freud, M. Klein, B.
Winnicott, etc…) pour faire émerger les liens de filiation avec les recherches
actuelles (A. Birraux, B. Brusset, R. Cahn,, P. Gutton, Ph. Jeammet, E.
Kestemberg, M. Lauser, F. Ladame, etc…) et établir une généalogie des notions
et des concepts de l’adolescence. Il s’agit de revisiter les œuvres des auteurs
qui ont posé les premiers linéaments d’une métapsychologie des processus
d’adolescence pour éclairer la psychopathologie actuelle des adolescents.
b) Processus de subjectivation,
création dans la cure et processus analytique
(groupe de recherche animé par F. Richard, avec M.
Avant, J.-B. Chapelier, Ph. Givre, F. Houssier, F. Marty, C. Rigaud et A.
Tassel)
Etude de la spécificité des processus de sublimation dans leur rapport
avec la dynamique psychothérapique au cours du travail psychanalytique avec les
adolescents. Cette recherche fait suite à une recherche engagée antérieurement
sur les relations entre psychanalyse et psychothérapie et dont les premiers
résultats sont publiés dans Le travail du psychanalyste en psychothérapie
(Dunod, 2002), coordonné par F. Richard.
Elle a lieu en collaboration avec la revue Adolescence (numéro sur
« La subjectivation » en préparation) ainsi qu’avec d’autres équipes
de l’Equipe d’Accueil Doctoral «Psychanalyse et psychopathologie : à la suite
du colloque d’avril 2002 sur «Psychanalyse et anthropologie» organisé par B.
Juillerat et P. Pacaud au Laboratoire d’Anthropologie Sociale du Collège
de France, mise en place d’un groupe de travail sur «Discours mythique et
structure œdipienne» ; participation au
projet de colloque 2003 de J.-F. Chiantaretto et M. Tort (équipe «Clinique et
théorie des processus psychiques») sur la notion de subjectivation.
Cette recherche inclut
un volet concernant la façon dont le processus d’adolescence est affecté par
les évolutions du lien social et plus particulièrement de l’espace urbain. En
effet, celui-ci métaphorise le rapport sensoriel primaire au corps (lieux hors
la loi ou secrets, caves, friches) tout en lui donnant des représentations
possibles (errance et fugues individuelles, scènes transgressives, agirs
groupaux) et des débuts de sublimation (musique, tag, etc.). A partir des travaux de P. Givre et F. Marty
sur le rapport des adolescents à la musique, du travail de A. Tassel sur le
tag, du travail de M. Cadoret sur la culture adolescente et de F. Richard sur
la métaphore initiatique, nous étudierons plus particulièrement les modalités
de résurgence de l’archaïque dans le réel pubertaire, l’incidence des défenses
perverses et la dimension de virtualité, ce qui débouche sur une
métapsychologie de la violence. Les travaux de J.B. Chapelier sur le lien
groupal à l’adolescence s’articulent à ce projet.
c) F. Marty organise
plusieurs projets dans le cadre du CILA (Collège International de
l’Adolescence »
« Psychanalyse,
pédagogie et adolescence »
Ce projet associe le CILA et l’Association du Centre Etienne Marcel
(Paris). Il s’agit de recenser, de rassembler, de traduire et de commenter une
dizaine de textes majeurs publiés en allemand et en anglais et inédits en
français, émanant d’auteurs, pédagogues et psychanalystes s’étant intéressés
tout particulièrement à la psychopathologie de l’adolescent (S. Bernfeld, A.
Aichhorn, H. Meng, E. Buxbaum, H. Stern, E. Homburger, …). Une publication est
prévue aux éditions In Press.
En cours
d’élaboration : Deux projets de recherche internationaux (débouchant sur
des colloques en 2004) :
1)- « France- Amérique
Latine » à Montevideo avec des collègues de l’hôpital de Montevideo
(Myena, Frioni, I. Maggi, D. Musetti, M. Ulriksen-Vinar) autour de la
prise en charge des psychopathologies de l’enfance et de l’adolescence en
rapport avec la violence et la maltraitance.
2)- « France-Québec » avec le service de
pédopsychiatrie de l’Hôpital Ste Justine de Montréal sur le thème de
l’expression de la violence urbaine.
B- Equipe « Clinique et théories des processus
psychiques » (Responsable Pr. M. Tort)
a)
Groupe de recherche « Effacement de l’identité »
(animé par Michel Tort et
Anne Cadier)
Ce séminaire propose de rendre compte
d’une pratique clinique singulière, le Bureau des Affaires juridiques de l’Aide
sociale à l’enfance, lieu de consultation où se croisent et parfois se
confrontent les légitimités juridique, administrative et subjective.
Désormais
connues du grand public par les voies médiatiques, les questions du secret des
naissances et de l’accouchement sous X peuvent aussi être entendues comme les
expressions d’une pratique ancienne du secret et de l’effacement de l’identité
des mères qui abandonnent leur enfant à la naissance.
Pour
explorer en profondeur les effets de l’effacement par l’administration
française de l’identité, qui organise « la mort civile » de l’enfant,
nous nous proposons d’associer à cette réflexion clinique et éthique un examen
critique des textes de loi qui légifèrent sur le secret et l’anonymat.
b)
Groupe de recherche sur l’approche psychanalytique du handicap
(organisé
par Olivier Rachid Grim et Simone Korff Sausse)
Le passage des frontières, la question de la violence
« Perversion et créativité s’offrent comme deux
chemins possibles dans la difficile élaboration psychique de la réalité
insoutenable du handicap », telle a été l’hypothèse de travail sur laquelle le
groupe de recherche a travaillé ces deux dernières années. L’expression
artistique au sens large, où la question du
désir s’est avérée centrale, a orienté notre recherche vers
l’esthétique, les processus de symbolisation et les modes de figuration. Il
nous est alors apparu que ces modalités sont toujours une façon de traiter la
violence, qui – et les praticiens que nous sommes le savent bien – est
inhérente au champ clinique du handicap (violence de l’annonce du diagnostic,
violence des soins, violence du rejet social, violence des pratiques
d’intégration, violence de la culpabilité, violence induite par la dépendance,
etc.) Les présentations de l’année dernière ont évoqué cette violence, chacune
à sa manière, selon un fil conducteur qui pourrait être celui de la frontière.
Le rêve qui franchit les frontières des processus secondaires et de la
rationalité, tel que l’ont valorisé les artistes surréalistes. La laideur,
transgression de la beauté. Passage d’une langue à une autre : le conte du
petit Chaperon Rouge, la Langue des Signes, la médiation du modelage. La
violence de la séduction originaire de Jean Laplanche qui interpelle la
frontière entre l’enfant et l’adulte. Hans le nain qui ne peut s’unir
charnellement à Cléopâtre la belle trapéziste dans le film « Freaks »
de Tod Browning.
En
d’autres termes, qu’en est-il des frontières ? quelles frontières,
frontière-barrage ou frontière-passage ? En quoi le passage des frontières
risque-t-il de générer un déchaînement de la violence ? Voici un modèle
conceptuel intéressant à bâtir et développer, puisqu’il semble s’appliquer à la
question du handicap et ouvre et intègre cette dernière dans un réseau beaucoup
plus vaste de mise en sens, au service d’une meilleure compréhension du
fonctionnement de la psyché humaine.
Le groupe se tient le deuxième vendredi de
chaque mois de 12h à 14h dans les locaux de l’UFR de Sciences
Humaines Cliniques – Hôpital Saint Lazare, 107 rue du Faubourg Saint Denis,
75010 Paris – salle 109 (1er étage)
Il est ouvert à toute personne intéressée. Pour y
participer, contacter Simone Korff-Sausse (0143227559) ou Olivier Rachid Grim
(0147170442) le soir.
c)
Groupe de recherche sur « Autismes, addiction,
traumatismes »
(dirigé
par le Pr. S. Le Poulichet)
Il
s’agit de promouvoir de nouvelles recherches dans ces trois champs thématiques
qui peuvent mutuellement s’éclairer, en réunissant régulièrement des chercheurs
cliniciens préparant des journées scientifiques et des ouvrages collectifs.
Les
membres du Groupe de Recherche :
-
Enseignants-chercheurs : J.GORTAIS, S.LE POULICHET, S.SAUSSE.
-
Chercheurs associés (Cliniciens spécialisés ayant soutenu une thèse de
doctorat, chargés d’enseignement à l’U.F.R Sciences Humaines Cliniques) :
I.ATMANI, A.FRANCK, M.GARGIULO, C.LHEUREUX, P.SPOLJAR.
Des professionnels
extérieurs seront régulièrement invités à contribuer aux activités du groupe de
recherche.
C-
Equipe « Interactions de la
psychanalyse » (Responsable Pr. S. de Mijolla-Mellor)
a) Groupe de recherche
sur « La phénoménologie et la psychothérapie des états limites et des
psychoses »
(Sous la direction du Pr M. Wolf, avec les
collaborationsde Pr. G.Lanteri-Laura, Pr. M. Richir, Dr. G. Charbonneau, Dr. M. Madioni, Dr.
J.-Cl. Marceau, Dr. J. Chamond)
Les travaux de la phénoménologie se
sont développés simultanément à ceux de la psychiatrie et de la psychanalyse.
Ils subissent aujourd’hui une influence réciproque. La phénoménologie
appartenant à la philosophie ne deviendra pas indépendante. Mais l’approche
phénoménologique possède sa propre spécificité et identité. N’aurait-elle pas
permis à la psychanalyse et à la psychiatrie de se passer de la philosophie
spéculative ?
Le
recours à la phénoménologie s’impose dans de nombreuses situations cliniques
lors d’une consultation d’urgence ou à visée psychothérapique pour les
psychoses et toutes sortes de cas limites.
L’étude des états
limites, des pathologies addictives et/ou des pathologies de l’agir n’a pas
encore été effectuée par la recherche phénoménologique. Mais il existe des
tentatives qui peuvent servir comme modèle dans les publications
phénoménologiques des années 80 (Bin Kimura, Blankenburg, Bauersfeld, Lang,
Tatossian, Naudin, Tellenbach, etc.)
Thèmes :
1. Phénoménologie et
Psychiatrie (Pr Lanteri-Laura),
2. Phénoménologie et
Psychopathologie, la question du sujet (Pr Richir),
3. Phénoménologie et
Psychanalyse (Pr M. Wolf),
4. Daseinsanalyse (Analyse
existentielle) et psychothérapie (Dr. G. Charbonneau)
5. L’étude phénoménologique
de cas (Dr J.-Cl. Marceau),
6. Une phénoménologie des névroses ? (J.
Chamond)
b) Groupe de recherche sur les
« Droits de l’Homme et Sciences Humaines »
(Sous la direction d’A. Kiss)
Thème 2002-2004 : « L’autonomie »
L’autonomie est un concept défini dans
la plupart des sciences humaines, sans que pour autant ce soit un concept
transdisciplinaire. Pour préparer les publications qui fonderont le colloque
international consacré à l’autonomie et prévu pour 2004, les participants
exposent leurs recherches en cours, et discutent les articulations théoriques
et pratiques interdisciplinaires qui lient leurs travaux.
c) Groupe de recherche de P.
Pacaud : « Les mouvements collectifs religieux, magico-religieux et
politico-religieux »
La psychanalyse a contribué
à remodeler le champ épistémologique de l’anthropologie sociale et culturelle,
en particulier autour de l’opposition classique entre individuel et collectif
devenue factice avec le renouvellement de la
seconde topique et la conception historique de l’ontogenèse. L’apport
structuraliste, malgré l’engouement qu’il a suscité parmi les anthropologues et
les psychanalystes, a montré les limites d’un modèle formaliste fondé sur une
théorie linguistique donnant le primat à la structure sur le sens (en termes
d’oppositions binaires) et menant au solipsisme, que l’objet soit : les
systèmes de parenté et d’alliances, le totémisme, l’analyse des mythes, les
processus de pensée, les rites, les rapports entre structure et histoire.
L’anthropologie cognitive est en passe de prendre la relève, et du
structuralisme, et de la sociobiologie mise à mal par la mise en évidence de
son idéologie sous-jacente.
A ce titre, des recherches
s’anthropologie et d’anthropologie psychanalytique centrées sur le thème de
« la pensée archaïque individuelle et collective », peuvent
contribuer à consolider les avancées conjointes. Elle se donne à voir comme
passé conservé dans l’actuel et actualisé dans le présent historique sous
formes de mouvements collectifs religieux, magico-religieux (cultes du cargo en
Mélanésie, rituels thérapeutiques Otomi au Mexique) ou politico-religieux
(rituels d’exorcisme syncrétiques malgaches actuellement) Elle se manifeste
encore sous la forme de pratiques sociales actuelles d’ostracisme envers les
jumeaux (pratiques d’abandon dans le sud est de Madagascar) où les figures du double
sont tenues collectivement pour des figures de mort.
d) Groupe de
recherche : « Shmatteh : La mémoire
par le rebut »
(Sous la direction de Céline
Masson)
Nous proposons, à partir
d’un mot yiddish « Shmatteh »
(le mauvais tissu, le rebut, fripes ou
chiffe) et du travail d’un artiste
ayant créé des poupées monstrueuses à partir de ce mot-tissu, de tirer des fils
qui nous permettront de travailler, dans un premier temps, la question des
langues et de leur transmission, la question identitaire au travers de
l’émigration juive d’Europe de l’Est, de la haine et du racisme . Un deuxième
temps nous fera travailler la question du profane et du sacré par une étude du
mot tissu dans la bible et de sa dimension symbolique (talith, le châle de prière avec lequel on ensevelit le mort après
avoir coupé les franges mais aussi le tissu dans les rituels de deuil appelés
la Queriah). Enfin, un troisième
niveau de recherche (qui sous-tendra l’ensemble) propose de travailler la
question du rebut en psychanalyse qui n’est pas sans questionner la fin de
l’analyse (re-but) et le destin du symptôme (figure même de la chute). Par
ailleurs, nous souhaitons mettre au travail le 19 bergasse, le lieu de Freud et l’architecture même de ce lieu,
c’est-à-dire par ce détour, l’homme Freud et sa route (la Moravie) et l’homme
Freud et ses langues (Freud a entendu le yiddish, cette langue-mère de
l’errance. Par ailleurs son père était « dans les shmattehs »
puisqu’il était négociant en textile).
Cette investigation se
déploiera comme un terrain de fouilles permettant à chacun d’effectuer un
travail du sol : un sol composé de strates où il s’agira de dégager les
vestiges c’est-à-dire les traces des
histoires singulières dans l’Histoire. Le dispositif proposé visuel-parlé est
lui-même construit comme un système mnésique composé de lieux différents.
Anachronisme et survivance, hétérogénéité et dissemblance sont des mots clés de
cette proposition de travail. Le dispositif visuel serait conçu de telle
manière qu’il rende possible une « vision flottante » pour un autre
regard. Le dispositif parlé est proposé dans des lieux géographiques différents
(travail de la métaphore, déplacement, transport et traduction)
D-
Equipe « Le traitement psychique » (Responsable Pr. J. André)
Thèmes :
1.
La psyché à l'épreuve
de la précarité. (Responsable H. Abdelouahed).
2.
L'indifférence des sexes (Responsable J.
André, recherche inter-disciplinaire, notamment en relation avec des historiens
(Pr. M. Perrot)). Séminaire annuel de J.André (proposé à l'ensemble des
étudiants de l'Ecole doctorale), avec la participation de M.Schneider, P.Denis,
A.Vanier, M.Perrot, C.Dejours, J.Schaeffer. CHU Sainte-Anne, un soir par mois à
partir de nov.2002.
3.
Bisexualité psychique
et parentalité (Responsable D.Candilis-Huisman). Avec notamment la
participation de J.André, H.David (Univ.de Montréal), M.Dornes (Univ.de
Francfort), A. Le Nestour, G.Danon, Mi-Kyung Yi.
4.
Incidences de la
problématique borderline en périnatalité. Séminaire co-organisé par
D.candilis-Huisman et A.Le Nestour (Clinique de l'Aubier, 6 séances dans
l'année à partir de déc.02)
5.
L'oubli du père.
Journée scientifique (Responsable R. Waintrater, en coll. Avec le laboratoire
de psychologie clinique et psychopathologie, Pr. C. Chabert)
6.
Trouble de la
communication et trouble du langage chez l'enfant. (Responsable F.Villa en relation avec le Laboratoire
d’Etudes sur l’acquisition et la pathologie du langage chez l’enfant, UMR CNRS
(Pr . L Danon-Boileau)
E- Equipe « Actualité de la méthode psychanalytique » (Responsable Pr. A. Vanier)
Thèmes :
1.
Clinique de l’exil
(Actualités des aspects culturels et des convergences anthropologie et
psychanalyse) : Fethi Benslama et Olivier Douville.
2.
Psychose et
modernité : Christian Hoffmann et
Alain Vanier.
F- Equipe « Psychique et
somatique : les effets de l’inconscient depuis l’enfance » (Responsable Pr. D. Brun)
Equipe composée
d’enseignants Professeurs, HDR et Maitres de conférences, rattachés à Paris 7
et à d’auters universités. Pour connaître la composition de l’équipe consulter
la brochure du CRPM. (Réactualisation pour l’année 2002-2003 disponible en
janvier 2003)
Parmi les membres de
l’équipe, responsables de séminaires de recherche : Bernard Golse (UFR
Necker Enfants Malades) ; Gisèle Harrus-Revidi (HDR)
Groupes de travail
tenus par les membres de l’équipe : Catherine Desprats-Péquignot, Céline
Masson (Psychanalyse et droit), Karl-Léo Schwering, Régine Waintrater…
animé
par Céline Massson (MC Paris VII), Claire Ambroselli (médecin, chercheur,
Hôpital de la Salpêtrière), Pierre Boismenu (philosophe, psychanalyste), Claude
Maillard (médecin, psychanalyste, écrivain).
Le Lundi
20h à Jussieu Amphi 56A d’octobre à juin
« Penser ce qui nous
arrive » : telle est la proposition de travail de ce groupe. Penser
les nouvelles formes de pratiques et les incidences sur les sujets ainsi que
les constructions subjectives contemporaines au sein des sociétés
démocratiques. Les bouleversements du 20ème siècle ont eu des
incidences sur les pratiques professionnelles mais également des conséquences
cliniques et théoriques majeures qu’il s’agira d’analyser. D’où et comment
penser les pratiques après les évènements du 20ème siècle ? Quelle transmission et quels
praticiens voulons-nous ? Tel sera notre fil de travail qui prendra appui
sur des textes de Hannah Arendt, Michel Foucault et Georges Canguilhem. Par
ailleurs, il s’agira de faire retour sur les concepts fondamentaux de la
psychanalyse et de les discuter au regard des évènements actuels et du malaise
dans notre civilisation. Le texte éponyme de Freud servira de texte de
référence. Nous interrogerons particulièrement les notions de mémoire et
d’oubli, de trauma, de langue et de trace, de temporalité psychique… On se souvient du propos de Lacan en 1953 :
« Qu’elle se veuille agent de guérison, de formation ou de sondage, la
psychanalyse n’a qu’un médium : la parole du patient ». « L’évidence
du fait » ne nous permet pas d’y céder. Qu’en est-il aujourd’hui, dans le
vaste projet de réforme de la Santé mentale, de la parole des sujets en
souffrance ? A l’issue de ces réflexions nous poserons la question :
quelle éthique pour la psychanalyse ?
Inscription
au séminaire en motivant votre demande :
Céline
Masson au 06 08 27 73 49 ou par mail : celine.masson@free.fr
3. Accords avec Universités étrangères :
Pr.
Michel Tort
1- Un accord de coopération dans le cadre du projet Ecos a été conclu
avec l’Université Diego Portoles de Santiago du Chili
2- Un accord de coopération a été établi avec l’Université de San Luis
de Potossi (Mexique).
M.
Prado de Oliveira
Accord de collaboration avec la
Profe. Ana Maria Rudge, directrice du Dept de Psychologie Clinique de la
Pontificale Université Catholique de Rio, et avec la revue Psicologia Clinica,
qu'elle publie, avec le Prof. Manoel Tosta Berlinck, du Sedes Sapientiae, de
São Paulo, et avec leur revue, Revista Latinoamericana de Psicopatologia
Fundamental, et avec le Prof. Paul Williams, de la Anglia University School, de
Londres.
VII CALENDRIER DES COLLOQUES ET JOURNÉES
D'ÉTUDES
1.
Colloques organisés par l’équipe « Le traitement psychique »
(responsable Pr. J. André)
·
« Bisexualité et
périnatalité », journée scientifique (26 avril
2003, Jussieu), sous la responsabilité de D.Candilis-Huisman et O.
Rosemblum. En relation avec l’unité INSERM « Périnatalité » dirigée
par M. Bydlowski et L’Aubier, centre de traitement mère-nourrisson, dirigée par
le Dr A. Le Nestour.
2.
Colloques
organisés par l’équipe « Médecine, sciences du vivant et
psychanalyse » (responsable Pr. Danièle Brun)
·
Colloque sur « Responsabilité du médecin,
responsabilité du psychanalyste »
Organisé
par D. Brun, B. Golse et A. Vanier
14 et 15 mars 2003.
·
Journée scientifique sur
« La faute, la culpabilité, la responsabilité »
Organisée
par le CRPM et le Laboratoire de
Recherche en Psychopathologie d’Aix-Marseille 1.
Samedi
8 février 2003.
·
Débat scientifique, sur
le film « Etats de service »
Organisé
par le CRPM, le Comité d’éthique de l’HEGP et le service d’Oncologie de l’HEGP
(Pr. J.-M. Andrieu)
3.
Colloques
organisés par l’équipe «Clinique et théorie des processus
psychiques » (responsable Pr. M. Tort)
Pr. Sylvie Le Poulichet :
·
Journée d’étude : « Sexualités et altérité »
Journée
scientifique le 3ème samedi d’octobre 2003, avec M.
David-Ménard, M. Dayan, P. Guyomard, S. Sausse, M. Tort.
4.
Colloques
organisés par l’équipe « Interactions de la psychanalyse »
(responsable Pr. Sophie de Mijolla-Mellor)
Pr. Sophie de Mijolla-Mellor
·
Colloque : « La
cruauté au féminin »
Organisé par
l’École Doctorale de « Recherches en Psychanalyse » en collaboration
avec l’École Doctorale « Langue, Littérature, Image », 15 mars 2003, Paris7, Jussieu, Amphi
24.
Céline Masson
·
Colloque : « Shmattehs :
La mémoire par le rebut »
Organisé par Universités de
Paris-7, de Columbia et de Bar Ilan (Israel) . Colloque visuel et
parlé organisé en vision-conférence en mars 2004 dans ces trois lieux
géographiques.
5.
Colloques
organisés par l’équipe « Recherches sur l’adolescence » (responsable
Pr. François Richard)
Pr. François Richard
·
Décembre 2002, second colloque Franco-Chilien de Psychopathologie
Interculturelle à Santiago du Chili
« Adolescence et violence » (avec A.
Bilbao, F. Marty, I. Morlans, R. Parada, F. Richard et avec la collaboration de
la Société Chilienne de Psychanalyse)
·
Colloque prévu pour l’automne 2003 sur
« Psychoses et états-limites à l’adolescence »
Pr. François Marty
·
Colloque France-Afrique de l’Ouest, en novembre 2003
[Sous la responsabilité de F. Marty, en
collaboration avec le CILA (Collège International de L’Adolescence), le
département de psychologie de l’université Victor Segalen de Bordeaux (Odile
Reveyrand-Coulon, MCF), Olivier Douville (Paris 10 et Paris 7)]. Ce colloque
réunit des praticiens et des enseignants chercheurs français et africains (Omar
N’Doye) concernant certaines régions de l’Afrique de l’Ouest : Sénégal,
Côte d’Ivoire, Mali, dans un projet de recherche visant à entreprendre une
étude comparative des pathologies adolescentes (particulièrement autour des
formes nouvelles de violence et de leur traitement).
6. Colloques
organisés (et co-organisés) par l’UMR 6053 « Psychanalyse et pratiques
sociales » (responsable Markos Zafiropoulos DR CNRS)
·
Colloque International :
« Mythes : pratiques, récits, enjeux théoriques
Dates : du 26 au 30 novembre 2002
Lieux : -Grand auditorium du CNRS, 3, rue
Michel-Ange 75016 Paris (26-27 novembre) et aux Salons de l’Institut National des Langues et Cultures Orientales, 2
rue de Lille, 75006 Paris (28-30 novembre)
Comité d’organisation : Michel Boccara, Christine Escarmant, Silvia Mancini, Bertrand
Meheust, Dominique Pauvert, Markos Zafiropoulos.
Intervenants :
une soixantaine de chercheurs en sciences sociales,
psychanalystes, ethnologues, débattront du statut de la notion de mythe dans le
champ psychanalytique et de son étendue ethnologique actuelle (Afrique, Asie,
Europe, Océanie, Amérique).
Pr. François Sauvagnat :
·
Colloque « Attending the symptom :
treatment or cure? »
Organisé par la New Lacanian School, Association Mondiale de
Psychanalyse, janvier 2003.
·
Congrès de psychothérapie médicale.
Organisé par l’Association Européenne de Psychiatrie, Heidelberg,
mai 2003.
·
Colloque « Le trauma: ethique des soins et politiques
sociales »
Organsé par le Dept de psychologie, Université de Rennes-II,
novembre 2003
VIII
PUBLICATIONS
Projet de revue :
Recherches en Psychanalyse (Les cahiers de l’École
Doctorale)
Éditeur :
L’Esprit du temps B.P. 107. 33491 Le Bouscat Cedex
Objet de la
publication : Offrir aux chercheurs de l’École Doctorale, enseignants ou
étudiants, un support de publication universitaire de haut niveau scientifique
et faire connaître hors de l’Université les travaux de l’École Doctorale,
assurant en même temps à celle-ci une cohésion dans la diversité de ses
productions. Les textes soumis seront essentiellement des contributions de
membres de l’École Doctorale, car il ne s’agit pas d’ajouter une revue de
psychanalyse au nombre de celles qui existent déjà en France mais de témoigner
dans ce domaine de l’apport spécifique des recherches universitaires. On
encouragera particulièrement les étudiants à proposer des articles à partir de
leurs mémoires de D.E.A. ou de leurs thèses, en veillant à ce qu’il ne s’agisse
pas de résumés mais d’exposés d’idées fortes présentes dans leur recherche.
Périodicité :
Deux
sorties par an (Avril/Septembre) la première année, puis quatre sorties par an.
Comité de lecture et
direction :
- Comité de rédaction et direction selon la structure de l’École Doctorale.
-
Comité
scientifique international.
-
Comité
de lecture composé de psychanalystes extérieurs à l’Ecole Doctorale.
Contenus :
-articles (20 à 25 pages) regroupés en
« Etude thématique » définissant le titre du numéro et
« dossier » portant sur un thème conjoint ou annexe.
-analyses
d’ouvrages présentés par des membres de l’École Doctorale sur les publications
de ceux-ci.
-comptes-rendus
de Colloques et Journées scientifiques de l’École Doctorale.
-informations
propres à l’École Doctorale, notamment soutenances de Thèses.
Premier numéro prévu en 2003
Le premier numéro aura pour but de réfléchir et
d’affiner les spécificités de la position scientifique de la revue sans pour
autant chercher à parvenir à une uniformité doctrinale mais au contraire en
reflétant autant que possible la diversité des points de vue et des modalités
d’approche des équipes qui composent l’Ecole Doctorale. Contrairement à ce que
les associations de psychanalystes ont pu connaître, l’Université n’a pas à se
soucier de promouvoir une doctrine mais d’assurer à l’inverse une libre
circulation de conceptions qui peuvent être contradictoires et trouvent là une
aire de dialogue privilégiée.
Ce premier numéro sera donc l’occasion de
démontrer une telle aptitude en réunissant les réflexions de chacune des
équipes composantes de l’Ecole Doctorale autour du thème : « La
recherche en Psychanalyse à l’Université ».
PARMI
LES PUBLICATIONS (depuis 2002)
Ouvrages
-Jacques
André, 2002, « Le temps du désespoir »,
Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF, nov 2002.
-Paul
Laurent Assoun, Leçons
psychanalytiques sur L'Angoisse, Paris, Editions Anthropos / Economica, 2002, 112p.
-Danièle Brun, 2002, « Habiter son corps » , Actes
du 5ème colloque de « Pédiatrie et Psychanalyse » : La
guérison aujourd’hui : Réalités et fantasmes, Ed. Etudes freudiennes,
2002.
-Raphaël Draï, Science administrative, éthique et gouvernance, Presses Universitaires
d’Aix-Marseille, 2002.
-Denis Duclos,
2002, La Société-Monde : le temps
des ruptures, Ed. La Découverte, Recherches-Mauss, Paris, 2002.
- Pierre Fédida, Rosine Debray,
Christophe Dejours, 2002, Psychopathologie
de l’expérience du corps, Paris, Dunod.
-Bernard Golse, 2002, « Présentation » in Le
bébé, le psychanalyste et la Métaphore (S. Lebovici), texte revu par B.
Golse, M. Rabain-Lebovici et V. Lemaître, Odile Jacob, 2002
-Anne Juranville et Jacques André et, 2002,
« Fatalités du féminin », Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF,
nov 2002.
-Adam Kiss, (sous
la direction de) 2002,
« (Dés)obéissance et Droits Humains. De la psychopathologie à
l’anthropologie. » Paris, L’Harmattan.
-Max Kohn, Jean Baumgarten (sous la
direction de) 2003 L’inconscient du yiddish, Actes du colloque international . 4 mars 2002, Paris, Antropos Economica
-Sylvie Le Poulichet, (sous la direction
de) 2001, Les addictions, Paris, PUF, Monographie de psychopathologie.
Nouvelle édition 2002.
-Sophie de
Mijolla-Mellor, 2002, Le besoin de
savoir (théories et mythes magico-sexuels dans l’enfance), Paris, Dunod,
collection « Psychisme », Février 2002.(Traduction en Italien).
-François Richard,
2002, Le travail du psychanalyste en
psychothérapie, Paris, Dunod, 2002.
-Marc
Richir, 2002, L’institution de
l’idéalité. Des schématiques phénoménologiques, Mémoires des annales de
phénoménologie, Beauvais.
-Colette Rigaud,
2002, L’adolescent et ses monstres,
Toulouse, Eres, collection Actualités de la psychanalyse, Janvier 2002.
-François Sauvagnat,
Psychanalyse et criminologie. (à paraître)
-Alain Vanier,
2002, Lacan, Paris, Les Belles
Lettres, 1998, 2ème édition 2000. Traductions en portugais
(brésilien) et coréen à paraître en 2002.
-Mareike Wolf, Francis Eustache (sous la direction
de) 2002, Trouble neurologique, Conflit psychique, Paris, PUF.
Articles
-Catherine Cyssau, 2002, « Le fonctionnement obsessionnel
chez l’enfant psychotique. Latence et traitement psychique », in La
psychiatrie de l’enfant, vol. XLIV, n°2/2001, parution mars 2002, PUF, p.
485-502.
-Monique David-Ménard,
2002, « Processus stationnaire et vitesse infinie », in « Le
temps du désespoir », direction Jacques André, PUF, 2002.
-Pierre Fédida, 2002, « Corps du vide » in
Paysages, n°9.
-Philippe Givre et al., 2002, « Bulles et capsules de rien dans
la problématique anorexique » in Transactions
narcissiques à l’adolescence, sous la direction de F. Marty, Paris, Dunod,
2002.
-Maryse Siksou,
2002 « La neuropsychologie et l'étude des troubles psychiques. De l'outil
étiologique à la méthode séméiologique » in Trouble neurologique et
conflit psychique , eds. F. Eustache et M. Wolf, Monographies de
psychopathologie, Paris, PUF.
-Anne
Tassel, 2002, « Un geste d’adolescent : le tag », in Transactions narcissiques à l’adolescence,
ouvrage collectif coordonné par F. Marty, Paris, Dunod, collection Inconscient
et Culture.
IX
- Thèses et HDR
Habilitations à diriger des recherches (HDR)
soutenues :
CADORET Anne (dir. Pr. F. Richard) :
« Psychisme, corps et œuvre », soutenue en Octobre 2001.
CHAPELIER Jean-Bernard (dir. Pr. F. Richard) :
« La loi des pairs. Lien groupal à l’adolescence et fantasmes
d’auto-engendrement», soutenue le 13 novembre 2002.
CYSSAU Catherine (dir. Pr. P. Fédida) :
« Le mouvement et l’affect, variation de l’environnement, variation
psychopathologique ; Dynamique psychosexuelle du changement ».
Octobre 2001.
KISS Adam (dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor) :
« (Dés)obéissance –Exclusion/inclusion » soutenance le 24 Novembre
2001.
Habilitation à Diriger des Recherches à
soutenir :
GAUDILLET-ALLOUCH Eliane (dir. Pr. D.
Brun) : « Des techniques du corps à une clinique de l’être.
Echecs et dépassements du lien corps/ psyché»,
soutenance prévue le 17 décembre
2002.
PRADO de OLIVEIRA Luiz Eduardo (dir. Pr. S. de
Mijolla-Mellor) : « La technique psychanalytique et la formation psychanalytique à l’épreuve des
psychoses : histoires et enjeux », soutenance prévue le 13 janvier
2003.
Thèses
soutenues (depuis 2002)
ANGEL-FERNANDEZ Maria-Alina, (dir. Pr. J. André), 23
octobre 2002, « Formation d’idéal et homosexualités ».
ATMANI Isabelle (dir. Pr. M.
Dayan), 20 mars 2002, « Réflexions psychanalytiques sur la torture :
problématique de l'emprise, pratique du sacrifice et fonction de
l'idéal ».
ATSALAKI Amélie (dir. Pr. P. L.
Assoun), 5 juin 2002, « La figuration de l’objet drogue dans la vie
psychique d’adolescents toxicomanes ».
BEAUME-SCARIOT Nicole (dir. Pr. J.
André), 9 juillet 2002, « Approche psychanalytique des états limites.
Problèmes théoriques et cliniques ».
BOUFERDA Sliman (dir. Pr. D. Brun), 6 mars 2002,
« Le langage des psychoses : conduite délirante, étrangeté et
lisibilité clinique ».
CAMPOS DE CERQUEIRA LEITE Adriana (dir. Pr. P.
Fédida), 2 juillet 2002, « A la recherche de la souffrance hystérique.
L’hystérie et le paradigme de la mélancolie ».
CHAVEL Cécile (dir. Pr. P. L. Assoun), 3 juin 2002,
« Métapsychologie de l’acte théâtral. Etude clinique sur la jouissance de
l’acteur en scène avec son public ».
COURT-PHILIPPOT Marie-Noëlle (dir. Pr. P. Fédida), 11
juin 2002, « Les paradoxes de l’analité et du lien anal dans la relation
mère-fille. Contribution psychopathologique et psychanalytique à la théorie de
la sexualité féminine ».
FERNANDEZ Mauricio (dir. Pr. P. L. Assoun), 25 septembre
2002, « Agressivité, narcissisme et fonctions du moi ».
GERACE-ALTAMORE Michele Angelo, (dir. Pr. A.
Vanier), 29 novembre 2002, « L’amour du transfert. Analogie. La voix de la
mère, la voix de Dieu ».
LAURU Didier, (dir. Pr. R. Gori), 18 décembre 2002,
« Le sujet énamouré ».
LUBINO Marie-Cécile, (dir. Pr. J. André), 27 novembre
2002, « L’inhibition dans l’œuvre de S. Freud et lecture(s) du phénomène
d’inhibition dans la société guadeloupéenne ».
MASSON Anne (dir. Pr. A. Vanier), 21 décembre 2002,
« Médecine prédictive et maladies à révélation tardive : l’émergence
d’une clinique du risque. Le modèle de la maladie de Huntington et des formes
familiales de cancers ».
MIEL Christian (dir. Pr. J. André), 13 février
2002, « L’accès à la représentation
à partir d’une clinique psychanalytique du toxicomane».
PETRESCU Brindusa, (dir. Pr. J. André), 18 décembre
2003, « L’identification projective : les énigmes d’un
concept ».
PURPER Diane (dir. Pr. M-C. Mouren-Simeoni, co-dir. Pr
R. Jouvent), 29 mai 2002, « Le tempérament chez l’enfant et
l’adolescent : évaluation et étude des relations entre tempérament,
psychopathologie et indices cognitifs ».
SALOME Franck, (dir. Pr. P. Boyer), 19 décembre
2002, « Les toubles de la production du langage chez les patients
schizophrènes jeunes : altération des compétences ou des
performances ? ».
VAN DEN DRIESSCHE Luc, (dir. Pr. D. Brun), 4 décembre 2002, « L’enfant
parallèle. La question de l’irrémédiable au regard du narcissisme ».
VILA Gilbert, (dir. Pr. R. Jouvent),
10 octobre 2002, « Etats de stress post-traumatique chez
l’enfant : réalité et environnement »
Thèses
à soutenir durant l’année universitaire 2002-2003 :
ACKLIN-MEHRI Pascal, (dir. Pr. M.
David-Ménard), « Rencontre avec le temps singulier / pluriel du
couple patient / thérapeute »
ADAM Rodolphe, (dir. Pr. P.-L. Assoun),
« Lacan et Kierkegaard, autour du concept de répétition »
BAYRO-CORROCHANO,
(dir. Pr. S. de Mijolla-Mellor) :
« Les figurations du tactile : psychanalyse et sculpture »
BERKI BENHADDAD Zorha, (dir. Pr. A.
Vanier), « Troubles anxieux, dépression et VIH »
BILBAO Alejandro, (dir. Pr. F. Richard),
« L’influence du modèle de la causalité génétique sur la pensée de
Freud ».
CIVALLERI Caroline (Co-direction : Pr. F.
Richard et Mme C. Cyssau), « La fonction de l’écriture comme modalité
thérapeutique à l’adolescence ». (Soutenance prévue automne 2003)
CORNALBA Vincent (dir. François Richard),
« Préadolescence, puberté et fonction de la parole ». (Soutenance
prévue automne 2003)
DESSONS Marie (dir. Mme C. Cyssau), « La
fonction de la métaphore dans l’approche théorico-clinique et
psychothérapeutique ». (soutenance prévue automne 2003)
FIALON Nadine, (dir. Pr. P.-L. Assoun),
« Haime de soi et transformation chirurgicale »
FRAZAO
SOARES LINHARES Andrea, (dir. Pr. S. Le
Poulichet), « Approche psychanalytique de la demande en chirurgie
plastique »
FREGONESE Myriam, (dir. François Richard),
« Pratique de l’écriture et fonction du rythme dans le processus de
subjectivation à l’adolescence », (soutenance prévue automne 2003)
LAUFER Laurie, (dir. Pr. S. Le
Poulichet), « Psychopathologie de la disparition »
LEAO Norton, (dir. Pr. S. de
Mijolla-Mellor), « Les paradoxes entre l'enseignement et la transmission
de la psychanalyse à l'université au Brésil et en France »
LE MOAL-SOMMAIRE Annick (dir. Pr. S. de
Mijolla-Mellor) « L’espace imaginaire du clown », soutenance
prévue mai 2003.
MOURADIAN-STAMATIADIS Laurence (dir. Mme C. Cyssau),
« Données constitutionnelles et représentations
du destin dans la clinique psychanalytique. Généalogie. Génétique
Clinique ». (soutenance prévue fin 2002)
MYLONA Eleana, (dir. Pr. F. Richard), « La langue maternelle comme
articulateur de l’intrapsychique et de l’intersubjectif ». (soutenance
prévue automne 2003)
MYTNIC VANCON Brigitte, (dir. Pr. F. Richard),
« La chair et l’absence ». (soutenance prévue automne 2003)
NAHON Claire Laurence, (dir. Pr. A.
Vanier), « Transexualisme et discours sur la sexualité : vers une théorie
de la transexualité ?»
OTTONI
CARVALHO Vitoria, (dir. Pr. P.-L. Assoun).
« Le corps vivant, topos du symptôme », (soutenance prévue 20 janvier
2003)
PELLOILE-WROBEL
Geneviève, (dir. Pr. D.
Brun) ), « Les fantasmes de maternité chez
l’homme », (soutenance prévue printemps 2003)
RODRIGUEZ Juan Manuel, (dir. Pr. M.
David-Ménard), « Temporalité et structure dans les formations de
l'inconscient »
SANTOS RICCIARDI Frederico, (dir. Pr.
M. David-Ménard), « Perspectives au pluriel pour une clinique
psychanalytique des psychoses »
SANTSCHI Gisèle, (dir. Pr. P.-L.
Assoun), « Interdit et empêchement de penser »
SHEN Chi Chung, (dir. Pr. S. de
Mijolla-Mellor), « Le statut de l'origine et la conception de
l’histoire dans la psychanalyse : études de la conception freudienne de la
mémoire », (soutenance prévue 24 février 2003)
VIERA FRAGA LEVIVIER Ana Paula, (dir.
Pr. M. David-Ménart), « La clinique
individuelle et de groupe ».
VODICKOVA Paula, (dir. Pr. F. Richard),
« Autisme et réel pubertaire ».
WANG En-Nan, (dir. Pr. M.
David-Ménard), « Le concept de vie en psychanalyse »
X CARNET DE ROUTE
Nom et prénom :
Coordonnées :
Adresse :
Télécopie :
Courrier électronique :
Directeur de thèse :
Intitulé de l’équipe d’accueil :
Intitulé de la thèse :
Année d’inscription :
Rendez-vous de travail avec le directeur de
thèse :
Dates :
Séminaire de l’équipe d’accueil :
Intitulés et dates :
Participation à des journées d’étude :
Intitulés et dates :
Participation à des colloques :
Intitulés et dates :
Missions :
Motifs et dates :
Publications :
Références et dates :
Stages et expérience professionnelle
Description et dates :
Ce carnet de route invite les
doctorants à établir leur parcours personnel de recherche en fonction de leurs
thématiques de thèse. Il permet également un suivi des recherches et de
l’activité clinique parallèle à celle-ci.
XI LISTE
ET ANNUAIRE DES DIRECTEURS DE RECHERCHE
Directeurs de recherche de l’École Doctorale
Université Paris 7
Denis-Diderot :
Jacques
ANDRE (Pr)
Paul-
Laurent ASSOUN (Pr)
Michel
BOCCARA (Chargé de recherche CNRS, HDR)
Danièle
BRUN (Pr)
Catherine CYSSAU (MC, HDR)
Denis
DUCLOS (DR, CNRS)
Gisèle HARRUS-REVIDI (MC, HDR)
Max KOHN (MC, HDR)
Sylvie
Le POULICHET (Pr)
Sophie
de MIJOLLA-MELLOR (Pr)
Michel
PLON (DR CNRS)
François
RICHARD (Pr)
Maryse
SIKSOU (Pr)
Michel
TORT (Pr)
Alain
VANIER (Pr)
Mareike
WOLF (Pr)
Markos
ZAFIROPOULOS (DR CNRS)
Directeurs de recherche rattachés à l’Ecole Doctorale
Michelle
CADORET (HDR)
Jean-Bernard
CHAPELIER (MC, HDR Université de Poitiers)
Monique
DAVID-MENARD (Pr de Khâgne, Lycée Janson de Sailly, HDR)
Rafaël
DRAÏ (Pr, Aix-Marseille III)
Bernard
GOLSE (Pr, Université Paris V)
Patrick
GUYOMARD (MC, HDR Université Paris VIII)
Christian
HOFFMANN (Pr, Université de Poitiers)
Adam
KISS (MC, HDR Université de Toulouse)
Françoise
LABRIDY (Pr,Université Nancy I)
François
MARTY (Pr, Université de Rouen)
Michèle
PORTE (Pr, Université de Brest)
Colette
RIGAUD (Pr, Université Montpellier III)
Marc
RICHIR (Pr, DR FNRS. Université Libre de Bruxelles)
François
SAUVAGNAT (Pr, Université de Rennes II)
Jacques ANDRE
18, rue Didot 75014 Paris
Tel : 01-45-43-87-69
E-mail : andre.jac@wanadoo.fr
Paul- Laurent ASSOUN
144, rue Lecourbe 75015 Paris
Tel : 06-86-91-45-33
Michel BOCCARA
Le Bourg LENTILLAC
46400 LATOUILLE-LENTILLAC
Tel : 05-65-11-61-75
E-mail : michel.boccara@libertysurf.fr
Danièle BRUN
66, bd Saint-Michel 75006 Paris
Tel : 01-46-34-53-76
E-mail : dan@club-internet.fr
Michèle CADORET
8, rue de Bièvre
75005 Paris
Tel : 01-43-25-28-90
Jean-Bernard CHAPELIER
16, rue Alsace Lorraine
86000 Poitiers
Tel : 05-49-53-46-93
E-mail : jchapelier@aol.com
Catherine CYSSAU
6, impasse Marie Blanche
75018 Paris
Tel : 01 42 54 17 71
E-mail : catherine.cyssau@wanadoo.fr
Monique DAVID-MENARD
29, Place du Marché Saint-Honoré
75001 Paris
Tel : 01-42-96-25-69
E-mail : Mdm01@aol.com
Raphaël DRAI
UMR 6053, UFR SHC
107 rue du Fbg St Denis
75010 Paris
Denis DUCLOS
16, rue Moreau
75012 Paris
Bernard GOLSE
Hôpital Necker-Enfants Malades
149, rue de Sèvres 75015 Paris
Tel : 01-44-49-46-74 (Madame Danielle BARDOT)
E-mail : b.golse@svp.ap-hop-paris.fr
Patrick GUYOMARD
27, av Mac Mahon 75017 Paris
Tel : 01-47-66-85-18
Gisèle
HARRUS-REVIDI
26,
rue du Commandant Mouchotte
75014 Paris
Tel : 01 43 22 53 92
E-mail : harrus-revidi@wanadoo.fr
Christian HOFFMANN
34, boulevard de Picpus
75012 Paris
Tel : 06.82.28.99.88
E-mail :
christian.hoffmann@mageos.com
Adam KISS
La Vérande
Chemin de Pierrefiche
13860 Peyrolles en Provence
Tel et fax : 04 42 67 08 25
E-mail : kiss@univ-aix.fr
Max KOHN
56 rue des Martyrs
75009 PARIS
E-mail
: maxkohn@wanadoo.fr
Françoise
LABRIDY
5,
rue Bertrand Auerbach
54600
Villers les Nancy
Sylvie Le POULICHET
15, rue de Charenton 75012 Paris
Tel : 01-43-41-04-46
François MARTY
33, rue de l’Amiral Mouchez 75013 Paris
Tel : 01-45-65-92-55
E-mail : fmarty@cybercable.fr
Sophie de MIJOLLA-MELLOR
8, rue du Cdt Mouchotte 75014 Paris
Tel : 01-42-79-05-92
Fax (en semaine) : 01-40-47-04-49
Fax (le week-end) : 01-34-81-10-98
E-mail : s.mijolla-mellor@wanadoo.fr
Michel PLON
26 rue du Commandant Mouchotte
75014 PARIS
Tel : 01 -43 –21 –23 -29
Michèle PORTE
« Keranna » rue des Embruns
St Guénolé
29760 Penmarch
Tel : 02 98 58 59 11
E-mail : Michele.Bompard-Porte@univ-brest.fr
François RICHARD
19, rue de Rochechouart 75009 Paris
Tel : 01-48-78-05-88
E-mail : richard-franc@wanadoo.fr
Marc RICHIR
Les bons jeans par les Baux
84410 BEDOIN
Tel : 04-90-65-67-84
Colette RIGAUD
4, rue du Douanier Rousseau 75014 Paris
Tel : 01-43-21-46-77
E-mail : C75RIGAUD@aol.com
François SAUVAGNAT
40 Av. du Président Wilson
75016 Paris
Tel : 01 56 26 60 92
E-mail : f.sauvagnat@wanadoo.fr
Maryse SIKSOU
79, rue Brillat-Savarin 75013 Paris
Tel : 01-45-80-51-86
E-mail : siksou@ccr.jussieu.fr
Michel TORT
49, rue de Lancry 75010 Paris
Tel : 01-42-02-43-19
E-mail : Michel.Tort@wanadoo.fr
Alain VANIER
47, av paul Doumer 75116 Paris
Tel : 01-45-04-55-06
E-mail : alainvanier@aol.com
Mareike WOLF
3, rue du Regard 75006 Paris
Tel : 01-42-22-42-87
E-mail : m14wolf@aol.com
Markos ZAFIROPOULOS
171, bd Saint Germain 75006 Paris
Tel : 06-15-41-29-77
E-mail : mzafir@easynet.fr